Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 07 Aoû 2020, 14:21
Vénus aurait au moins 37 volcans actifs en éruption 5 juillet 2020
En modélisant sur ordinateur la formation de zones volcaniques sur Vénus, appelées des coronae, un groupe de planétologues est arrivé à une intéressante conclusion en étudiant les images radar de 37 de ces structures. Les simulations suggèrent que leurs formes impliquent qu'elles sont récentes et peut-être encore, le lieu d'éruptions aujourd'hui.
Cliquez sur l'image pour agrandir l’image. Image radar de Fotla Corona obtenue par la sonde Magella en janvier 1991. La région de Fotla présente une variété de structures d'origine tectonique avec un réseau assez complexe de fractures et un ensemble de dômes volcaniques. Crédit : NASA
De nombreux passionnés de volcanologie rêvent sans doute d'admirer les éruptions volcaniques sur Io, la lune de Jupiter. Sans doute aussi, pensent-ils au temps où les volcans martiens et lunaires étaient, eux aussi, actifs et après-tout, nous ne sommes pas certains que certains d'entre eux ne puissent pas reprendre vie sous les yeux de l'humanité.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 12 Aoû 2020, 19:07
L’étrange anomalie magnétique de l’Atlantique sud, le début d’une inversion magnétique ? 22 juillet 2020
Une inversion magnétique des pôles de la Terre est-elle imminente ? Peut-être que oui... ou peut-être que non. Pour tenter de le savoir des paléomagnéticiens ont fouillé les archives des roches volcaniques de 34 éruptions passées sur l'île Sainte-Hélène, au cœur de l'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud.
Cliquez sur l'image pour voir le film. La bande-annonce de Fusion, le film catastrophe de science-fiction britanno-américain. Crédit : Films Exclu
Le phénomène d'inversion des pôles fascine et ce d'autant plus qu'il implique un fort affaiblissement temporaire de l'intensité du bouclier magnétique terrestre. Pourtant, les inversions magnétiques dont on a découvert l’existence il y a plus d’un siècle se sont produites de nombreuses fois dans l'histoire de la Terre et il n'existe aucune preuve convaincante que cela ait, à chaque fois, profondément modifié le climat ou la biosphère. Rien de vraiment particulier ne semble arriver au moment où le champ magnétique de la Planète bleue est au plus faible, au moins tant que cela reste très temporaire à l'échelle géologique, qui compte comme unité de temps le million d'années. Heureusement donc, Fusion, le film catastrophe de science-fiction britanno-américain réalisé par Jon Amiel et sorti en 2003, est destiné à rester sur les écrans.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 13 Aoû 2020, 19:10
Des images exceptionnelles du Soleil révèlent de minuscules « feux de camps » à sa surface 22 juillet 2020
La sonde Solar Orbiter vient d'acquérir ses premières images du Soleil. Dans ces longueurs d'ondes, avec ce niveau de résolution et de clarté, elles sont tout simplement les plus précises et les plus fines jamais obtenues de la surface du Soleil. Cette capacité inédite d'observer le Soleil d'aussi près promet un bond spectaculaire dans sa connaissance. Les explications d'Anne Pacros, responsable des instruments scientifiques à bord du satellite.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Découvrez des images extraordinaires du soleil grâce à Solar Orbiter Les premières images du Solar Orbiter de l'ESA viennent d'être diffusées ! Elles révèlent le Soleil dans toute sa splendeur, en haute définition. Crédit : Futura – Explorer le monde / ESA
L'équipe scientifique de la mission Solar Orbiter de l'Agence spatiale européenne a présenté les premières données de la sonde. Partie de la Terre en février 2020, pour une mission inédite d'exploration et d'étude du Soleil d'une durée de sept à dix ans, Solar Orbiter a pour but de faire le lien entre ce qui se passe sur le Soleil et ce qui est transporté par le vent solaire, et de fournir une compréhension plus profonde de notre connaissance du Soleil et de son héliosphère interne.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 14 Aoû 2020, 11:59
Matière noire : Mond permettrait enfin de s’en passer pour expliquer le rayonnement fossile et former les premières galaxies 23 juillet 2020
