Image du jour (2009 à 2011)

Mercure, la planète la plus proche du Soleil, reste la plus mystérieuse des planètes telluriques du système solaire. Dissimulée par l'éclat du Soleil, c'est une cible difficile pour les observateurs terrestre.
Un retraitement des données de la sonde Mariner 10, récoltées lors de 3 survols de Mercure en 1974 et 1975, a généré cette mosaïque spectaculaire.
La sonde Messenger, actuellement en orbite autour de Mercure, nous permettra d'en apprendre beaucoup plus sur cette planète.

Source : Apod.nasa.gov - Astronomy Picture of the Day

Voici à quoi ressemble la Terre pendant une éclipse solaire. L'ombre de la Lune est visible sur la Terre. Cette ombre se déplace sur la Terre à presque 2000 km/h.
Les observateurs, près du centre du cercle sombre, voient une éclipse solaire totale – les autres voient une éclipse partielle où seulement une partie du Soleil semble occultée par la Lune.
Cette image spectaculaire de l'éclipse solaire du 11 août 1999 a été une des dernières prisent par la station spatiale MIR. Les deux taches lumineuses qui apparaissent en haut à gauche sont vraisemblablement Jupiter et Saturne.
MIR a été désorbitée en 2001.

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Célébrez la nouvelle année avec la galaxie du Feu d'Artifice ! Également connu comme NGC 6946, la grande et belle galaxie spirale est localisée à 10 millions d'années-lumière de nous, derrière un voile d'étoiles au premier plan, dans la constellation de Céphée.
Au cours des 100 dernières années, au moins neuf supernovas (des explosions d'étoiles massives), ont été découvertes dans NGC 6946. Par comparaison, le taux moyen de supernovas de la Voie Lactée est d'environ 1 par siècle.

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En Europe, Afrique du Nord et Asie centrale, a eu lieu la première éclipse de la nouvelle année le 4 janvier, une éclipse partielle du Soleil.
Voyageant dans la région de Mascate, capitale du Sultanat d'Oman, l'astrophotographe Thierry Legault avait prévu d'enregistrer simultanément deux éclipses à cette date, calculant à partir de cette position, pour un bref instant, les passages à la fois de la Lune et de la Station Spatiale Internationale, vue en silhouette en haut sur le croissant solaire.
La station spatiale est passée comme un éclair devant le disque solaire moins d'une seconde, à environ 500 km du télescope et de l'appareil-photo du photographe. Naturellement, la lune est à 400.000 km de nous. Et complet avec les taches solaires, le Soleil est à une distance de 150 millions de kilomètres.

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Elle est devenue une des images les plus célèbres des temps modernes. Prise avec le télescope spatial Hubble en 1995, elle montre les globules gazeux en évaporation (œufs) émergeant des piliers de gaz et de poussière d'hydrogène moléculaire.
Les piliers géants mesurent plusieurs années-lumière de long et sont si denses que le gaz situé à l'intérieur se contracte gravitationnellement pour former des étoiles.
La nébuleuse de l'aigle, liée à l'amas ouvert M16, se trouve à environ 7000 années-lumière de la Terre.

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Est-ce une photo de Mars ou de la Terre ? Assez curieusement, c'est une image de Mars.
Ce qui peut apparaître à certains comme un littoral terrestre est en fait une formation de collines anciennes de sable sur Mars. Le diamètre de la région vue dans l'image ci-dessus est d'environ 3 km dans le cratère Schiaparelli.
Ce qui a créé les couches de sédiments fait toujours l'objet de recherche. Des hypothèses viables incluent qu'à une époque ancienne des dépôts de sédiments et de sable par de l'eau liquide ont été érodés par les vents et les tempêtes de sable et ont laissés ces structures plus récentes.
"L'eau" qui apparaît au centre de l'image est en fait du sable de couleur plus sombre.
L'image a été prise par le vaisseau spatial Mars Global Surveyor qui a orbité Mars de 1996 à 2006 et nous a retourné plus de 200.000 images.

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En détectant l'atmosphère d'une planète en dehors de notre système solaire, l'humanité a fait un autre pas pour trouver de la vie extraterrestre. La détection inattendue par David Charbonneau (Caltech) et de ces collègues est venue des observations avec le télescope spatial Hubble d'une étoile comme notre Soleil : HD 209458.
Lorsqu'une exoplanète orbitant son étoile passe entre cette dernière et la Terre, le sodium dans l'atmosphère de la planète absorbe la lumière de l'étoile en couleurs très spécifiques.
Le but à long terme de ce type de recherche est la détection des marqueurs biologiques planétaires qui indiqueraient la vie tels que l'oxygène, l'eau ou le méthane.

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En 2001, le Soleil actif a éjecté une grande quantité de matière, y compris des tempêtes de particules dans le vent solaire et des nuages de plasma qui ont déclenché d'impressionnantes aurores sur Terre.
Cependant, un nombre croissant d'observations intrigantes de l'instrument LASCO, à bord de l'observatoire solaire SOHO, indique que de la matière retourne également vers le Soleil, à partir de plus de 2 millions de kilomètres au-dessus de sa surface visible.
Relativement difficile à détecter au sein de la couronne solaire, le mouvement relatif est dépisté ci-dessus dans deux images fortement traitées numériquement et enregistrées à une heure d'intervalle.

