Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 26 Nov 2019, 08:41
Cette exoplanète ne devrait plus exister 4 novembre 2019
La théorie dit que cette exoplanète ne devrait plus exister. Pourtant, elle est bel et bien là. Elle a survécu à la phase géante rouge de son étoile. Et des astronomes expliquent aujourd'hui comment.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir.Crédit : Gamma Crucis, que l’on peut observer dans la constellation de la Croix du Sud, est une géante rouge. Tout comme HD 203949 autour de laquelle orbite une exoplanète qui ne devrait plus exister. Crédit : Naskies, Wikipédia
L'astérosismologie est la science qui s'intéresse aux modes de vibration des étoiles. Une manière d'en étudier la structure interne. Ainsi des chercheurs de l'université de Warwick (Royaume-Uni) se sont appuyés sur les données fournies par le satellite Tess de la Nasa – pour Transiting Exoplanet Survey Satelite – pour étudier une géante rouge baptisée HD 203949.
Pour voir l'intégralité de l'article : cliquez ICI.
Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 27 Nov 2019, 08:24
Voyager 2 perce des secrets de l’espace interstellaire 5 novembre 2019
En 2012, Voyager 1 a pénétré l'espace interstellaire. Une première pour un engin fabriqué par l'Homme. Fin 2018, Voyager 2 a suivi sa trace. Et les astronomes nous révèlent aujourd'hui ce que la sonde a pu observer depuis. Pas moins de 42 ans après son lancement !
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Les astronomes ont découvert que les interactions entre vents interstellaires et solaires étaient plus complexes que ce qu’ils avaient imaginé. Voyager 2 a par ailleurs observé une héliopause — c’est ainsi que les spécialistes nomment la limite de l’héliosphère — plus fine et nette — elle a été franchie en seulement une journée — que celle observée par Voyager 1. Peut-être parce que cette dernière s’est présentée du côté de l’héliopause au moment d’un maximum d’activité solaire. Crédit : Buddy_Nath, Pixabay License
Le 20 août 1977, la sonde Voyager 2 était lancée par une fusée Titan. C'était il y a plus de 42 ans. Et il y a un an tout juste, le 5 novembre 2018, elle devenait le second engin spatial fabriqué par l'Homme à franchir la limite de l'héliosphère. Cette région en forme de bulle allongée et placée sous l'influence du Soleil. À quelque 18 milliards de kilomètres de notre Terre, Voyager 2 pénétrait alors ce que l’on appelle l’espace interstellaire.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 28 Nov 2019, 10:11
Les mini-trous noirs existeraient bel et bien 5 novembre 2019
Les trous noirs. La théorie établie au début du XXe siècle en prévoit plusieurs types. Ils ont peu à peu été détectés par les astronomes. D'autres types, plus exotiques, restent encore hypothétiques. Mais des chercheurs pensent aujourd'hui détenir la preuve de l'existence de l'un d'entre eux : le mini-trou noir.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Des chercheurs de l’Université de l’Ohio (Etats-Unis) ont imaginé que des mini-trous noirs pourraient être détectés grâce à l’analyse des spectres de la lumière émise par leurs compagnons stellaires. Ici une vue d’artiste de celui qu’ils pensent avoir découvert à proximité d’une géante rouge. Crédit : Jason Shults, Ohio State University
Au centre des galaxies - y compris de notre Voie lactée -, il y a ce que les astronomes appellent des trous noirs supermassifs. Des monstres dont la masse peut dépasser un million de fois la masse de notre Soleil. En avril dernier, une équipe révélait la toute première image d'un tel objet, niché au cœur de la galaxie M87.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 29 Nov 2019, 10:44
Ces amas globulaires jeunes surprennent les astronomes 8 novembre 2019
Les amas globulaires sont réputés être des objets cosmiques particulièrement anciens. Formés tout au début de l'histoire de notre univers. Mais grâce à des données fournies par le télescope spatial Hubble, des astronomes en ont découvert des plus jeunes.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Cette image prise par le télescope spatial Hubble montre, en bleu, dévoile des amas globulaires jeunes — moins d’un milliard d’années — et en rouge, orange et blanc, le réseau filamenteux de gaz froid qui s’étend jusqu’aux confins de la galaxie géante située au centre de l’amas de Persée. Crédit : Université de Hong Kong
Les amas globulaires correspondent à des concentrations très denses d'étoiles en orbite autour des noyaux des galaxies. Notre seule Voie lactée en compte quelque 150. Et l'on en trouve de 10 à 20.000 autour des galaxies géantes situées au centre des amas de galaxies. Les astronomes supposent que ceux-ci se sont formés très tôt dans l'histoire de notre univers - dont l'âge est aujourd'hui estimé à 13,8 milliards d'années. En même temps que les premières galaxies.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Sam 30 Nov 2019, 18:30
Supernovae : nouvelles révélations sur leur explosion ! 9 novembre 2019
Alors qu'ils cherchaient à élaborer de nouvelles méthodes de propulsion hypersonique, des physiciens ont mis le doigt sur le mécanisme qui semble être à l'origine du déclenchement des explosions de supernovae de type 1a.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir.Crédit : Yucel Yilmaz, Adobe Stock Les ondes de combustion thermonucléaires qui se produisent dans les supernovae de type 1a et les ondes de combustion chimiques qui se produisent sur Terre sont contrôlées par les mêmes mécanismes physiques. Contrôler ce mécanisme pourrait aussi permettre d’accéder à des combustions plus propres à partir des mêmes carburants qu’aujourd’hui.