L'alternative à la matière noire consistant à modifier les lois de la mécanique céleste de Newton, la théorie Mond, devient sans cesse plus crédible depuis ces dernières années. Ses principaux défauts, qui sont de ne pas être compatible avec la théorie de la relativité d'Einstein et surtout avec les caractéristiques du rayonnement fossile permettant de faire naître les galaxies, semblent enfin éliminés comme nous l'explique l'astrophysicien Benoît Famaey.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir.Vue à grande échelle de la simulation MareNostrum réalisée par le Projet Horizon. Les galaxies apparaissent comme des points, insérés dans un réseau de filaments chauds et de courants froids, visibles en bleu. L’Univers observable ressemble à cette simulation mais, pour faire naître les galaxies et ses structures, il faut avoir une théorie qui reproduit les caractéristiques du rayonnement fossile. Crédit : Projet Horizon, CEA
Le modèle standard de la physique des particules a fait l'objet de vérifications impressionnantes grâce aux collisions de protons menées au LHC. Pourtant, tous les physiciens des hautes énergies savent que ce modèle est incomplet et qu'il doit n'être que la forme que prend, à basses énergies, une théorie unifiée des forces. L'immense majorité des théories de ce genre prédisent l'existence de nouvelles particules qui pourraient se comporter comme les particules de matière noire invoquées pour rendre compte des mouvements des étoiles dans les galaxies et des galaxies dans les amas de galaxies. Ces particules de matière noire ne peuvent être des particules de matière ordinaire pour diverses raisons.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Sam 15 Aoû 2020, 18:30
Premier portrait d’une étoile comme le Soleil avec ses planètes ! 25 juillet 2020
L'instrument Sphere, installé au VLT de l'ESO à Paranal au Chili, a réussi un bel exploit technique et scientifique en acquérant la toute première image d'une jeune étoile de type Soleil accompagnée de deux exoplanètes géantes. Les explications de Jean-Luc Beuzit, concepteur de l'instrument et directeur du Laboratoire d'astrophysique de Marseille.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir.Sur cette image capturée par l’instrument Sphere du VLT de l’ESO figure l’étoile TYC 8998-760-1 entourée de deux exoplanètes géantes. C’est la toute première fois que les astronomes parviennent à observer directement plus d’une planète en orbite autour d’une étoile semblable au Soleil. Cette image a été acquise au moyen d’un coronographe. Ce dispositif permet de bloquer la lumière en provenance de la jeune étoile de type Soleil (située dans l’angle supérieur gauche), et donc de détecter la présence de planètes de luminosité moindre. Les anneaux brillants et foncés qui couvrent la surface de l’étoile sont des artéfacts optiques. Les deux planètes figurent sous l’aspect de deux points brillants situés l’un au centre, l’autre dans l’angle inférieur droit de l’image. Crédit : Projet Horizon, CEA
Une équipe de scientifiques, utilisant l'instrument Sphere, installé sur le Very Large Telescope (VLT) de l'European Southern Observatory (ESO) depuis 2014, a acquis la toute première image d'une jeune étoile de type Soleil accompagnée de deux exoplanètes géantes grâce à des méthodes de détection directe. C'est aussi la première fois que des astronomes observent de manière directe plus d'une planète en orbite autour d'une étoile semblable au Soleil ! Il faut savoir que l'imagerie directe de deux ou plusieurs exoplanètes orbitant autour de la même étoile est encore plus rare. Seuls deux systèmes de ce type ont fait l'objet d'observations directes à ce jour mais autour d'étoiles nettement différentes de notre Soleil.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 16 Aoû 2020, 18:23
Astronomie : ils ont retrouvé un « monde perdu » ! 26 juillet 2020
Au 1er juillet 2020, plus de 4.200 exoplanètes avaient été confirmées. Plusieurs milliers d'autres sont en attente de confirmation. C'est dans ce contexte que des chercheurs annoncent aujourd'hui avoir retrouvé un « monde perdu ». Une exoplanète dont l'existence n'avait pas pu être confirmée depuis sa première observation en 2018.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Des chercheurs de l’université de Warwick (Royaume-Uni) ont retrouvé un « monde perdu », une exoplanète dont l’existence n’avait pas pu être confirmée jusqu’ici. Crédit : Pict Rider, Adobe Stock
On l'appelle NGTS-11b. Elle orbite autour d'une étoile située à quelque 620 années-lumière de notre Terre. Elle se trouve cinq fois plus près de son soleil que notre Planète du sien. C'est ainsi que les astronomes de l’université de Warwick (Royaume-Uni) décrivent, dans une première approche, l'exoplanète qu'ils viennent de retrouver parmi un catalogue de ce que les chercheurs nomment des « mondes perdus ».
