Image du jour (2009 à 2011)

L'amas de galaxies de l'Hydre contient bien plus de 100 galaxies brillantes - mais peut-être moins brillantes que le laisse supposer leur masse.
Les amas de galaxies sont les plus grands objets liés gravitationnellement dans l'univers. Cependant, la majeure partie de la masse d'un amas semble être sous une forme trop sombre pour être visible, comme le montre les analyses de la distribution de la lumière en rayons X, les lentilles gravitationnelles et les mouvements internes.
Connu sous le nom d'Abell 1060 (dans l'image ci-dessus), l'amas semble avoir une portion encore plus grande de matière sombre que pour un amas semblable. L'amas de galaxies de l'Hydre se situe dans la constellation du même nom et a un diamètre d'environ dix millions d'années-lumière.

Source : Apod.nasa.gov - Astronomy Picture of the Day

C’est dans les nuages qu’on peut trouver de l’eau sur Mars. Dans l’image ci-dessus, des nuages d’eau colorés sont visibles juste après le lever de soleil dans et autour d'un labyrinthe de gorges connues sous le nom de Noctis Labyrinthus (le labyrinthe de la nuit).
Cependant, les scientifiques ne savent pas pourquoi ces nuages se forment, et pourquoi certains d’entre eux restent collés aux gorges. Une possibilité passionnante est que l’eau se condense parfois dans les régions ombragées des gorges, et s’évapore dans les nuages une fois exposé au lever du Soleil.
C’est la sonde spatiale Viking 1 qui a visité Mars en 1976, et a pris la photo ci-dessus. La région montrée a un diamètre d’environ 100 kilomètres.

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Bienvenue dans l'astronomie multispectrale ! De haut en bas, ces panneaux montrent l’un des plus grands groupes de taches solaires dans le visible, l'ultraviolet et en rayons X.
Tous ont été pris le 29 mars 2001, au moment où la célèbre région solaire active, cataloguée comme AR 9393, étaient à sa taille maximale - avec 10 fois la taille de la Terre.
Les panneaux illustrent comment l’apparence de l'active région change quand elle est photographiée dans des longueurs d’ondes électromagnétique de plus en plus courtes.

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Quelle est la taille de Io, lune de Jupiter ? Le corps le plus volcanique du système solaire fait 3.600 km de diamètre, environ la taille de la Lune de la Terre.
C’est le vaisseau spatial Cassini qui a saisi cette vue de l’active Io avec, en arrière-plan, la surface de la géante gazeuse Jupiter, alors qu’elle s’éloignait en route vers Saturne. Io était à environ 350.000 km au-dessus des nuages de Jupiter. Cassini elle-même était environ 10 millions de kilomètres de Jupiter quand elle a prise cette image.

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Le 29 octobre, Jupiter, la plus grande planète du système solaire, sera à l'opposition, c'est-à-dire que vue depuis la Terre, elle sera exactement à l’opposé du Soleil. Alors qu’elle se lèvera, le Soleil se couchera. Jupiter sera au plus près de la Terre et ce sera l’occasion de mieux observer son atmosphère orageuse et ses grandes lunes galiléennes.
La photo de Jupiter, ci-dessus, a été prise le 13 octobre dernier avec le télescope de 1 mètre du Pic du Midi dans les Pyrénées. On peut y voir les lunes Io (en bas à gauche) et Ganymède (en haut au centre).

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Le vaisseau spatial New Horizons a pris de magnifiques images de Jupiter en février 2007, tandis qu’il voyage vers Pluton.
Célèbre pour sa Grande Tache Rouge, Jupiter est aussi connu pour ses bandes nuageuses équatoriales, visibles depuis la Terre à travers les télescopes même de tailles modestes.
L'image ci-dessus montre que le géant Jovien a peut-être la plus large diversité de nuages dans notre système solaire.
New Horizons est la sonde la plus rapide jamais lancée, et est sur la bonne voie pour atteindre Pluton en 2015.