Les supernovae de type 1a sont aussi appelées supernovae thermonucléaires car leur explosion se produit par réaction thermonucléaire lorsque la densité de leur noyau atteint l'incroyable valeur de 1.000 tonnes par centimètre cube. En quelques secondes, la plus grande partie de la masse de l'étoile est éjectée dans une quantité d'énergie égale à celle émise par l'étoile durant toute sa vie.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 01 Déc 2019, 17:50
Pourquoi il n’y a pas de planète entre le Soleil et Mercure ? 9 novembre 2019
L'observation des exoplanètes laisse penser qu'il devrait exister au moins une autre planète entre Mercure et le Soleil. Ce n'est pas le cas mais la singularité étonnante du Système solaire a peut-être trouvé une explication en faisant intervenir vent solaire et migrations planétaires.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Une vue d'artiste, pas à l’échelle, du système solaire Crédit : Nasa
Il est bien connu qu'il existe une ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. On l'appelle même la ceinture principale parce que l'on connaît tout de même d'autres astéroïdes, ailleurs dans le Système solaire entre le Soleil et Jupiter. Il y a par exemple la famille des astéroïdes Aton sur des orbites elliptiques dont le demi grand axe est inférieur à celui de l'orbite de la Terre, bien qu'ils puissent très bien se retrouver à des distances supérieures à une unité astronomique (UA) sur une portion de leur orbite. Plus de 1.400 de ces petits corps célestes sont tombés à ce jour dans les filets tendus par les astronomes chasseurs d'astéroïdes.
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Et si l’univers n’était pas plat mais sphérique ? 10 novembre 2019
Il est généralement difficile de déterminer la forme d'un objet à l'intérieur duquel on se trouve. C'est le cas de notre univers. Mais observations, théories et modèles semblaient s'accorder à lui donner une forme plate. Jusqu'à ce que des chercheurs relèvent des données discordantes et envisagent que notre univers soit finalement sphérique.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. En astrophysique, on parle de phénomène de lentille gravitationnelle lorsque la lumière est déviée de sa trajectoire par un corps céleste très massif. Crédit : Hubble, Wikipedia, Domaine public
La théorie de l'inflation cosmique a été proposée il y a près de 40 ans. Elle imagine que notre univers a connu une brève, mais extrêmement brutale, phase d'expansion juste après le Big Bang. Et elle prédit de fait, un univers plat qui ressemble un peu à une feuille de papier et dans lequel deux rayons lumineux parallèles voyageraient ainsi indéfiniment. Une prédiction que les observations réalisées grâce au satellite Planck avaient semblé confirmer. Ce satellite, rappelons-le, avait pour mission de cartographier les variations d'intensité du fond diffus cosmologique, si minimes soient-elles.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 03 Déc 2019, 10:56
Pourquoi Mercure s’éloigne du Soleil ? 10 novembre 2019
Les planètes s'éloignent lentement du Soleil parce qu'il perd de la masse. C'est ce que dit la théorie. L'effet vient d'être mesuré avec précision en observant les mouvements de la sonde Messenger autour de Mercure. Depuis l'apparition de l'espèce humaine, nous sommes plus loin de quelques kilomètres...