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Saturne : Hubble voit des changements dans l’atmosphère de la planète aux anneaux 26 juillet 2020
Ce samedi 4 juillet 2020, le télescope spatial Hubble a saisi de nouvelles images de Saturne alors que la planète aux anneaux se trouvait à quelque 1.350 millions de kilomètres de la Terre. Et en plein été pour son hémisphère nord.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. C'est l'été dans l'hémisphère nord sur Saturne. De savoureux détails sur cette dernière image de Saturne par Hubble. Crédit : Nasa, ESA, A. Simon (Goddard Space Flight Center), M.H. Wong (University of California, Berkeley), and the OPAL Team
La Terre fait près de 30 tours autour du Soleil pendant que Saturne n'en fait qu'un seul. Et à chaque fois que notre Planète prend un tour à la planète aux anneaux, les astronomes en profitent pour pointer le télescope spatial Hubble dans sa direction. C'est ce qui s'est encore produit ce samedi 4 juillet 2020.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 18 Aoû 2020, 08:06
Des météorites dévoilent des astéroïdes magnétiques qui racontent une autre histoire du Système solaire 28 juillet 2020
Une nouvelle étude des fragments d'une espèce rare de météorite confirme ce dont on se doutait. Des planétésimaux partiellement fondus et générant des champs magnétiques à la façon du cœur de la Terre se sont formés au tout début de la naissance du Système solaire. Il faudra probablement revoir un peu l'histoire de cette naissance à la suite de cette découverte.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Un échantillon de la météorite de Weekeroo Station, une octaédrique en fer de type IIE. Exposition au Center for Meteorite Studies, Arizona State University, Tempe, Arizona, USA. Crédit : Daderot, DP
Le programme Apollo a permis à la cosmogonie du Système solaire de faire d'immenses progrès au cours des 50 dernières années, aidé par les avancées dans le domaine des méthodes de la cosmochimie et la montée en puissance des ordinateurs pour effectuer des simulations. Nous disposons également des observations concernant les disques protoplanétaires où naissent des exoplanètes pour faire de la cosmogonie comparée avec la naissance des autres systèmes planétaires dans la Voie lactée.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 19 Aoû 2020, 08:33
En vidéo : 15 choses à savoir sur Mars 29 juillet 2020
Alors que trois missions sont actuellement en route vers Mars, nous vous proposons d'en apprendre un peu plus au sujet de notre voisine la Planète rouge.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Alors que 3 missions sont actuellement en route vers Mars, nous vous proposons d'en apprendre un peu plus au sujet de la planète rouge. Voici 15 choses à savoir sur Mars. Crédit : Futura, YouTube
Mars la Rouge captivait déjà le public bien avant la publication du roman éponyme de Kim Stanley Robinson en 1992. Les premières traces enregistrées de son observation remontent à 1534 avant notre ère, alors que les astronomes égyptiens tournaient leurs yeux vers le ciel. En 1877, l'Italien Giovanni Schiaparelli décrivait pour la première fois des canaux à la surface de la planète, enflammant l'imaginaire collectif et amenant de nombreuses personnes à postuler que ceux-ci étaient le travail d'une civilisation intelligente. Les canaux se révéleront n'être au final rien d'autre qu'une illusion d'optique.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 20 Aoû 2020, 07:25
Un mystérieux nuage allongé apparaît dans le ciel de Mars 30 juillet 2020
Un mystérieux nuage allongé est apparu à la surface de Mars. Son origine est encore inconnue mais, grâce à la sonde Mars Express, les chercheurs peuvent désormais l'étudier en images.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Ce nuage allongé apparaît tous les solstices du Sud sur Mars, à la saison hivernale. Crédit : ESA, GCP, UPV, EHU Bilbao
