Image du jour (2018 à 2020)

Les données d'image du télescope spatial Hubble, de l'observatoire européen austral et des petits télescopes de la planète Terre sont combinées dans ce magnifique portrait de la galaxie spirale, visible de face, Messier 61 (M61). À seulement 55 millions d'années-lumière de l’amas de galaxies de la Vierge, M61 est également connu sous le nom de NGC 4303. Elle est considérée comme un exemple de galaxie spirale barrée semblable à notre propre Voie Lactée.
Comme d'autres galaxies spirales, M61 comprend également des bras spiraux rapides, des bandes de poussière cosmiques, des régions de formation d’étoiles rosâtres et de jeunes amas d'étoiles bleues. Le noyau galactique brillant est décalé vers la gauche dans ce gros plan de 50.000 années-lumière.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

L'astronome Charles Messier a enregistré cet objet sous le n° 27 sur sa liste des objets qui ne sont pas des comètes. Alors, qu'est-ce que c'est ? Les astronomes du XXème siècle l'ont qualifié de nébuleuse planétaire… mais ce n'est pas non plus une planète. Messier 27 (M27) est aujourd'hui connu pour être un excellent exemple de nébuleuse par émission créée quand une étoile de type solaire n'a plus de carburant nucléaire dans son noyau. La nébuleuse prend forme lorsque les couches externes de l'étoile sont expulsées dans l'espace.
Connue sous le nom populaire de la nébuleuse de l'Haltère, le nuage de gaz interstellaire symétrique, d’un diamètre d’environ 2,5 années-lumière, est à environ 1.200 années-lumière de nous dans la constellation du Renard.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Cette image télescopique à grand champ regarde vers la constellation de Céphée et un ensemble visuel fascinant de nébuleuse à réflexion poussiéreuse NGC 7129 (à droite) et de l’amas d’étoiles ouvert NGC 7142. Les deux apparaissent séparés par un demi-degré dans le ciel, mais ils se situent à des distances assez différentes. Au premier plan, la nébuleuse poussiéreuse NGC 7129 se trouve à environ 3.000 années-lumière de distance, tandis que NGC 7142 se situe probablement à plus de 6.000 années-lumière.
En fait, les épais nuages de poussière du premier plan dans cette région rougissent la lumière de NGC 7142, ce qui complique les explorations astronomiques du groupe. Néanmoins, on pense que NGC 7142 est un amas d'étoiles ouvert plus ancien, alors que les brillantes étoiles de NGC 7129 sont peut-être âgées de quelques millions d'années. Les formes révélatrices du croissant rougeâtre autour du NGC 7129 sont associées à des jets énergiques s'échappant des étoiles naissantes.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Peu de vues cosmiques excitent autant l'imagination que la nébuleuse d'Orion (M42), une immense pouponnière stellaire à environ 1.500 années-lumière de nous. Cette image infrarouge du télescope spatial Spitzer, couvrant environ 40 années-lumière, a été construite avec les données prévues pour surveiller et recenser les nouvelles étoiles et systèmes stellaires potentiels. Les jeunes étoiles d'Orion sont âgées de seulement 1 million d'années environ, comparées au Soleil qui accuse 4,6 milliards d'années.
Lancé en orbite autour du Soleil le 25 août 2003, le liquide de refroidissement à l'hélium liquide de Spitzer s'est épuisé en mai 2009. Le télescope spatial infrarouge continue de fonctionner, mais sa mission devrait se terminer le 30 janvier 2020. Enregistrée en 2010, cette vue en fausses couleurs est à partir de deux canaux qui restent sensibles à la lumière infrarouge aux températures de fonctionnement plus élevées de Spitzer

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Avez-vous déjà vu l'amas des Pléiades ? Si oui, vous ne l'avez probablement jamais vu aussi poussiéreuse que dans l'image ci-dessus. Sûrement l'amas d'étoiles le plus célèbre dans le ciel, les étoiles brillantes des Pléiades peuvent être vues sans jumelles, même au cœur des villes polluées par la lumière.
Cependant, il faut un site sombre pour faire une longue exposition afin de capter le nuage de poussière entourant l'amas des Pléiades. Il a fallu 12 heures de pose pour cette image qui couvre une zone de ciel de plusieurs fois la taille de la pleine Lune.
Aussi connu sous les Sept Sœurs et M45, les Pléiades se trouve à environ 400 années-lumière dans la constellation du Taureau.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

D’un col de haute montagne dans le nord de l’Italie, il y a trois semaines, une conjonction entre notre Lune et la lointaine planète Jupiter était visible vers le sud juste après le coucher du soleil. Les montagnes pittoresques au loin sont Tre Cime di Lavaredo (Trois sommets de Lavaredo), site du patrimoine mondial de l'UNESCO et trois des sommets les plus célèbres d'Italie, situés dans le massif des Alpes des Dolomites.
Au premier plan à gauche, le refuge Locatelli, un refuge pour les randonneurs fatigués, étant situé à une heure du parking le plus proche. L'objet du ciel brillant en haut à gauche est Saturne. La scène entière a été capturée en une seule pose de 8 secondes. Jupiter et Saturne resteront visibles dans le ciel du sud-ouest après le coucher du soleil ce mois-ci.

