Image du jour (2021 à 2022)

Dans cette image du télescope spatial Hubble, les étoiles brillantes et hérissées se trouvent au premier plan vers la constellation de l’hémisphère nord de l'héroïque Persée et bien dans notre propre galaxie de la Voie lactée. Au-delà se trouve UGC 2885, une galaxie spirale géante distante d'environ 232 millions d'années-lumière. D’un diamètre d’environ 800.000 années-lumière par rapport au diamètre de la Voie lactée d'environ 100.000 années-lumière, elle compte environ 1.000 milliards d'étoiles. C'est environ 10 fois plus d'étoiles que la Voie lactée.
Dans le cadre d'une enquête visant à comprendre comment les galaxies peuvent atteindre des tailles aussi énormes, UGC 2885 faisait également partie de l'étude pionnière de l'astronome Vera Rubin sur la rotation des galaxies spirales. Son travail a été le premier à démontrer de manière convaincante la présence dominante de la matière noire dans notre univers.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Sur Saturne, les anneaux vous indiquent la saison. Sur Terre, le 21 juin marque un solstice, le moment de l'orbite terrestre où l'axe de rotation de la Terre est directement dirigé vers le Soleil. Dans l'hémisphère nord de la Terre, c'est le solstice d'été, là où le jour est le plus long.
Les grands anneaux de Saturne orbitent le long de l'équateur de la planète et ces anneaux sont au mieux de leur visibilité - de la direction du Soleil - lorsque l'axe de rotation de Saturne pointe vers le Soleil. Inversement, lorsque l'axe de rotation de Saturne est perpendiculaire à la direction du Soleil, une équinoxe se produit et les anneaux sont difficiles à voir. Dans le montage présenté ci-dessus, les images de Saturne, prises de 2004 à 2015, ont été superposées pour montrer la planète géante passant de l'été austral à l'été boréal.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Bienvenue à un équinoxe de la planète Terre, là où la durée du jour et de la nuit sont à peu près égale. Lors d'un équinoxe, le terminateur de la Terre - la ligne de partage entre le jour et la nuit – est à la verticale et relie les pôles nord et sud. La vidéo en time-lapse ci-dessus montre une année entière sur la planète Terre en douze secondes.
Placé sur une orbite géosynchrone, le satellite Meteosat a enregistré ces images infrarouges de la Terre tous les jours à la même heure locale. La vidéo a commencé à l'équinoxe de septembre 2010 et se termine en septembre 2011.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Cette année, l’intensité de la pluie de météores des Perséides a surpris les observateurs du ciel. Le pic le plus fiable de la pluie de météores était prévu pour la nuit du 12 au 13 août. Mais les observateurs entêtés en Amérique du Nord ont été inondés d'une surprenante explosion de pluie des Perséides un jour plus tard, avec des rapports de plusieurs météores par minute et parfois par seconde aux premières heures du 14 août. La douche rayonne haute dans un ciel nocturne sombre dans cette image composite. Elle enregistre minutieusement les traces de 282 Perséides capturées lors de l'activité époustouflante entre 2h50 et 5h du matin le 14 août depuis Westmeath Lookout, en Ontario.
Bien sûr, la pluie de météores annuelle des Perséides est associée au passage de la planète Terre à travers les débris poussiéreux de la comète périodique 109P/Swift-Tuttle. L'explosion de 2021 aurait pu être causée par une rencontre imprévue avec le filament des Perséides, un ruban de poussière plus dense à l'intérieur de la zone de débris plus large.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