Ce n'est pas la première fois qu'un étrange nuage de forme allongée se manifeste à la surface de Mars. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette étonnante apparition n'est pas le fruit d'une activité volcanique. Atteignant jusqu'à 1.800 kilomètres de long, celui-ci a pu être capturé par la caméra de la sonde Mars Express, en orbite autour de la Planète rouge depuis plus de 16 ans.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 21 Aoû 2020, 07:25
Un trou de ver avalant un trou noir serait détectable par Ligo et Virgo 30 juillet 2020
Les trous de ver permettraient de voyager dans le temps et dans l'espace entre les étoiles, toutefois, il ne s'agit pour le moment que de simples solutions mathématiques des équations d'Einstein. Mais, ils pourraient être bientôt détectés via les ondes gravitationnelles que peuvent observer Ligo et Virgo.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Les trous de vers sont des solutions mathématiques des équations de la relativité générale d’Einstein mais sont-ils physiquement réels ? Crédit : Nasa, Nobel Foundation, Oren Jack Turner
La théorie de la relativité générale est plus que centenaire et, jusqu'à présent, elle continue de résister à tous les tests qu'on lui a fait passer dans l'espoir de montrer qu'elle était seulement une approximation d'une théorie relativiste plus fondamentale de la gravitation. Einstein, lui-même, pensait que le plus beau destin de sa théorie était de devenir une forme effective d'une telle théorie, destin qu'il avait fait subir à la théorie de Newton. C'est peut-être ce qui se cache derrière les derniers succès d'une formulation relativiste de la théorie Mond permettant de se passer de la matière noire ou bien encore, derrière l'accélération de l'expansion du cosmos observable, peut-être causée par une mystérieuse énergie noire.
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Sujet: Actualités spatiales (août) Sam 22 Aoû 2020, 17:03
Cet amas globulaire très ancien déchiqueté par la Voie Lactée nous apprend beaucoup de choses 2 août 2020
Les amas globulaires comptent parmi les structures les plus anciennes de notre Univers. En observant les restes de l'un de ces amas, déchiqueté par la Voie lactée il y a deux milliards d'années, des astronomes imaginent qu'il pourrait avoir existé une génération d'amas globulaires encore plus ancienne.
Cliquez sur l'image pour agrandir l’image. Une vue d’artiste du courant stellaire du Phénix étudié par les chercheurs de la Carnegie Institution (Etats-Unis). Crédit : Geraint F. Lewis, S5 Collaboration
Notre Univers est régulièrement le théâtre de phénomènes violents. Ce que les astronomes appellent les courants stellaires en constitue une preuve. Ils sont les restes d'anciens amas globulaires - ou d'anciennes galaxies - littéralement déchiquetés par la Voie lactée - ou une autre galaxie - et qui, depuis, orbite autour d'elle.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 23 Aoû 2020, 19:10
Rare : une galaxie au premier stade de l’évolution débusquée grâce l’IA 3 août 2020
Dans l'Univers d'aujourd'hui, on trouve essentiellement des galaxies matures. Mais la cosmologie prévoit qu'il existe aussi encore quelques galaxies dans leur premier stade d'évolution. Et, avec l'aide d'une intelligence artificielle, des chercheurs viennent justement de débusquer l'une d'entre elles.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Zoom sur HSC J1631+4426, la galaxie dont l’abondance en oxygène est la plus basse jamais observée. Crédit : NAOJ/HSC-SSP
Pour comprendre comment elles se forment, les astronomes ont besoin d'étudier les galaxies à différents stades de leur évolution. Malheureusement, dans l'Univers tel qu'il se présente aujourd'hui, la plupart ont atteint le stade de la maturité. Selon les principes de la cosmologie, toutefois, certaines galaxies pourraient encore en être au stade de la formation. Et c'est justement l'une de ces rares galaxies que des chercheurs de l’Institut national des sciences naturelles du Japon viennent de débusquer dans les données du télescope Subaru (Mauna Kea, Hawaï).