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Une vue d'artiste de la sonde Messenger autour de Mercure. Le mouvement de la planète dans l'espace-temps autour du Soleil s'accompagne d'une précession du périhélie comme on peut le voir. Crédit : NASA's Goddard Space Flight Center
Depuis des décennies, les astrophysiciens tentent de dépasser la théorie de la relativité générale d'Einstein. En conservant un espace-temps courbe, ils modifient les équations gouvernant ses variations dans l'espace et dans le temps. Il peut en découler des violations du principe d'équivalence, comme celles que traque la mission Microscope du CNES ou encore des variations de la constante de Newton.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 04 Déc 2019, 10:18
Une magnifique et inégalée simulation de l’univers par ordinateur 11 novembre 2019
TNG50 est la simulation cosmologique à grande échelle la plus détaillée jamais obtenue par des astronomes. Elle leur permet d'étudier la formation des galaxies et leur évolution depuis le Big Bang. Elle révèle notamment la géométrie des gaz qui circulent autour des galaxies et comment ils influencent la structure desdites galaxies. Et vice versa.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Cette vidéo montre la formation et l’évolution d’une galaxie semblable à la galaxie d’Andromède selon la simulation TNG50. Après un début turbulent, la galaxie peut s’installer dans un état d’équilibre. Crédit : D. Nelson, the illustris TNG team
La simulation numérique est un outil indispensable aux astronomes. Pour ceux qui s'intéressent à la cosmologie et cherchent à élucider l'origine, la nature, la structure et l'évolution de notre univers, elle a tout de même ses limites. Des simulations détaillées peuvent être obtenues sur des volumes d'univers limités rendant les déductions statistiques aléatoires. Les simulations sur de grands volumes manquent quant à elles de précisions fines.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 05 Déc 2019, 14:56
Le flash de rayons X le plus puissant jamais observé 12 novembre 2019
À bord de la Station spatiale internationale, la mission Nicer a été le témoin, le 20 août dernier, d'un flash de rayons X d'une exceptionnelle intensité. Un flash issu d'un pulsar situé à quelque 11.000 années-lumière de notre Terre. Et qui, en 20 secondes seulement, a émis autant d'énergie que notre Soleil en 10 jours !
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Ici, une animation figurant le flash de rayons X observé par Nicer. Crédit : Chris Smith, Goddard space flight center, Nasa
La mission de Nicer - l'acronyme pour Neutron Star Interior Composition Explorer - est d'étudier la structure interne des étoiles à neutrons. Comment ? En mesurant le rayonnement X émis par ce type d'étoiles. Les astronomes de la Nasa rapportent aujourd'hui que le spectroscope installé à bord de la station spatiale internationale (ISS) a justement enregistré un événement rare. C'était le 20 août dernier. Le flash de rayons X le plus intense qu'il ait jamais observé.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 06 Déc 2019, 15:18
Fin du mystère des trous noirs trop massifs pour exister ? 13 novembre 2019
Les masses des trous noirs ayant produit les ondes gravitationnelles détectées par Ligo et Virgo sont parfois anormalement élevées eu égard aux modèles de formation classique des trous noirs binaires. D'autres scénarios sont envisagés dont un faisant intervenir les trous noirs supermassifs.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Des simulations numériques montrant les 10 fusions de trous noirs détectées par Ligo et Virgo. Crédit : Teresita Ramirez, Geoffrey Lovelace, SXS Collaboration, Ligo Virgo Collaboration.
