Bonjour à tous. Je souhaiterai votre avis d'expert sur une nouvelle maladie que je pense avoir attrapé à votre contact : l'ASTRONOMITE AIGUE.
Bah voila, depuis une bonne semaine en partant au boulot je voyais tous les jours Jupiter et Orion qui brillaient de mille feux
et créaient une sensation de manque à ne pas les avoir observer depuis plus de 6 mois.
De plus avez votre RAAGSO de ce week end ou vous en avez pris plein les yeux (génial les commentaires de chacun qui m'ont vraiment donner l'impression d'y participer) et surtout donner à chacun la rage de ne pas pouvoir y être (merci les copains).
En débauchant hier soir (rentré à 22h) et la lune étant déjà là, je décidais de sortir le téléscope pour l'observer un petit peu (juste un coup d'oeil pour le plaisir). Toujours aussi belle même si le tube n'était pas tout à fait à température.
Je laisse le tube dehors avec le projet d'y revenir le lendemain matin (6h30) pour me faire une petite Jupiter et la si belle nébuleuse d'Orion qui me manquait temps.
Le temps de manger (on approchait déjà les 23h) la lune était partit et je me décidas à revoir quelques classiques (pas plus de 15 mins) observés à Saucats en votre compagnie.
Je partis sur la nébuleuse de la Lyre qui était pas mal (malgrès la pollution lumineuse donnant un ciel un peu laiteux).
Je partis ensuite sur l'amas du canard sauvage dans les écus (et non dans l'Aigle, merci Rigel).
Les étoiles ne me paressant pas très ponctuel, je décidais de revoir ma collimation depuis le début. Je replaças tout d'abord mon secondaire avec la technique du papier coloré dessous et franchement de nuit avec un cheshire cela va beaucoup mieux que la journée car l'on ne voit vraiment que le secondaire le reste étant tout noir (il était bien un peu trop bas)
Ensuite un petit coup de laser pour bien l'orienter puis petit coup de vis sur le primaire. Je remis le cheshire dedans pour contrôler tout cela. L'alignement n'était pas parfait. J'essaye de mieux faire avec le cheshire mais là tout se barre (en gros j'ai pas encore bien identifié les différents miroirs dans la vision cheshire). Bref encore du taf et des coups de mains à demander aux astropotes.
Je veux voir ce que ça donne en essayant de collimater sur un étoile à 200x et là pareil figure incompréhensible (pour moi). Et merde je vais encore en embêter quelques uns à la prochaine sortie à Saucats.
Je reviens alors sur l'amas du canard Sauvage et j'avais quand même bien gagné en netteté d'image, étoiles bien ponctuels (et franchement ça fait plaisir).
Je reviens alors sur la nébuleuse de la Lyre qui était elle aussi bien nette et me permit de voir l'espace noir à l'intérieur de l'anneau (désolé Rigel, je ne sais pas comment on appelle cela).
Ensuite un petit tour sur Andromède, suivi de l'amas de la Chouette, double amas de persée, et enfin l'amas ouvert M52 (situé entre Cassiopée et Céphée).
Et merde il était déjà 0h30
, va falloir aller domir un peu (le temps de bacher mon tube et de renter mes oculaires au chaud).
Réveil pour 6h20, petit café pour ouvrir les yeux et me revoila sur mon téléscope.
Franchement quelle beauté cette nébuleuse d'Orion, je reste un bon 10 minutes dessus afin de profiter au maximum des ces ailes qui me portent bien loin.
Je file ensuite sur Jupiter pendant un bon 20 minutes qui me permit d'observer un de ses satellites passé derrière elle (il me semble mais je n'arrive pas à le retrouver sur Stellarium, à moins que ce ne soit Amalthée même si je doute pouvoir le discerner à 180x).
Malheureusement toutes ces bonnes choses ont une fin (même les belles nuits d'observation), il est déjà 7h15, le soleil reprend sa place dans les cieux, les étoiles disparaissent une à une.
La journée reprend ses droits, il faut lever ma fille pour l'emmené chez sa nounou, se préparer et retourner au boulot (avec à peu prés 5h de sommeil).
Alors à votre avis d'expert est-ce grave et contagieux?... Faut-il une période de sevrage?...
En tout cas merci à tous pour vos différents conseils et explications qui m'ont permit d'observer tant de belles choses cette nuit.
A très bientôt j'espère sous des cieux aussi propices que cette nuit
.