À l'œil, cette composition cosmique équilibre bien la nébuleuse de la Bulle à droite avec l'amas d'étoiles ouvert M52. La paire serait cependant déséquilibrée à d'autres échelles. Intégrée dans un complexe de poussière et de gaz interstellaires et soufflée par les vents d'une seule étoile massive de type O, la nébuleuse de la Bulle, également connue sous le nom de NGC 7635, ne mesure que 10 années-lumière de large. D'autre part, M52 est un riche amas ouvert d'environ un millier d'étoiles. L'amas mesure environ 25 années-lumière de diamètre.
Vu vers la limite nord de Cassiopée, les estimations de distance pour la nébuleuse de la Bulle et le complexe nuageux associé sont d'environ 11.000 années-lumière, tandis que l'amas d'étoiles M52 se trouve à près de 5.000 années-lumière. Le large champ de vision télescopique s'étend sur environ 1,5 degré dans le ciel, soit trois fois la taille apparente d'une pleine Lune.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Quel phénomène pu faire apparaître une nébuleuse pareille ? Personne n'est tout à fait sûr. Les chaudes étoiles du système connu sous le nom de MWC 922, semblent être enfoncées dans une nébuleuse avec une telle forme carrée mais il se peut que sous un autre angle de vue, cela ressemblerait aux anneaux de la supernova 1987A.
L'image ci-dessus combine les expositions infrarouges du télescope du mont Palomar en Californie, et le télescope Keck-2 sur le Mauna Kéa à Hawaï.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Voici l'une des images les plus célèbres de la Lune - mais inversée numériquement. Apollo 11 a atterri sur la lune en 1969 et peu de temps après, de nombreuses photos ont été prises, dont une photo emblématique de Buzz Aldrin prise par Neil Armstrong. L'image originale a capturé non seulement la magnifique désolation d'un monde inconnu, mais Armstrong lui-même se reflétant dans la visière incurvée d'Aldrin. Dans l'image ci-dessus, la distorsion sphérique du casque d'Aldrin a été inversée.
Le résultat est la célèbre photo – mais maintenant avec Armstrong lui-même du point de vue d'Aldrin. Même ainsi, depuis qu'Armstrong a pris la photo, l'image est en fait un selfie lunaire vieux de cinq décennies. Le reflet original de la visière est affiché à gauche, tandis que la Terre est suspendue dans le ciel lunaire en haut à droite. Une jambe enveloppée de papier d'aluminium de l'atterrisseur Aigle est bien visible. Les préparatifs pour renvoyer les humains sur la Lune dans les prochaines années incluent le programme Artémis, une collaboration internationale dirigée par la NASA.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Avez-vous déjà vu un jet d’éclairs gigantesque ? Ils sont extrêmement rares mais extrêmement puissants. Les jets gigantesques sont un type de décharge de foudre, documentée seulement ce siècle, qui se produit entre certains orages et l'ionosphère terrestre au-dessus d'eux. Sur la vidéo ci-dessus, le milieu et le haut d'un de ces jets capturés la semaine dernière par une caméra spéciale éclair et météore à Porto Rico, aux États-Unis. Le jet a parcouru environ 70 km en un peu moins d'une seconde. Les jets gigantesques sont très différents des éclairs normaux de nuage à nuage et de nuage à sol.
La base des jets gigantesques semble similaire en apparence à un autre type d’éclairs appelés jets bleus, tandis que les sommets ressemblent aux sprites rouges de la haute atmosphère. Bien que le mécanisme et le déclencheur qui provoquent des jets gigantesques soient un sujet de recherche, il est clair que les jets réduisent le déséquilibre de charge entre les différentes parties de l'atmosphère terrestre. Un bon moyen de rechercher des jets gigantesques est de regarder un orage puissant mais distant depuis un endroit dégagé.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Avez-vous déjà connu une pluie de météorites ? Pour aider à capturer la merveille, une vidéo a été prise lors du pic de la récente pluie de météores des Perséides au-dessus de l'Observatoire astronomique indien à Hanle, en Inde, dans les montagnes de l'Himalaya.
La nuit tombe au début de la vidéo, avec le plan central de notre galaxie de la Voie lactée s'approchant de la gauche et des satellites en orbite autour de la Terre passant au-dessus de nous. Pendant la nuit, le flash des météores qui prend généralement moins d'une seconde est prolongé artificiellement. La lueur verte de la plupart des météores est généralement causée par la vaporisation du nickel. Alors que la vidéo continue, Orion s'élève et des météores jaillissent au-dessus du télescope himalayen Chandra de 2 mètres et des sept barils du télescope à rayons gamma à haute énergie (Hagar). Le film de 2 mn 30 se termine par le lever du Soleil, précédé d'une fausse aube de lumière zodiacale.