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Qu'est-ce que c'est ? On l'a trouvé au fond de la mer à bord d'un bateau grec ancien. Sa complexité lui a valu des décennies d'étude, bien que certaines de ses fonctions restes inconnues. Les récents rayons X du dispositif ont maintenant confirmé la nature du mécanisme d'Anticythère, et ont découvert plusieurs fonctions étonnantes.
Le mécanisme d'Anticythère s'avère être un ordinateur mécanique que l'on croyait impossible pour l'époque, soit en 80 avant JC, date à laquelle le bateau a coulé. Ses roues et engrenages créent un planétaire portatif du ciel qui prévoyait la position des étoiles et des planètes, ainsi que les éclipses lunaires et solaires.
Le mécanisme d'Anticythère, dont un morceau est montré ci-dessus, fait 33 centimètres de haut et a la taille d'un grand livre.

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impressionnant de savoir qu' ils savaient fabriquer un truc pareil

Une tempête de poussière sur Mars peut concerner presque toutes la planète. Alors que le printemps descendait sur l'hémisphère sud de la planète rouge en juin et juillet 2001, une tempête de poussière globale a fait rage.
L'image ci-dessus a été prise le 8 juillet 2001 par le vaisseau spatial Mars Global Surveyor en orbite autour de la planète rouge.

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Quel effet cela ferait-il de voler librement au-dessus des mers et des nuages de la Terre ? En 1994, l'astronaute Mark Lee l'a découvert quand il a testé l'aide simplifiée de sauvetage EVA (SAFER), un système de la NASA. SAFER est une unité de propulsion sac à dos qui incorpore de petits propulseurs d'azote commandés à la main et animés par ordinateur.
Dans l'image ci-dessus, prise depuis la navette spatiale Discovery à plus de 200 km au-dessus de la surface terrestre, Mark Lee effectue sa première promenade dans l'espace.

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La magnifique galaxie spirale NGC 3521 se trouve à seulement 35 millions d'années-lumière de nous, vers la constellation du Lion. S'étendant sur environ 50.000 années-lumière, sa région centrale est montrée dans cette image construite à partir des données d'archives de Hubble Legacy.
La vue en gros plan accentue les multiples bras spiraux inégaux, irréguliers et remplis de poussière et d'amas de jeunes étoiles bleues.
NGC 3521 est facilement visible dans de petits télescopes, mais souvent négligé par les amateurs qui lui préfèrent d'autres galaxies spirale de Lion, comme M66 et M65.

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Une nébuleuse planétaire est une étoile de type solaire en fin de vie qui éjectent leur matière dans l'espace une fois qu'elles ont usées leur combustible nucléaire.
Dix images différentes de nébuleuses planétaires sont présentées dans l'animation ci-dessus.
Dans l'ordre, leurs désignations de catalogue sont NGC 1535, NGC 3242 (Fantôme de Jupiter), NGC 6543 (Œil de Chat), NGC 7009 (nébuleuse de Saturne), NGC 2438, NGC 6772, Abell 39, NGC 7139, NGC 6781, et M97 (nébuleuse du Hibou).
Cette glorieuse phase finale dans la vie d'une étoile dure environ 10.000 ans.

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Même si elle n'est pas parfaite, cette galaxie spirale est au moins l'une des plus photogènique. Univers île d'environ 100 milliards d'étoiles, située à 30 millions d'années-lumière de nous vers la constellation des Poissons, cataloguée NGC 628 ou M74, elle se présente de face à la vue des astronomes sur Terre.

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Cet instantané du télescope spatial Hubble montre Hen 1357, la plus jeune nébuleuse planétaire connue.
Les observations dans les années 70 n'ont détecté aucun matière de nébuleuse, mais cette image montre clairement, à partir de mars 1996, les bulles et anneaux naissants du gaz choqué et ionisé de la nébuleuse.
Cette enfant en bas âge cosmique a environ 130 fois la taille de notre propre système solaire et grandit de plus en plus. Elle se trouve à 18.000 années-lumière de nous, dans la constellation australe de l'Ara.

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La gravité peut courber la lumière, permettant aux énormes amas de galaxies d'agir en tant que télescopes.
Presque tous les objets lumineux dans cette image du télescope spatial Hubble sont des galaxies de l’amas connu sous le nom d'Abell 2218. L’amas est si massif et si compact que ses courbures de gravité focalisent la lumière des galaxies qui se trouvent derrière elle.
En conséquence, les images multiples de ces galaxies de fond sont tordues dans de longs et faibles arcs - un simple effet de lentille analogue aux réverbères éloignés vus au travers d’un verre de vin.
L’amas de galaxies Abell 2218 est lui-même à environ trois milliards d'années-lumière de nous dans la constellation du Dragon (Draco).
La puissance de cet énorme amas télescope a permis à des astronomes de détecter la galaxie la plus lointaine jamais mesurée. On la voit faiblement dans l’image ci-dessus vers le bas à droite du noyau de l’amas.

