WR 136, un four dans le Croissant

Bonjour  

après avoir récupéré le spectro, j'ai pointé ce monstre hier soir



d'après Wikipédia, cette petite chose (étoile Wolf–Rayet) ne manque pas de superlatifs

bien que très jeune, 4.7 millions d'années, elle cumule les records: 70000° en surface, 21* plus massive que notre soleil et 600000* plus brillante  

sur les planètes autour, la crème solaire indice XXXXXXXXX est conseillée

en référence, j'ai pris la Miles HD 192640 (A2)

20*1 mn avec Atik383 + Alpy600 sur T200/1000



surpris par les raies en émissions (de mémoire, je n'avais jamais rendu visite à une étoile de ce type), j'ai recherché une référence et trouvé le spectre haute résolution d'Olivier Thizy

le comparatif avec Plotspectra:



ça tient la route non?

par contre, comme souvent, le log d'Isis signale une résolution supérieure au nombres de lignes du réseau (>700 au lieu de 600) et là, je ne pige pas pourquoi

Super boulot Gérard33 !

gerard33 a écrit:

...

par contre, comme souvent, le log d'Isis signale une résolution supérieure au nombres de lignes du réseau (>700 au lieu de 600) et là, je ne pige pas pourquoi

L'effet " Compton tige"?... Ca sent la publication

Question: comment fais tu (de paille) pour choisir He 6561 plutôt que Ha 6562 sur raie en emission ?

C'est parce que je suis super intelligent
et surtout, que sur Astrosurf, Alef m'a envoyé un MP:

Citation :

... par contre je pense qu'il y a une petite erreur sur les raies d'émission. Cette étoile de Wolf Rayet a des raies de l'HeII ionisé une fois et de l'azote, pas de raies d'hydrogène. (je suis pas un expert, peut être je me trompe).
WIKIPEDIA :
NGC6888 est issue des rapides vents stellaires créés par l'étoile Wolf-Rayet WR 136, qui poussent la matière issue de vents plus lents éjectés par cette même étoile lorsqu'elle était plus jeune et plus petite (de type géante rouge) il y a 400 000 ans.
Le front de choc engendre ce que l'on nomme une bulle de Wolf-Rayet.
La nébuleuse est principalement ionisée par l'étoile centrale (photoionisation) qui a une température de surface de 70 000K. La composition chimique de la nébuleuse montre un enrichissement en azote et carbone et un appauvrissement en oxygène.

Superbe acquisition Gérard qui colle parfaitement avec celle d'Olivier Thizy