Source : [url=http://apod.nasa.gov/apod/astropix.html]Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Il y a trois semaines, des détecteurs d'ondes gravitationnelles aux États-Unis et en Europe - les détecteurs LIGO et Virgo - ont détecté une rafale de rayonnement gravitationnel dont le modèle oscillant était attendu lorsqu'un trou noir détruit une étoile à neutrons. Dans l’événement S190814bv, l’un des objets à une masse supérieure à cinq fois celle du Soleil, ce qui en fait un bon candidat pour un trou noir, tandis que l’autre objet semblait avoir une masse inférieure à trois fois celle du Soleil, ce qui en fait un bon candidat pour une étoile à neutrons. Aucun événement similaire n'avait été détecté auparavant avec des ondes gravitationnelles. Malheureusement, aucun flash lumineux n’a été vue depuis cette explosion, flash qui aurait pu être déclenchée par l’étoile à neutrons perturbatrice. Il est théoriquement possible que l'objet de masse inférieure soit aussi un trou noir, même si aucun exemple clair d'un trou noir avec une masse aussi faible n'est connu.
La vidéo ci-dessus a été créée pour illustrer une collision suspecte entre un trou noir et une étoile à neutrons détectée dans un spectre lumineux en 2005, en particulier les rayons gamma de la rafale GRB 050724. La vidéo d'animation commence par une étoile à neutrons au premier plan gravitant autour d'un trou noir entouré d'un disque d'accrétion. La gravité du trou noir déchiquette alors l'étoile à neutrons, créant un jet lorsque les débris tombent dans le trou noir. Les recherches sur S190814bv se poursuivent, avec des indices sur la nature des objets impliqués provenant éventuellement de futures détections de systèmes similaires.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Est-ce que l'araignée attrapera jamais la mouche ? Pas si les deux sont de grandes nébuleuses à émission vers la constellation du Cocher. Le nuage de gaz en forme d'araignée sur la gauche est en fait une nébuleuse d'émission nommée IC 417, tandis qu'un nuage en forme de mouche, plus petit sur l'image à droite, est appelé NGC 1931 et est à la fois une nébuleuse à émission et une nébuleuse à réflexion.
À environ 10.000 années-lumière de distance, les deux nébuleuses abritent de jeunes amas d'étoiles ouverts. Pour l’échelle, NGC 1931, plus compact, a environ 10 années-lumière de diamètre. La photo ci-dessus, dans des couleurs infrarouges assignées scientifiquement, combine les images du télescope spatial Spitzer et de l’enquête 2 Micron sur tous les cieux (2MASS). Spitzer fête ses 16 ans en orbite autour du Soleil près de la Terre.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Le navigateur portugais du XVIe siècle Ferdinand Magellan et son équipage avaient suffisamment de temps pour étudier le ciel austral au cours de la première circumnavigation de la planète Terre. Ainsi, deux objets comme des nuages flous facilement visibles du ciel de l'hémisphère Sud sont connus comme les Nuages de Magellan, désormais connus comme étant des galaxies satellites de la Voie Lactée.
A environ 160 000 années-lumière dans la constellation de la Dorade, le Grand Nuage de Magellan (LMC) est photographié ci-dessus dans une remarquablement image composite colorée (et annotée en cliquant sur l'image). S'étendant sur environ 15 000 années-lumière, elle est la plus grande des galaxies satellites de la Voie Lactée et est le foyer de la plus proche supernova des temps modernes, SN 1987 A.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Les étoiles massives de notre Voie Lactée vivent des existences spectaculaires. S'écroulant en de vastes nuages cosmiques, leurs fourneaux nucléaires s'enflamment et créent des éléments lourds dans leurs noyaux. Après quelques millions d'années, le matériau enrichi est renvoyé dans l'espace interstellaire où la formation d'étoiles peut recommencer. Le nuage de débris en expansion, d’un diamètre d’environ 30 années-lumière et toujours en expansion, appelé Cassiopeia A est un exemple de cette phase finale du cycle de vie stellaire.
La lumière de l'explosion qui a créé ce reste de supernova, aurait été vue pour la première fois dans le ciel de la planète Terre il y a environ 350 ans, après un voyage d’environ 11.000 ans. Cette image de l'Observatoire des rayons X de Chandra en fausses couleurs montre les filaments et les nœuds encore chauds. Les émissions à haute énergie, à partir d'éléments spécifiques, ont été codées en couleur, silicium en rouge, soufre en jaune, calcium en vert et fer en violet, pour aider les astronomes à explorer le recyclage des étoiles de la galaxie. Le point lumineux près du centre est une étoile à neutrons, les restes incroyablement denses du noyau stellaire massif.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