Il existe une énigme persistante depuis la détection de GW150914, la première source ayant produit une onde gravitationnelle directement mise en évidence sur Terre grâce au Laser Interferometer Gravitational-wave Observatory (Ligo). L'analyse du signal a montré que l'onde résultait de la collision accompagnée d'une fusion de deux trous noirs formant un système binaire avec, en ce qui concerne les estimations les plus probables des masses des deux trous noirs, respectivement 29 et 36 masses solaires. Or, les rares trous noirs stellaires détectés ne dépassent pas les 15 masses solaires et l'on ne comprend donc pas très bien comment ces astres compacts ont pu se former.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Sam 07 Déc 2019, 16:59
Une nouvelle méthode pour mesurer la gravité 15 novembre 2019
Des chercheurs ont mis au point une méthode révolutionnaire pour mesurer la gravité, en utilisant des atomes de césium « suspendus » dans un état quantique. On pourrait ainsi fabriquer de petits appareils portatifs, et même tester des théories physiques comme le principe d'équivalence d'Einstein.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. En état de superposition quantique, les atomes de césium sont légèrement décalés l’un par rapport à l’autre (points bleus reliés par une bande blanche). En mesurant la différence d’oscillation entre les deux, on peut mesurer la gravité. Crédit : Sarah Davis
Des chercheurs de l'université de Berkeley en Californie à viennent de trouver une nouvelle façon de mesurer la gravité : détecter les différences entre deux atomes de césium flottants dans l'air. Traditionnellement, la gravité terrestre est mesurée en observant la vitesse de chute des atomes à l'intérieur de tubes. Malheureusement, ces longs tubes de plusieurs mètres de long sont difficiles à manipuler et des interférences telles que des champs magnétiques parasites peuvent perturber les mesures.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 08 Déc 2019, 17:39
Mars : les fluctuations de l’oxygène décontenancent la Nasa 16 novembre 2019
Grâce à son rover Curiosity, la Nasa a pu suivre, pour la toute première fois, l'évolution de la composition de l'atmosphère martienne au fil des saisons. Mais les données recueillies laissent les astronomes perplexes. Elles révèlent des fluctuations inattendues de l'oxygène au-dessus du cratère Gale.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Plusieurs observations montrent des taux d’oxygène dans l’atmosphère martienne supérieurs à ceux prédits par la théorie, surtout au printemps et en été. Crédit : Melissa Trainer et Dan Gallagher, Nasa Goddard
« La première fois que nous avons eu les données sous les yeux, nous avons été estomaqués », raconte Sushil Atreya, chercheur à l'université du Michigan (États-Unis). Et les données, dont il est question ici, sont celles transmises par un instrument du rover de la Nasa, Curiosity. Depuis trois années martiennes - soit presque six années terrestres -, il enregistre les variations de la composition de l'atmosphère au-dessus de la surface du cratère Gale.
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Soleil : de gigantesques éruptions solaires d’ici 100 ans ? 18 novembre 2019
Les éruptions de notre Soleil et les super-éruptions se déroulant sur une autre étoile (KIC 9655129) pourraient avoir bien plus de points communs que prévu. Les processus à l'origine seraient en effet les mêmes. Si des super-éruptions venaient à se produire sur notre Soleil, elles pourraient être mille fois plus puissantes que les éruptions les plus redoutables jamais enregistrées. Et, bien sûr, elles seraient dévastatrices pour notre monde, dépendant des réseaux électriques et des satellites.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Gros plan sur une éruption solaire observée par le satellite SDO le 31 août 2012. Crédit : Nasa, DFSC, SDO
Le Soleil pourrait-il produire des éruptions très violentes qui seraient des centaines, voire des milliers de fois plus redoutables que les plus puissantes observées lors de ses derniers cycles d'activité de 11 ans ? Les astronomes aimeraient beaucoup le savoir car, en effet, un tél événement aurait, à n'en pas douter, de graves conséquences sur nos sociétés (ultra)connectées et très dépendantes de l'électricité. Outre que les astronautes devraient alors s'enfuir au plus vite – ou du moins se mettre à l'abri –, nombre de satellites – et ils sont de plus en plus nombreux en orbite – seront endommagés ou anéantis.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 10 Déc 2019, 08:23
21.433 astéroïdes menacent la Terre ! 18 novembre 2019