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Météorite : fin du mystère de l’origine des pallasites ? 3 août 2020
Représentant seulement 1 % des météorites tombant sur Terre, les pallasites fascinent par leur beauté avec des grains d'olivine pris dans une matrice métallique. On pensait qu'elles provenaient de l'interface manteau-noyau de petites planètes différenciées détruites par des collisions, mais de nouveaux résultats semblent bel et bien confirmer que l'on s'est trompé.
Cliquez sur l'image pour agrandir l’image.Crédit : L. Carion, carionmineraux.com La météorite Esquel est une pallasite trouvée en 1951 dans la province de Chubut en Argentine. Il s’agit de la plus belle des météorites constituée d’une trame de fer et de nickel dans laquelle se détachent des grains d’olivine.
Les météorites sont la mémoire de l'histoire du Système solaire. Certaines, comme celle de Gibeon, une météorite de fer constituée d'un alliage fer-nickel tombée sur Terre en Namibie, sont des fragments de cœurs de planétésimaux ou même d'embryons de planètes qui se sont différenciés chimiquement et minéralogiquement, tout comme la Terre lorsqu'elle a formé son manteau et son noyau.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 25 Aoû 2020, 15:42
Les vallées de Mars seraient l’œuvre des glaciers 7 août 2020
Les astronomes pensaient que les vallées qu'ils observent à la surface de Mars avaient été façonnées par des rivières coulant là il y a 3,8 milliards d'années. Mais de nouveaux travaux suggèrent finalement qu'elles sont, pour beaucoup, l'œuvre de glaciers.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Le réseau des vallées martiennes a été observé pour la première fois par Mariner 9, en 1972. Ces vallées ont rapidement été vues comme une preuve que de l’eau liquide avait pu couler sur Mars. Ici, Warrego Valles. Crédit : Nasa, JPL-Caltech, Arizona State University
Par le passé, Mars était une planète chaude et humide. À la surface de laquelle de l'eau liquide devait couler librement. C'est l'hypothèse admise par les astronomes depuis une quarantaine d'années déjà. Pourtant des chercheurs de l’université de Colombie-Britannique (Canada) avancent aujourd'hui que les vallées observées sur la Planète rouge n'ont pas aussi largement été creusées par un réseau de rivières. Mais plutôt par une eau ruisselant sous de vastes glaciers.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 27 Aoû 2020, 11:36
Jupiter : des orages comme on n’en a jamais vu ailleurs 7 août 2020
Par le passé, des sondes avaient déjà observé de puissants éclairs zébrant l'atmosphère de Jupiter. Mais cette fois, les instruments de Juno (Nasa) révèlent que le phénomène peut aussi se produire de manière plus fréquente, moins intense et moins profonde. Et qu'il produit alors des grêlons d'ammoniac qui semblent jouer un rôle clé dans la dynamique atmosphérique de la planète.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Cette image illustre les données recueillies par la sonde Juno (Nasa). Elle montre des éclairs peu profonds sur le côté sombre de Jupiter. Crédit : Nasa, JPL-Caltech, SwRI, MSSS, Gerald Eichstädt, Heidi N.Becker, Koji Kuramura
En 1979, la sonde Voyager (Nasa) observait pour la première fois des éclairs s'abattant sur Jupiter. Les missions qui lui ont succédé ont, elles aussi, été les témoins de ces points lumineux sur les sommets des nuages. Laissant penser que ces éclairs proviennent de nuages d'eau profondément enfouis dans l'atmosphère de la planète géante. Mais aujourd'hui, la sonde Juno, de la Nasa, nous raconte une histoire différente.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 28 Aoû 2020, 12:05