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IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Magnifique galaxie spirale, M33 semble avoir plus que sa juste part du brillant gaz d'hydrogène. Membre éminent du Groupe local de galaxies, M33 est également connu comme la galaxie du Triangle et se trouve à environ 3 millions d'années-lumière de nous. Dans ce portrait galactique d'un diamètre de 30.000 années-lumière, qui améliore les nuages rougeâtres d'hydrogène ionisés, ou régions HII, on peut voir des nurseries stellaires parmi les plus grandes connues, des sites de formation d'étoiles de courte durée mais très massives. Le rayonnement ultraviolet intense des étoiles massives lumineuses ionise l'hydrogène gazeux environnant et produit finalement la lueur rouge caractéristique.
Pour mettre en évidence les régions HII de cette image télescopique, les données à large bande utilisées pour produire une vue couleur de la galaxie ont été combinées avec des données à bande étroite enregistrées via un filtre hydrogène-alpha, transmettant la lumière de la raie d'émission d'hydrogène la plus puissante. Des gros plans des régions HII cataloguées apparaissent dans les encarts de la barre latérale. Utilisez le numéro de référence individuel pour trouver leur emplacement dans la galaxie du triangle. Par exemple, la région géante HII NGC604 est identifiée dans un encart à droite et apparaît à la position numéro 15. C'est à environ 4 heures du centre de la galaxie dans ce portrait de M33.

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IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Des marques sombres et des nuages colorés habitent ce paysage stellaire. La vue profonde et étendue s'étend sur plus de 30 pleines Lunes à travers des champs d'étoiles bondés vers le centre de notre galaxie de la Voie lactée. Catalogués au début du 20e siècle par l'astronome E. E. Barnard, les nuages de poussière interstellaires obscurcissant vus vers la droite incluent B59, B72, B77 et B78 et font partie du complexe de nuages moléculaires d'Ophiuchus à seulement 450 années-lumière. À l'œil, leur forme combinée suggère une tige de pipe et un bol, et le nom populaire de la nébuleuse sombre est donc la nébuleuse de la pipe.
Trois nébuleuses brillantes rassemblées sur la gauche sont des pouponnières stellaires distantes de quelque 5.000 années-lumière vers la constellation du Sagittaire. Au XVIIIe siècle, l'astronome Charles Messier en a inclus deux dans son catalogue d'amas brillants et de nébuleuses ; M8 (la Lagune), la plus grande du triplet (à gauche), et la colorée M20 (la Trifide) juste au-dessus. La troisième région d'émission importante comprend NGC 6559 à l'extrême gauche.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Ces deux puissantes galaxies se séparent. Connues sous le nom des « Souris » à cause de leurs longues queues, chaque galaxie spirale a déjà traversé l'autre. Elles se heurteront probablement à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'elles fusionnent. NGC 4676 se trouve à environ 300 millions d'années-lumière de nous vers la constellation de la Chevelure de Bérénice et est probablement un membre de l’amas de galaxies de Coma.
La photo ci-dessus a été prise avec la caméra ACS du télescope spatial Hubble. La sensibilité accrue de cette caméra a permis de faire apparaître des galaxies lointaines dispersées dans toute l’image.