Les 26 et 27 novembre prochains, les ministres responsables des affaires spatiales des 22 États membres de l'Agence spatiale européenne se réuniront à Séville, en Espagne. Ensemble, ils décideront du niveau de ressources et de la répartition du budget dédiés aux activités et programmes spatiaux de l'ESA pour les années à venir. En attente d'un feu vert, citons la mission Hera de défense planétaire dont l'objectif est de participer à un test de déviation avec la Nasa dans le cadre de la mission Dart.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Le timeline de la mission Héra. Crédit : ESA
Héra est un petit satellite qui doit mesurer le « résultat de l'impact de la mission Dart de la NASA avec une grande précision afin de produire les connaissances les plus précises possibles dès la première démonstration d'une technologie de déflexion d'astéroïdes », explique Patrick Michel, directeur de recherche au CNRS à l'Observatoire de la Côte d'Azur, lequel a la responsabilité scientifique de la mission.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 11 Déc 2019, 10:09
Encelade : fin du mystère des rayures de tigre sur la lune glacée 18 novembre 2019
Encelade, c'est une petite lune glacée qui tourne autour de Saturne. Et elle intéresse tout particulièrement les astronomes. Car ils imaginent pouvoir y trouver des traces de vie extraterrestre. Mais aujourd'hui, ce sont les fameuses rayures de tigre que l'on peut observer du côté de son pôle sud qui font la une. Les chercheurs pensent leur avoir enfin trouvé une explication.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. En 2006, des astronomes avaient suggéré que les rayures de tigre s’étaient initialement formées ailleurs et avaient ensuite migré vers le pôle sud à la faveur de l’apparition d’un point chaud créant une bulle de faible densité. La proposition d’aujourd’hui semble plus satisfaisante. Crédit : Nasa, Esa, JPL, SSI, Cassini Imaging Team
Depuis quelques années, les astronomes à la recherche de traces de possible vie extraterrestre s'intéressent de près à Encelade, la lune glacée de Saturne. Les données recueillies par la mission Cassini suggèrent en effet la présence d'un océan d'eau liquide sous l'épaisse couche de glace qui couvre son pôle sud. Et en 2005, la mission de la Nasa a photographié d'énormes jets de glace d'eau et de vapeur émanant de quatre immenses crevasses parallèles observées dans la région. Des chercheurs y ont même découvert des indices de présence de molécules organiques.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 13 Déc 2019, 09:43
Encore un nouvel état de la matière 19 novembre 2019
En 1972, Leon Cooper, physicien à l'université de Brown (États-Unis), a été récompensé par le prestigieux prix Nobel pour sa description du rôle des paires de Cooper dans le phénomène de supraconductivité. Et d'autres chercheurs de la même université viennent de mettre à jour un nouvel état de la matière basé sur ces mêmes paires de Cooper.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Au microscope électronique à balayage, le matériau supraconducteur utilisé dans l’expérience menée par les physiciens de l’université de Brown (États-Unis). Crédit : Valles lab, université de Brown
L'existence de ce que les physiciens appellent des paires de Cooper a été postulée dans les années 1950, pour expliquer le phénomène de supraconductivité. En effet, la théorie veut qu'une paire de Cooper soit constituée de deux électrons, des fermions de spin ½ soumis au principe d'exclusion de Pauli. Ainsi réunis, ils forment une quasi-particule de type boson. Une quasi-particule de spin entier et donc susceptible de coordonner ses mouvements avec d'autres paires semblables de manière à réduire la résistance d'un matériau à zéro.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 15 Déc 2019, 11:11
Neptune : Hubble révèle la curieuse « danse d’évitement » de deux lunes 19 novembre 2019
Naïade et Thalassa sont deux lunes découvertes en 1989 lors de la mission Voyager. Les observations de Hubble montrent maintenant qu'elles effectuent un ballet étonnant, s'évitant l'une l'autre en quelque sorte, en étant sur des orbites stabilisées par des effets de résonance gravitationnelle.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Cette image a été obtenue en combinant des observations faites par le télescope Hubble. On a représenté les orbites de plusieurs des lunes de Neptune comme Protée (Proteus), Galathée (Galatea) et Thalassa. La saga des lunes de Neptune a commencé avec la découverte de Triton par William Lassell, le 10 octobre 1846, seulement 17 jours après la première observation de Neptune. La seconde lune découverte fut Néréide, en 1949, grâce à l’astronome néerlandais Gerard Kuiper. L'analyse des photographies transmises par Voyager 2 en 1989 permit de découvrir cinq nouveaux satellites : Naïade, Thalassa, Despina, Galatée et Protée. Crédit : Mark Showalter, Seti Institute