Il existe probablement de nombreux systèmes planétaires comptant jusqu’à 7 planètes comme la Terre 8 août 2020
Dans notre Système solaire, il n'y a -- a priori -- qu'une seule planète habitable : la Terre. Mais des chercheurs avancent aujourd'hui que d'autres étoiles pourraient héberger jusqu'à sept exoterres... en l'absence de planète géante.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Une étoile pourrait héberger jusqu’à 7 exoterres. Crédit : ustas, Adobe Stock
Combien d'exoterres peut-on s'attendre à trouver autour d'une étoile ? C'est en observant le système planétaire de Trappist-1 que les astronomes de l’université de Californie à Riverside (États-Unis) se sont posé la question. Dans la zone habitable de la naine rouge, située à quelque 39 années-lumière de notre Terre, en effet, orbitent trois planètes semblables, en masse et en taille, à la nôtre.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Sam 29 Aoû 2020, 19:36
Voilà ce qu’il se passe quand un trou noir ne « fonctionne » pas 9 août 2020
Les astronomes estiment que les trous noirs supermassifs jouent un rôle fondamental dans la régulation de la formation des étoiles. Et ils en apportent aujourd'hui la preuve avec un amas de galaxies qui forment des étoiles de manière frénétique. Un amas de galaxies dont le trou noir supermassif central manque de carburant.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Lorsque l’activité d’un trou noir supermassif au cœur de la galaxie centrale d’un amas diminue, l’amas se met à former des étoiles en grande quantité. Crédit : Chandra X-ray Observatory, YouTube
Les amas de galaxies sont les plus grandes structures connues de notre Univers. Pour ces amas, les trous noirs supermassifs qui se trouvent au cœur de leur galaxie centrale sont de véritables sources d'énergie. Mais que se passe-t-il alors lorsque ces trous noirs deviennent inactifs ? C'est la question que des chercheurs se sont posée. Et grâce notamment à des données fournies par l'observatoire de rayons x Chandra (Nasa), ils apportent aujourd'hui une réponse.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 30 Aoû 2020, 16:15
Hubble profite d’une éclipse de Lune pour apprendre à chercher la vie extraterrestre 10 août 2020
Étonnant mais astucieux ! Des astronomes ont utilisé la Lune, comme miroir de la Terre, pour voir comment ils pourraient dans un futur proche détecter des biosignatures dans des atmosphères de planètes extrasolaires.
Cliquez sur l'image pour voir le film. La Nasa explique l’observation d’Hubble et son intérêt pour rechercher des biosignatures, voire des signes de vie, sur d’autres planètes que celles du Système solaire. Crédit : Nasa
Profitant d'une éclipse lunaire totale en janvier 2019, des astronomes ont utilisé le télescope spatial Hubble pour mesurer la quantité d'ozone dans l'atmosphère de notre Planète. Une observation qui peut paraître inutile sauf que la mesure de la quantité d'ozone n'était pas l'objectif des astronomes. Il s'agissait d'expérimenter une méthode pour chercher des preuves de vie, en détectant des biosignatures, sur des exoplanètes de type terrestre. Lors de cette observation inédite, Hubble a détecté l'empreinte spectrale de l'ozone. Avec l'oxygène, l'ozone est une des principales biosignatures qui pourraient indiquer la présence d'une forme de vie à la surface d'une planète. L'ozone contribue à protéger la vie sur Terre, en absorbant les rayons ultraviolets nocifs. En détectant de l'ozone sur d'autres planètes, il serait possible que celles-ci abritent également la vie.