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L'astéroïde Eros se distingue non seulement en raison de sa proximité avec la Terre mais également parce qu'il a été visité par le vaisseau spatial NEAR-Shoemaker de la NASA. Après l'arrivée près d'Eros en février 2000, la sonde de robot a été manœuvrée pour un atterrissage radiocommandé début 2002.
Bien que NEAR-Shoemaker ne soit plus en activité, les scientifiques étudient toujours les données et les images, trouvent de nouveaux mystères et dessinent de nouvelles hypothèses au sujet de la vieille montagne de l'espace.

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Que reste-t-il après une collision d'étoiles ? Pour répondre à cette question, les astronomes ont étudié le centre de l'amas d'étoiles le plus massif de notre galaxie la Voie Lactée. Au centre de l'amas globulaire Omega du Centaure, des étoiles sont concentrées 10.000 fois plus que ne le sont celles près de notre Soleil.
Vu ci-dessus, le télescope spatial Hubble a résolu le centre même d'Omega du Centaure en différentes étoiles. On y voit beaucoup de faibles étoiles jaune pâle, plus petites que notre Soleil, plusieurs étoiles jaune-orangé qui sont des géantes rouge, et quelques étoiles bleues. Quand deux étoiles se heurtent, elles fusionnent probablement pour former une étoile plus massive, ou elles se collent, formant un nouveau système d'étoile binaire.
L'amas d'étoiles se trouve à environ 15.000 années-lumière de nous et est visible dans la constellation du Centaure.

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Fin 2010, une nouvelle et remarquablement tempête a fait son apparition dans l'hémisphère nord de Saturne. Ce sont des astronomes amateurs qui l'ont repéré la première fois début décembre, alors que la géante gazeuse baguée se levait peu avant l'aube.
Le vaisseau spatial Cassini, en orbite autour de Saturne, a pu enregistrer ce gros plan de la complexe perturbation à une distance de 1.8 million de km le 24 décembre.

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Ce portrait artistique de Saturne montre comment serait la vue depuis Titan, la plus grande lune de Saturne.
Au premier plan repose la sonde Huygens de l'ESA, qui a été envoyé par le vaisseau spatial Cassini de la NASA en 2004.

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La grande et belle galaxie d'Andromède, alias M31, est une galaxie spirale à seulement 2,5 millions d'années-lumière de nous.
Deux observatoires spatiaux ont été combinés pour produire cette intrigante image composite d'Andromède, aux longueurs d'onde en dehors du spectre visible. La vue remarquable montre les endroits de la galaxie où naitront les futures étoiles.
Dans des tonalités rougeâtres, les données d'image du grand observatoire infrarouge Herschel tracent les énormes bandes de poussière, chauffées par des étoiles, balayant les longs bras spiraux d'Andromède.
Les données rayons X de l'observatoire MMX-Newton, en bleu, identifient les systèmes d'étoile binaire. Ces systèmes contiennent probablement des étoiles à neutrons ou des trous noirs de masse stellaire.

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Une collection magnifique de nébuleuses, de poussière et de gaz de la Voie Lactée orne la lointaine constellation de Céphée.
Près de la faible étoile centrale (de magnitude 9) dans l'image ci-dessus, les nuages de poussière reflètent la lumière des étoiles, créant une nébuleuse par réflexion bleuâtre cataloguée en 1966 comme VDB 142, située à 3.000 années-lumière de la Terre.

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Le météore de Peekskill en 1992 a été capturé sur 16 vidéos indépendantes et a heurté une voiture. Plus lumineux que la pleine lune, le spectaculaire météore a traversé plusieurs états des Etats-Unis pendant ses 40 secondes de gloire avant son arrivée à Peekskill dans l'état de New York.
Ci-dessus, une vidéo du météore a été prise lors d'une partie de football à Johnstown, Pennsylvanie, Etats-Unis.
Si vous souhaitez contribuer à une meilleure connaissance des météores en aidant à repérer des images et des vidéos de bolides enregistrées dans les dernières 48h, cliquez ICI.

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La lune vue ci-dessus n'est pas la lune de la Terre mais Phobos, la lune la plus proche de la planète Mars. Phobos est si proche de Mars qu'on s'attend à ce qu'elle se brise sur la planète rouge dans les 100 millions d'années à venir.
La mission de l'ESA, Mars Express, a pris, début 2011, des images détaillées du secteur entourant le pôle sud de Phobos. D'autres images semblables de Phobos, très détaillées avec une résolution de 10 mètres, seront utiles pour examiner les sites d'atterrissage proposées de la future mission russe Phobos-Grunt.
Le vaisseau spatial Phobos-Grunt est programmé pour un lancement fin 2011, afin de rapporter des échantillons de la surface de Phobos en 2014.

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