Source : Astronomy Picture of the Day


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D'où proviennent les sombres jets de poussière de la nébuleuse d'Orion ? Cette partie du complexe du nuage moléculaire d'Orion, M43, est la voisine souvent imagée mais rarement mentionnée de la plus célèbre M42. M42, vu en partie en haut à droite, comprend de nombreuses étoiles brillantes de l'amas d'étoiles du Trapèze. M43 est elle-même une région de formation d'étoiles qui affiche des flux de poussière sombre entrelacés de manière complexe, bien qu'elle soit en réalité principalement composée d'hydrogène gazeux incandescent.
L'ensemble du champ d'Orion est situé à environ 1.600 années-lumière. Opaque à la lumière visible, la poussière sombre pittoresque est créée dans l'atmosphère extérieure d'étoiles froides massives et expulsée par de forts vents extérieurs de protons et d'électrons.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Faites glisser votre télescope juste à l'Est de la nébuleuse de la Lagune pour trouver ce champ de vision séduisant dans les riches champs d'étoiles de la constellation du Sagittaire vers la Voie lactée centrale. Bien sûr, la nébuleuse de la Lagune est également connue sous le nom de M8, le huitième objet répertorié dans le célèbre catalogue de nébuleuses lumineuses et d'amas d'étoiles de Charles Messier.
Proche dans le ciel mais légèrement plus faible que M8, ce complexe de nébuleuses a cependant été exclu de la liste de Messier. Il contient de la poussière, des nébuleuses à émission rouge frappante et à réflexion bleue de la région de formation d'étoiles NGC 6559 à droite. Comme M8, NGC 6559 est situé à environ 5.000 années-lumière le long du bord d'un grand nuage moléculaire. À cette distance, ce cadre télescopique de près de 3 pleines Lunes s'étendrait sur environ 130 années-lumière.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Ce joli champ d'étoiles s'étend sur environ trois pleines Lunes (1,5 degré) à travers l'héroïque constellation nordique de Persée. Il contient la célèbre paire d'amas ouverts, h et Chi Persei. Également catalogués comme NGC 869 (en haut) et NGC 884, les deux amas se trouvent à environ 7.000 années-lumière et contiennent des étoiles beaucoup plus jeunes et plus chaudes que le Soleil.
Séparés par seulement quelques centaines d'années-lumière, les amas sont tous deux jeunes de 13 millions d'années en fonction de l'âge de leurs étoiles individuelles, preuve qu'ils étaient probablement le produit de la même région de formation d'étoiles. Toujours une vue enrichissante dans des jumelles, le Double Amas est même visible à l'œil nu depuis des endroits sombres.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Avez-vous déjà regardé la Lune se lever ? La lente montée d'une Lune presque pleine sur un horizon clair peut être impressionnante. Ce film a été fait en janvier 2013 au Mont Victoria à Wellington, Nouvelle-Zélande. Avec une planification détaillée, un astrophotographe minutieux a placé une caméra à environ 2 km de distance et a pointé le point de l'horizon où la lune allait se lever. Ce film n'a aucune coupure ni montage et a été fait en temps réel. Les gens sur le belvédère du mont Victoria peuvent être vus en silhouette eux-mêmes en train d'admirer le lever du plus gros satellite de la Terre.
Voir soi-même un lever de Lune n'est pas difficile : cela se produit tous les jours, mais seulement pour la moitié du temps c’est de nuit. Chaque jour, la Lune se lève environ cinquante minutes plus tard que la veille, avec une pleine Lune se levant toujours au coucher du soleil.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Comment serait le survol de la plus grande lune du système solaire ? En juin, la sonde Juno a survolé l'énorme lune de Jupiter Ganymède et a pris des images du survol détaillée qui ont été mises en vidéo. Au début du film présenté ci-dessus, Juno survole la surface bicolore de la lune de 2.000 km de large, révélant un paysage extraterrestre glacé rempli de rainures et de cratères. Les rainures sont probablement causées par le déplacement des plaques de surface, tandis que les cratères sont causés par des impacts violents.
Continuant sur son orbite, Juno a ensuite effectué son 34e passage rapproché au-dessus des nuages de Jupiter. La vidéo montre de nombreux nuages tourbillonnants au nord, des zones et des bandes colorées entourant la planète au milieu – avec plusieurs nuages blancs-ovales de la chaîne de perles, et enfin plus de nuages tourbillonnants au sud. En septembre prochain, Juno devrait effectuer un passage rapproché au-dessus d'une autre des grandes lunes de Jupiter : Europe.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Qu'est-ce qui fait d'un météore un bolide ? Tout d'abord, tout le monde s'accorde à dire qu’un bolide est un météore exceptionnellement brillant. Au-delà de cela, l'Union astronomique internationale définit un bolide comme un météore plus brillant que la magnitude apparente -4, ce qui correspond (à peu près) à être plus brillant que n'importe quelle planète – ainsi qu'assez brillant pour projeter une ombre perceptible par l'homme.
Sur la photo ci-dessus, un astrophotographe prenant une image du ciel de longue durée a capturé par accident le météore le plus brillant qu'il ait jamais vu. Clairement le bolide, la roche spatiale en désintégration, a créé une traînée si brillante qu'elle a transformé la nuit en jour pendant environ deux secondes plus tôt ce mois-ci. Le bolide a été atténuée artificiellement dans l'image présentée pour faire apparaître au premier plan le lac Louise en Alberta, au Canada. Bien que les bolides soient rares, de nombreuses personnes ont eu la chance de les voir. Si vous voyez un bolide, vous pouvez le signaler.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Cela peut ressembler à un énorme point d'interrogation cosmique, mais la grande question est vraiment de savoir comment le gaz brillant et la poussière sombre racontent l'histoire de la formation d'étoiles de cette nébuleuse. Au bord d'un nuage moléculaire géant vers la constellation nordique de Céphée, la région de formation d'étoiles brillantes NGC 7822 se trouve à environ 3.000 années-lumière. Dans la nébuleuse, des bords brillants et des formes sombres se détachent dans ce paysage céleste coloré et détaillé.
La mosaïque à 9 panneaux, prise pendant 28 nuits avec un petit télescope au Texas, comprend des données provenant de filtres à bande étroite, cartographiant les émissions de l'oxygène atomique, de l'hydrogène et du soufre dans des teintes bleues, vertes et rouges. La ligne d'émission et la combinaison de couleurs sont devenues bien connues sous le nom de palette Hubble. L'émission atomique est alimentée par le rayonnement énergétique des étoiles chaudes centrales. Leurs vents puissants et leur rayonnement sculptent et érodent les formes plus denses des piliers et nettoient une cavité caractéristique à des années-lumière au centre du nuage natal. Des étoiles pourraient encore se former à l'intérieur des piliers par effondrement gravitationnel, mais au fur et à mesure que les piliers sont érodés, toutes les étoiles en formation seront finalement coupées de leur réservoir d'étoiles. Ce champ de vision s'étend sur plus de 40 années-lumière à la distance estimée de NGC 7822.