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Un astéroïde de 150 km de rayon frappe la plus grand lune du système solaire 10 août 2020
Le plus grand cratère d'impact du Système solaire pourrait bien avoir été découvert sur Ganymède, une lune de Jupiter. Ces traces se retrouvent sur une surface de pas moins de 7.800 km de rayon. Il aurait été causé par un astéroïde de 150 km de rayon s'abattant sur la planète à une vitesse de 20 km par seconde.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Les chercheurs de l’université de Kobe (Japon) ont simulé l’impact sur Ganymède d’un astéroïde de 150 km de rayon frappant le satellite à quelque 20 km/s. Crédit : Université de Kobe
Ganymède, c'est le satellite naturel le plus grand de notre Système solaire. Il est même plus grand que Mercure. Et lorsque les sondes Voyager à la fin des années 1970, puis Galileo - entre 1995 et 2003 - ont survolé cette lune de Jupiter, elles lui ont découvert des sillons. Des années plus tard, des chercheurs de l’université de Kobe (Japon) se sont repenchés sur ces données. Après une analyse précise de l'orientation et de la distribution de ces sillons, ils suggèrent qu'ils pourraient être les dernières traces d'un cratère géant.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 01 Sep 2020, 11:43
Des « blanètes » autour du trou noir géant au centre de la Voie Lactée ? 11 août 2020
On connaissait les « moonmoons », les lunes de lunes, et les « ploonètes », des satellites séparés de leurs planètes. Il va désormais falloir compter avec les « blanètes », des planètes qui orbitent autour de trous noirs supermassifs.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Des chercheurs japonais estiment que des « blanètes », semblables à nos planètes, peuvent orbiter au large de trous noirs supermassifs. Crédit : PatinyaS, Adobe Stock
Non, les astronomes de plusieurs universités japonaises responsables de cette étude n'étaient pas tous enrhumés au moment de rendre compte de leurs travaux. Lorsqu'ils parlent de « blanètes », c'est bien pour évoquer une forme particulière d'exoplanètes. Des exoplanètes qui, au lieu d'orbiter autour d'une étoile, tournent autour... d'un trou noir supermassif - un « black hole » pour les anglophones, d'où le « b » remplaçant le « p » de « planète ».
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 02 Sep 2020, 08:21
Cet homme à recréé le parfum de la Lune 11 août 2020
Quel peut bien être le parfum de la Lune ? À la demande de la Cité de l'Espace à Toulouse, un généticien de formation, « sculpteur d'arômes » comme il aime se définir, a reconstitué l'odeur énigmatique de l'astre de la nuit à partir de descriptions d'astronautes.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Le généticien et « sculpteur d'arômes » Michaël Moisseeff en pleine expérience dans son laboratoire à Montégut-Lauragais (près de Toulouse), le 29 juillet 2020. Crédit : Georges Gobet, AFP
Il n'a jamais revêtu de scaphandre ni été dans l'espace. Mais dans son laboratoire aux mille flacons près de Toulouse, le « sculpteur d'arômes » Michaël Moisseeff a reconstitué, à la demande de la Cité de l'espace, l'odeur... de la Lune. Chemise fleurie et cheveux blancs attachés, ce généticien de formation de 66 ans a consacré sa vie à décortiquer les mystères de l'odorat et à produire, à partir de molécules, toutes sortes de senteurs, fragrances et émanations.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 03 Sep 2020, 08:06
Les étoiles naissent dans des œufs 11 août 2020
C'est dans les nuages moléculaires que naissent les étoiles. Et pour en apprendre plus sur le processus, des astronomes ont observé le nuage de la constellation du Taureau. Les œufs stellaires qu'il cache, plus exactement. De manière à mieux comprendre comment un embryon stellaire se transforme en bébé étoile.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Cette image dans l’infrarouge lointain permet de localiser, dans le nuage moléculaire du Taureau, les œufs stellaires identifiés par les chercheurs de l’université du Maryland (États-Unis) avec Alma. Crédit : Alma (ESO, NAOJ, NRAO), Tokuda et al., ESA, Herschel