La mystérieuse nébuleuse par réflexion bleutée trouvée dans les catalogues comme VdB 152 ou Ced 201 est vraiment très faible. Elle se trouve à la pointe de la longue nébuleuse sombre Barnard 175, dans un complexe poussiéreux également appelé l’Antre du Loup. Au centre de cette large vue télescopique, les apparitions cosmiques se trouvent à 1.400 années-lumière le long de la Voie lactée septentrionale dans la constellation de Céphée. Près de la limite d'un grand nuage moléculaire, des poches de poussière interstellaire bloquent la lumière des étoiles en arrière-plan ou dispersent la lumière de l'étoile brillante donnant à la nébuleuse sa couleur bleue caractéristique. On pense également que les rayons ultraviolets de l'étoile provoquent une faible luminescence rougeâtre dans la poussière nébulaire.
Bien que les étoiles se forment dans les nuages moléculaires, cette étoile ne semble s'être errée accidentellement dans la zone, car sa vitesse mesurée dans l'espace est très différente de celle du nuage. Une autre nébuleuse sombre et obscurcissante, LDN 1221, est facile à repérer en haut à droite du cadre, tandis que la nébuleuse planétaire plus colorée, Dengel-Hartl 5, est juste en dessous du centre. De faibles émissions rougeâtres provenant d'un ancien résidu de supernova peuvent également être retracées contre le complexe riche en poussière de Céphée.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Voici Jupiter ! La sonde de la NASA, Juno, poursuit ses orbites, très allongées, de 53 jours autour de la plus grande planète de notre système solaire. La vidéo en vedette est du perijove 11, la onzième fois que Juno est passé près de Jupiter depuis son arrivée à la mi-2016.
Le film accéléré, en couleur améliorée, couvre environ quatre heures et se transforme en 36 images JunoCam. La sonde s’est approchée à environ 3 500 kilomètres au-dessus des sommets nuageux de Jupiter. Pour obtenir les données scientifiques souhaitées, Juno est si proche de Jupiter que ses instruments sont exposés à de très hauts niveaux de radiation.

Source : Astronomy Picture of the Day


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L'objet le plus éloigné, facilement visible à l'œil nu, est M31, la grande galaxie d'Andromède, située à plus de deux millions d'années-lumière. Sans télescope, même cette immense galaxie spirale apparaît sous la forme d'un faible nuage nébuleux dans la constellation d'Andromède.
Mais un noyau jaune vif, des bandes de poussière sinueuses et sombres, des bras spiraux bleus lumineux et des nébuleuses à émission rouge vif sont enregistrés dans cette magnifique mosaïque numérique télescopique de six heures de notre plus proche voisin galactique.  