En 1989, la sonde Voyager 2 avait permis d'observer plusieurs des lunes de Neptune déjà connues de l'Humanité, ainsi que les arcs de matière confinée gravitationnellement de la géante, les fameux anneaux de Neptune codécouverts en 1984 sur Terre par André Brahic à l'occasion d'une occultation d'étoile. Ce fut aussi l'occasion de découvrir d'autres lunes de Neptune, en particulier Naïade. On ne l'avait pas détecté auparavant car ce petit corps céleste d'environ 100 km de diamètre est si peu brillant, qu'il était jusqu'ici resté noyé dans la lumière de Neptune pour les télescopes terrestres.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 17 Déc 2019, 14:47
C’est confirmé : de la vapeur d’eau jaillit d’Europe, une lune potentiellement habitable 21 novembre 2019
Pour la première fois, de l'eau à l'état de vapeur a été détectée autour d'Europe, la lune glacée de Jupiter avec un océan global recouvert d'une banquise. Cette vapeur ne semble pouvoir exister qu'en raison de la présence de geysers.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Une vue d’artiste des geysers sur Europe. On voit aussi, en orange, la lune volcanique de Jupiter, Io, et en noir sur la géante gazeuse, son ombre. Crédit : Nasa, Esa et G. Bacon (STScl)
Il y a 410 ans, en mars 1610, Galilée réalisa que les points lumineux en mouvement qu'il avait découverts autour de Jupiter, quelques mois auparavant avec sa lunette astronomique, devaient être les équivalents de notre Lune pour la Terre. Ces mondes, couramment appelés des lunes galiléennes, avaient été découverts indépendamment, au même moment, par l'astronome allemand Simon Marius. Il leur a donné leurs noms actuels, dérivés des amantes de Zeus, à la suggestion de Johannes Kepler. Il s'agit donc de Io, Europe, Ganymède et Callisto dans l'ordre de la distance croissante à Jupiter.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 18 Déc 2019, 11:49
La première carte de Titan, la plus grande lune de Saturne 23 novembre 2019
En combinant les données de plusieurs instruments de la sonde Cassini, capables de percer l'atmosphère de Titan, une équipe de planétologues vient de livrer la première carte géomorphologique globale de la lune principale de Saturne.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir.Crédit : Vadimsadovski, Adobe Stock
La mission Cassini a été déterminante pour faire un bond de géant dans notre connaissance de Titan, la mythique lune de Saturne qui faisait rêver l'exobiologiste Carl Sagan. Bien que la sonde de la Nasa ait disparu dans les couches raréfiées ou denses de l'atmosphère de Saturne et que le module Huygens, qui s'est posé sur Titan, sera peut-être un jour récupéré par des colons du Système solaire pour rejoindre un musée de l'histoire de l'astronautique sur Terre, leurs héritages sont bien vivants. Les planétologues continuent d'analyser et d'utiliser les données que ces machines nous ont livrées.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 19 Déc 2019, 11:51
La Nasa découvre des sucres indispensables à la vie dans des météorites 24 novembre 2019
Le ribose est un sucre qui permet la fabrication de l'ARN et l'ADN. On ne l'avait encore jamais découvert dans des météorites et c'est maintenant chose faite. Cela renforce l'idée que les briques de la Vie sont originairement venues de l'espace, permettant ensuite son apparition sur Terre.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Ceci est un modèle de la structure moléculaire du ribose avec un fragment de la météorite de Murchison. La ribose et d'autres sucres ont été trouvés dans cette météorite. Crédit : Yoshihiro Furukawa
L'invention du spectromètre de masse par Francis Aston en 1919 (qui trie et identifie les ions en fonction de leur masse et de leur charge électrique), qui s'appuyait sur des réalisations précédentes de Wilhelm Wien et J.J. Thomson, a permis aux géologues et aux géophysiciens de plonger dans les entrailles des roches pour en déduire leurs compositions et leurs âges. Les chimistes leur emboîtèrent le pas et se lancèrent dans la détection de molécules organiques de sorte qu'à partir de 1958, la spectrométrie de masse commença à repérer des acides aminés et même des peptides.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 20 Déc 2019, 18:24
Le sursaut gamma le plus puissant jamais découvert dans l’univers 24 novembre 2019