Au début, il n'y a qu'un nuage moléculaire. Puis celui-ci se fragmente. Les morceaux se condensent alors jusqu'à former potentiellement autant d'œufs stellaires. Des embryons desquels sortiront bientôt des étoiles. À l'aide d'Alma, le Grand réseau d'antennes millimétrique/submillimétrique de l'Atacama (Chili), des chercheurs ont justement recensé les œufs stellaires au sein de la constellation du Taureau.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 04 Sep 2020, 08:06
L’étoile à neutrons de la supernova de 1987 aurait bien été retrouvée par Alma 13 août 2020
Les supernovae sont des explosions d'étoiles temporairement aussi brillantes que des galaxies et visibles à des millions voire des milliards d'années-lumière. Leur étude permet de mieux comprendre l'évolution chimique des galaxies, et c'est pour cette raison que celle survenue très près de notre Voie lactée, en 1987, fait l'objet encore aujourd'hui de nombreuses études. De nouvelles observations avec Alma confortent la théorie impliquant que SN 1987A a dû produire une étoile à neutrons comme cadavre stellaire.
Cliquez sur l'image pour agrandir l’image. Des images Alma à très haute résolution ont révélé un « globule » chaud dans le noyau poussiéreux du reste de la supernova SN 1987A (encart), qui pourrait être l'emplacement de l'étoile à neutrons manquante. La couleur rouge montre de la poussière et du gaz froid au centre du reste de supernova, pris à des longueurs d'onde radio avec Alma. Les teintes vertes et bleues révèlent l'endroit où l'onde de choc en expansion de l'étoile explosée entre en collision avec un anneau de matière autour de la supernova. Le vert représente la lueur de la lumière visible, capturée par le télescope spatial Hubble de la Nasa. La couleur bleue révèle le gaz le plus chaud et est basée sur les données du télescope spatial à rayons X Chandra de la Nasa. Crédit : Alma (ESO, NAOJ, NRAO), P. Cigan et R. Indebetouw ; NRAO, AUI, NSF, B. Saxton ; Nasa, ESA
En février 1987, des yeux singuliers dont Homo sapiens venait juste de se doter, à savoir des détecteurs de neutrinos, révélaient que quelque chose de spectaculaire venait de se passer. Les astrophysiciens s'attendaient à ce genre de phénomène, une brusque bouffée de ces particules fantomatiques indiquant que le flux de neutrinos de hautes énergies arrivant sur Terre avait brusquement augmenté. Dans la nuit du 23 au 24 de ce mois de février, il devient rapidement clair qu'il était associé à l'apparition d'une supernova dans le Grand Nuage de Magellan, à environ 163.000 années-lumière de la Voie lactée, un événement inespéré dans la vie d'un astronome.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 06 Sep 2020, 07:45
Cérès : fin du mystère des taches blanches à la surface de la planète naine 14 août 2020
Depuis leur découverte, les taches claires à la surface de Cérès restaient mystérieuses sur leur origine. Une nouvelle étude, réalisée à partir de données de la sonde américaine Dawn, a permis d'éclaircir ce mystère.
Cliquez sur l'image pour agrandir l’image. Le cratère Occator et ses taches blanches. Crédit : Nasa, JPL-Caltech, Ucla, MPS, DLR, IDA
La planète naine Cérès, située entre Mars et Jupiter, est essentiellement constituée de roches et de glace, mais la question de la présence d'un liquide sous sa surface demeurait sans réponse jusqu'à présent. Aussi, on ne savait pas à quelle époque la planète naine aurait pu être géologiquement active. La sonde Dawn, qui a étudié Cérès de 2015 à 2018, a permis d'en apprendre plus sur ces deux points. Les résultats apparaissent dans une collection spéciale d'articles publiés par Nature Astronomy, Nature Geoscience et Nature Communications le 10 août.
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