Source : Astronomy Picture of the Day


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A seulement sept cents années-lumière de la Terre, vers la constellation du Verseau, une étoile semblable au soleil est en train de mourir. Ses derniers millénaires ont produit la Nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293), un exemple bien étudié et proche de Nébuleuse Planétaire, typique de cette phase finale de l'évolution stellaire.
Un total de 90 heures de temps d'exposition ont été nécessaires pour créer cette vue étendue de la nébuleuse. Combinant des données d'image à bande étroite provenant de raies d'émission d'atomes d'hydrogène dans les atomes rouges et d'oxygène dans des teintes bleu-vert, il montre des détails remarquables de la région intérieure plus lumineuse de l'Hélice d'environ 3 années-lumière de diamètre. Le point blanc au centre de l'hélice est l'étoile chaude et centrale de cette nébuleuse planétaire. Une nébuleuse d'apparence simple à première vue, l'Hélice est maintenant connue pour avoir une géométrie étonnamment complexe.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

A environ 70 millions d'années-lumière de nous, la magnifique galaxie spirale NGC 289 est plus grande que notre propre Voie Lactée. Vu de face, son brillant noyau et son disque central coloré font place à des bras spiraux remarquablement pâles et bleutés. Les bras étendus s’étendent à bien plus de 100.000 années-lumière du centre de la galaxie.
En bas à droite dans ce portrait télescopique, le bras spiral principal semble rencontrer une petite galaxie compagne elliptique floue qui interagit avec l'énorme NGC 289. Les étoiles avec des aigrettes de diffraction, au premier plan, se trouvent dans propre galaxie vers la constellation australe du Sculpteur.