Les sursauts gamma sont les explosions les plus puissantes que l'on puisse observer dans notre univers. Ce n'est pas une nouveauté. Mais aujourd'hui, des astronomes annoncent avoir enregistré des sursauts gamma d'une énergie record.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Des astronomes ont enregistrés les rayons gamma les plus énergétiques jamais issus de sursauts gamma. Crédit : Korn V., Adobe Stock
Environ une fois par jour, quelque part dans notre univers, se produit ce que les astronomes appellent un sursaut gamma. Un flash de photons très bref, mais extrêmement énergétique. Les chercheurs pensent que ces flashs trahissent la naissance cataclysmique d'un trou noir suite à des collisions d'étoiles à neutrons ou à des explosions de supernova. Les sursauts gamma sont les explosions les plus puissantes que les astronomes connaissent. Ils libèrent généralement plus d'énergie en quelques secondes que notre Soleil durant toute sa vie.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Sam 21 Déc 2019, 09:58
L’étoile à neutrons de la supernova 1987A enfin retrouvée ? 26 novembre 2019
L'étude de la supernova 1987A a permis aux astronomes d'affiner leurs théories sur la fin de vie des étoiles. Mais, en 30 ans d'observations, ils n'avaient jamais pu observer l'étoile à neutrons résultant de cette explosion. Grâce à des images d'une incroyable netteté, il semblerait que ce soit désormais chose faite.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Un zoom sur les restes de la supernova 1987A. Dans la boucle bleue, à droite du centre, la possible localisation de l’étoile à neutrons résultante. Crédit : Cigan et al., Université de Cardiff
Le 23 février 1987, la supernova 1987A (SN 1987A) est apparue aux yeux des astronomes qui observaient alors le ciel de l'hémisphère sud. Son origine : notre galaxie voisine, le Grand nuage de Magellan, à quelque 160.000 années-lumière de notre Terre. Sa luminosité a atteint un maximum quelques mois plus tard avant de décliner peu à peu. Une formidable occasion pour les chercheurs d'en apprendre un peu plus sur la fin de vie des étoiles.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 22 Déc 2019, 16:20
Trois trous noirs supermassifs sur le point de fusionner au centre de cette galaxie 27 novembre 2019
De nouvelles observations montrent que la galaxie irrégulière NGC 6240 ne contient pas deux mais trois trous noirs supermassifs, ce qui ne s'était jamais vu encore. Ce phénomène est porteur d'informations sur la croissance des galaxies.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. La galaxie irrégulière NGC 6240. De nouvelles observations montrent qu'elle abrite non pas deux mais trois trous noirs supermassifs en son noyau. Le trou noir nord (N) est actif et était connu auparavant. La nouvelle image agrandie à haute résolution spatiale montre que la composante sud consiste en deux trous noirs supermassifs (S1 et S2). La couleur verte indique la distribution du gaz ionisé par le rayonnement entourant les trous noirs. La longueur de la barre blanche correspond à 1.000 années-lumière. Crédit : P Weilbacher (AIP), Nasa, ESA, the Hubble Heritage (STScI-Aura), ESA-Hubble Collaboration, et A Evans (University of Virginia, Charlottesville-NRAO-Stony Brook University)
Comme nous l'expliquait récemment l'astrophysicien Romain Teyssier, il est désormais admis que le processus principal à l'origine de la croissance des galaxies et des trous noirs supermassifs fait intervenir des courants froids d'hydrogène et d'hélium qui semblent canalisés par des filaments de matière noire.
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La Grande Tache Rouge de Jupiter ne va pas disparaître 27 novembre 2019
La Grande Tache rouge de Jupiter n'est ni plus ni moins que la tempête la plus puissante connue dans notre Système solaire. Mais, au printemps dernier, des observations ont laissé croire à sa prochaine disparition. Des simulations numériques se veulent aujourd'hui rassurantes. La fameuse tache a encore de belles années devant elle.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Gros plan sur la Grande Tache Rouge de Jupiter photographiée par Juno le 10 juillet. L’image brute a été traitée par Seán Doran et Gerald Eichstädt. Crédit : Nasa, JPL-Caltech, SwRI, MSSS, Gerald Eichstädt, Seán Doran
Au printemps dernier, des astronomes ont noté des changements « jamais vus » du côté de la Grande Tache rouge de Jupiter. Des sortes de longs crochets qui semblaient, un à un, se détacher de l'anticyclone géant. Des observations confirmées par la sonde de la Nasa, Juno, qui a renvoyé des images de « flocons » rouges de 100.000 kilomètres de diamètre s'arrachant de la fameuse tache.
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