Source : Astronomy Picture of the Day


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De quelle couleur est vraiment Pluton ? Cela n’a pas été simple de le découvrir. Même en tenant compte de toutes les images renvoyées sur Terre lorsque la sonde New Horizons a dépassé Pluton en 2015, le traitement de ces images multi-spectrales, pour obtenir une approximation de ce que l'œil humain verrait, était un défi. Le résultat présenté ici, publié trois ans après l’acquisition des données brutes par New Horizons, est l’image en haute résolution en vraie couleur de Pluton jamais prise.
La région Tombaugh, de couleur claire, en forme de cœur, avec la plaine Spoutnik incroyablement lisse, fait d’azote gelé, remplit son lobe occidental. New Horizons a découvert que la planète naine avait une surface étonnamment complexe composée de nombreuses régions ayant des teintes sensiblement différentes. Au total, cependant, Pluton est principalement de couleur marron, avec une multitude de nuances provenant de petites quantités de méthane de surface alimentées par la lumière ultraviolette du Soleil.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Qu'il y a-t-il à l'intérieur de la nébuleuse de Cœur ? Tout d'abord, la grande nébuleuse d'émission IC 1805 doit son nom populaire à son apparence de cœur humain. La nébuleuse brille fortement à la lumière rouge émise par son élément le plus important : l'hydrogène ionisé. Sa forme et sa lueur rouge sont toutes deux créés par un petit groupe d'étoiles près du centre de la nébuleuse, l'amas ouvert Melotte 15, qui contient quelques étoiles brillantes de près de 50 fois la masse de notre Soleil.
La nébuleuse du Cœur est située à environ 7.500 années-lumière en direction de la constellation de Cassiopée. Par coïncidence, un petit météore a été capturé au premier plan pendant la prise de vue et est visible au-dessus des colonnes de poussière. En haut à droite, on peut voir la nébuleuse de la Tête de Poisson.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Ces nuages de poussière cosmiques dérivent à environ 1.300 années-lumière le long des champs d'étoiles fertiles de la constellation de Céphée. La belle nébuleuse d'Iris, également connue sous le nom de NGC 7023, fleurit en haut à gauche. Sa jolie forme symétrique s'étend sur environ 6 années-lumière. La couleur bleue dominante de cette nébuleuse est caractéristique des grains de poussière omniprésents reflétant la lumière d'une étoile bleuâtre chaude proche.
Mais des nuages de poussière sombres couvrent la majeure partie du champ de vision de près de 4 degrés. À droite, le complexe LDN 1147/1158 des nébuleuses sombres de Lynds. Des étoiles se forment là-bas, toujours enveloppées dans la poussière dense. Une recherche dans l’image nette peut néanmoins identifier les objets Herbig-Haro, des jets de gaz étincelants et choqués émanant d’étoiles récemment formées.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Reconnue pour son festival, son histoire et ses chansons, la pleine Lune la plus connue est la Lune des moissons (Harvest Moon). Pour les habitants de l'hémisphère nord, il s'agit du nom traditionnel de pleine Lune proche de l'équinoxe de septembre. La Lune des moissons s’est levée juste en face du soleil couchant le samedi 14 septembre dernier.
Près de l'horizon, une illusion pourrait vous faire paraître la Lune plus grande et plus lumineuse, mais cette Lune de moissons sera proche de l'apogée lunaire. C'est le point le plus éloigné de son orbite, ce qui en fait la lune la plus lointaine et la plus petite de l'année. Le 15 août, un champ de blé récolté dans le centre-sud de la France a également fait de ce lieu une scène pour la Harvest Moon, entourée de magnifiques nuages irisés au coucher du soleil.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Bien sûr, cette petite planète est la planète Terre dans une mosaïque de 360 x 180 degrés repliée numériquement et capturée dans le désert d’Atacama au Chili. Les coupoles abritent les télescopes de 1 mètre de diamètre de l'observatoire austral SPECULOOS. Avec un nom inspiré de manière créative par un biscuit sucré, les télescopes SPECULOOS (Recherche de planètes habitables éclipsant les étoiles ULtra-cOOl) cherchent vraiment de petites planètes.
Leur mission est de rechercher la gradation révélatrice qui indique le transit des exoplanètes terrestres minuscules, sombres et ultra-froides autour de la population d’étoiles proches. À l'horizon tout proche, des faisceaux laser d'optique adaptative se déclenchent depuis l'observatoire Paranal de l'ESO. La Voie lactée centrale et les Nuages de Magellan brillent également dans le ciel nocturne de cette petite planète.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Il est parmi l'un des plus grands et les plus durables systèmes d’orages jamais enregistrés dans notre système solaire. Observé la première fois en 2010, la formation nuageuse, vue ci-dessus dans l'hémisphère nord de Saturne, a commencé avec une taille supérieure à celle de la Terre avant de s'étendre autour de la planète. L'orage a été dépisté non seulement de la Terre mais aussi de plus près par le vaisseau spatial Cassini orbitant actuellement Saturne.
Dans l’image ci-dessus en infrarouge et fausses couleurs prise en février 2011, les couleurs orangées indiquent des nuages très bas dans l'atmosphère, alors que les couleurs plus claires accentuent les nuages de plus haute altitude. Les anneaux de Saturne sont vus par la tranche sous la forme d’un mince trait bleu horizontal. Les bandes sombres sur la planète sont les ombres des anneaux. Après avoir fait rage pendant plus de six mois, la tempête a encerclé la planète et a ensuite essayé d'absorber sa propre queue – ce qui étonnamment causa sa perte.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Que sont ces anneaux colorés autour de la lune ? Une couronne. Des anneaux comme celui-ci apparaissent parfois lorsque la Lune est vue à travers de minces nuages. L'effet est créé par la diffraction mécanique quantique de la lumière autour de gouttelettes d'eau de tailles similaires dans un nuage intermédiaire mais en grande partie transparent. Étant donné que les différentes couleurs de la lumière ont des longueurs d'onde différentes, chaque couleur diffracte différemment.
Les couronnes lunaires sont l’un des rares effets de couleurs de la mécanique quantique que l’on peut facilement voir à l’œil nu. La couronne lunaire en vedette a été capturée autour de la pleine Lune au-dessus de Turin, en Italie, en 2014. Des couronnes similaires se formant autour du soleil sont généralement plus difficiles à voir en raison de la grande luminosité du soleil.
                                                         
Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2019)

Où la vie pourrait-elle exister ailleurs que sur Terre ? L'une des grandes questions en suspens de l'humanité, localiser les planètes extrasolaires où la vie pourrait émerger, a récemment fait un pas en avant avec la découverte d'une quantité importante de vapeur d'eau dans l'atmosphère de l'exoplanète lointaine K2-18b. La planète et son étoile mère, K2-18, se situent à environ 124 années-lumière de la constellation du Lion.
L'exoplanète est nettement plus grande et plus massive que notre Terre, mais orbite dans la zone habitable de son étoile d'origine. K2-18, bien que plus rouge que notre soleil, brille dans le ciel de K2-18b avec une luminosité similaire à celle du soleil dans le ciel terrestre. La découverte a été faite à partir de données provenant de trois télescopes spatiaux : Hubble, Spitzer et Kepler, en notant l'absorption des couleurs de vapeur d'eau lorsque la planète s'est déplacée devant l'étoile. L'illustration ci-dessus imagine l'exoplanète K2-18b à droite, son étoile naine rouge mère K2-18 à gauche et une planète sœur non confirmée entre eux.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Alors qu'il volait de Munich à Singapour plus tôt ce mois-ci, un passager a pris des images d'un orage et a capturé quelque chose d'inattendu: un énorme éclair. Le jet a été capturé lors d'une seule exposition de 3,2 secondes au-dessus de Bhadrak, en Inde.
Bien que le gigantesque jet semble connecté à l'aile de l'avion, il a probablement commencé dans un nuage d'orage plus lointain et s’est étendu vers le haut en direction de l'ionosphère de la Terre. La nature des jets gigantesques et leur association possible avec d’autres types d’événements transitoires, comme les jets bleus et les sprites rouges, reste un sujet de recherche actif.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Délicats en apparence, ces filaments de gaz choqué incandescent, visibles dans le ciel de la planète Terre dans la constellation du Cygne, forment la partie occidentale de la nébuleuse du Voile. La nébuleuse du Voile elle-même est un grand vestige de supernova, un nuage en expansion née de l'explosion d'une étoile massive lors de sa mort. La lumière de la supernova originelle a probablement atteint la Terre il y a plus de 5.000 ans.
Aussi connu sous le nom des Dentelles du Cygne, la nébuleuse du Voile s'étend maintenant sur près de 3° ou 6 fois le diamètre de la pleine Lune. Sont reconnus comme des nébuleuses séparées : le Balai de la Sorcière (NGC 6960) en haut de l'image et le Triangle de Pickering (NGC 6979) en bas à gauche du centre.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Toujours brillante dans le ciel nocturne de la planète Terre, les observations et images télescopiques de Saturne et ses magnifiques anneaux en font souvent une star des soirées étoilées. Mais cette vue imprenable sur les anneaux et le côté nuit de Saturne n’est tout simplement pas possible depuis notre planète, où on ne peut voir que le côté jour de Saturne. En fait, cette image du mince croissant ensoleillé de Saturne avec l'ombre de la nuit projetée sur son vaste et complexe système annulaire a été capturée par la sonde spatiale Cassini.
Sonde robotisée de la planète Terre, Cassini a orbité Saturne pendant 13 ans avant de plonger dans l'atmosphère de la géante gazeuse le 15 septembre 2017. Cette magnifique mosaïque est composée d'images capturées par la caméra grand angle de Cassini deux jours avant son grand final.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Encadrant une région d'émission brillante, ce point de vue télescopique regarde le long du plan de notre galaxie, la Voie Lactée, vers la nébuleuse riche en constellations du Cygne. Populairement appelé la Nébuleuse de la Tulipe, le nuage incandescent de gaz et de poussière interstellaire se situe dans la constellation du Cygne, que l'on retrouve également dans le catalogue de l'astronome Stewart Sharpless en tant que Sh2-101.
A environ 8000 années-lumière de nous et d'un diamètre de 70 années-lumière, la nébuleuse complexe s’épanouit près du centre de cette image composite.

Source : Astronomy Picture of the Day


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