Source : Astronomy Picture of the Day


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La plupart des galaxies ont un seul noyau - cette galaxie en a-t-elle quatre ? L’étrange question a conduit les astronomes à conclure que le noyau de la galaxie n'est même pas visible dans cette image. Le trèfle central est plutôt la lumière émise par un quasar de fond. Le champ gravitationnel de la galaxie visible au premier plan brise la lumière de ce quasar lointain en quatre images distinctes. Le quasar doit être correctement aligné derrière le centre d'une galaxie massive pour qu'un mirage comme celui-ci soit si visible.
L'effet général est connu sous le nom de lentilles gravitationnelles, et ce cas spécifique est connu sous le nom de la Croix d'Einstein. Plus étrange encore, les images de la Croix d'Einstein varient en luminosité relative, parfois renforcée par l'effet supplémentaire de microlentille gravitationnelle d'étoiles spécifiques de la galaxie de premier plan.

Source : Astronomy Picture of the Day


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D'où vient cette grosse boule d'étoiles ? Palomar 6 est l'un des quelque 200 amas globulaires d'étoiles qui survivent dans notre galaxie de la Voie lactée. Ces boules d'étoiles sphériques sont plus anciennes que notre Soleil ainsi que plus anciennes que la plupart des étoiles qui orbitent dans le disque de notre galaxie. Palomar 6 lui-même est estimé à environ 12,5 milliards d'années, si vieux qu'il est proche de l'âge de l'Univers entier.
Contenant environ 500.000 étoiles, Palomar 6 se trouve à environ 25.000 années-lumière, mais pas très loin du centre de notre galaxie. À cette distance, cette image nette du télescope spatial Hubble s'étend sur environ 15 années-lumière. Après de nombreuses études, y compris des images de Hubble, une hypothèse d'origine principale est que Palomar 6 a été créé - et survit aujourd'hui - dans le renflement central des étoiles qui entourent le centre de la Voie lactée, et non dans le lointain halo galactique où se trouvent la plupart des autres amas globulaires, aujourd’hui connus.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Soufflée par les vents rapides d'une étoile chaude et massive, cette bulle cosmique est énorme. Catalogué sous le nom de Sharpless 2-308, elle se trouve à environ 5.000 années-lumière vers la constellation du Grand Chien (Canis Major) et couvre un peu plus de ciel qu'une Pleine Lune. Cela correspond à un diamètre de 60 années-lumière à sa distance estimée.
L'étoile massive qui a créé la bulle, une étoile Wolf-Rayet, est la plus brillante près du centre de la nébuleuse. Les étoiles Wolf-Rayet ont plus de 20 fois la masse du Soleil et sont considérées comme étant dans une brève phase pré-supernova de l'évolution des étoiles massives. Les vents rapides de cette étoile Wolf-Rayet créent la nébuleuse en forme de bulle alors qu'ils balaient la matière se déplaçant plus lentement d'une phase antérieure de l'évolution. La nébuleuse soufflée par le vent a un âge d'environ 70.000 ans. L'émission relativement faible capturée par les filtres à bande étroite dans l'image profonde est dominée par la lueur des atomes d'oxygène ionisés mappés d’une teinte bleue. Présentant un contour pour la plupart inoffensif, SH2-308 est également connu sous le nom de nébuleuse de la Tête de Dauphin.

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Ce joli champ de vision s'étend sur 2 degrés (ou 4 pleines Lunes) dans le ciel rempli d'étoiles vers la constellation du Taureau. Au-dessus et à droite du centre dans le cadre, vous pouvez apercevoir la faible apparence rougeâtre floue de Messier 1 (M1), également connue sous le nom de nébuleuse du Crabe. M1 est le premier objet du célèbre catalogue du chasseur de comètes du XVIIIe siècle Charles Messier de choses qui ne sont certainement pas des comètes. Réalisé à partir de données d'images capturées ce 11 octobre, il y a cependant une comète dans l'image.
Au-dessous du centre et de la gauche se trouvent la faible coma verdâtre et la queue poussiéreuse de la comète périodique 67P/Churyumov-Gerasimenko, également connue sous le nom de la comète de Rosetta. Au 21e siècle, elle est devenue la dernière demeure de sondes de la planète Terre. La comète de Rosetta revient maintenant dans le système solaire interne, balayant vers son périhélie (ou approche la plus proche du Soleil), le 2 novembre. Trop faible pour être vue à l'œil nu, le prochain périgée de la comète (ou approche la plus proche de la Terre) sera le 12 novembre.

Source : Astronomy Picture of the Day


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