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Qu'est-ce qui a créé la nébuleuse de la Chute d'Eau ? Personne ne sait.
La structure, visible dans la région de NGC 1999 dans le grand complexe moléculaire du nuage d'Orion, est une des structures les plus mystérieuses du ciel. Appelé HH-222, le flux gazeux qui s’étire sur environ dix années-lumière, émet un rare choix de couleurs.
Une hypothèse est que le filament de gaz résulte du vent d'une jeune étoile tapant un nuage moléculaire voisin. Une autre hypothèse est que la radiosource inhabituelle provient d'un système binaire contenant une chaude naine blanche, une étoile à neutrons, ou un trou noir, et que la Chute d'Eau est juste un jet de ce système énergétique.

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Une quatrième lune est visible sur l'image ci-dessus si vous regardez bien. D'abord - et le plus loin en arrière-plan - est Titan, la plus grande lune de Saturne et l'une des lunes les plus grandes dans le système solaire. La lune suivante est la brillante Dioné, visible au premier plan.
Arrivant de la gauche de l’image sont plusieurs des grands anneaux de Saturne, y compris l’anneau A comprenant la division d’Encke. A l'extrême droite, juste à l’extérieur des anneaux, est Pandora, une lune de seulement 80 km de diamètre. Mais où est la quatrième lune ? Si vous regardez attentivement dans la division d’Encke, vous verrez un point qui est en réalité la lune Pan. Bien qu’elle soit l’une des plus petites lunes de Saturne avec ses 35 km de diamètre, Pan est toutefois assez massive pour balayer et attirer les particules de glace qui transitent dans la division d'Encke.

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Parmi les 200 amas d'étoiles globulaires qui satellisent le centre de notre galaxie la Voie Lactée, 47 Tucanae est le deuxième amas globulaire le plus brillant (derrière Omega du Centaure). Connu de certains en tant que 47 Tuc ou NGC 104, il n’est visible que de l'hémisphère sud.
La lumière prend environ 20.000 ans pour nous atteindre de 47 Tuc qui dans la constellation du Toucan, près du Petit Nuage de Magellan.

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Semblable dans la taille et dans la forme à notre propre Voie Lactée, la galaxie spirale NGC 3370 se trouve à environ 100 millions d'années-lumière de nous vers la constellation du Lion.
La grande et belle spirale est enregistrée ici dans le détail par l'appareil-photo avancé (ACS) du télescope spatial Hubble, et l'image très fine indique également une rangée impressionnante de galaxies dans l'arrière plan, répandue à travers l'univers plus éloigné.

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La photo ci-dessus a été prise par le Thermal Emission Imaging System de la sonde Mars Odyssey actuellement en orbite autour de Mars.
L’étude détaillée de ces « doigts » montre qu’il s’agit probablement de cendres ou de poussières volcaniques dont le contraste de couleur est accentué par le sable plus sombre de la zone environnante.
Le mystérieux rocher blanc s'étend sur environ 15 kilomètres de diamètre à l’intérieur d'un plus gros cratère qui s'étend sur environ 100 kilomètres.

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IMAGES DU JOUR (Année 2011)

Des formes fantasmagoriques semblent hanter cette étendue étoilée, dérivant dans la constellation royale de Céphée à environ 1200 années-lumière de nous.
A plus de 2 années-lumière de la nébuleuse fantomatique et relativement isolés, des globules de Bok, aussi connus comme vdB 141 ou Sh2-136, sont près du centre du champ. Le noyau du nuage sombre sur la droite s'effondre et est susceptible d'héberger un système d'étoiles binaires aux stades précoces de la formation.
Si ces formes fantasmagoriques pouvaient parler, elles pourraient bien vous souhaiter un joyeux halloween.

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Si vous laissez tomber un marteau et une plume ensemble, qui atteint le sol en premier ? Sur la terre, c’est le marteau, mais seulement à cause de la résistance de l'air ? Les scientifiques, avant même Galilée, ont réfléchi, ont examiné cette expérience simple et ont estimé que sans résistance à l'air, tous les objets tomberaient de la même manière.
La preuve du principe d'équivalence démontre que l'accélération d'un objet qui chute, se juge sur la gravité et ne dépend pas de sa masse, sa densité, sa composition, sa couleur, sa forme, ou toute autre chose.
Un bon endroit exempt de résistance à l'air pour examiner ce principe d'équivalence est la Lune de la Terre, et ainsi en 1971, l'astronaute David Scott d'Apollo 15 a laissé tomber un marteau et une plume ensemble vers la surface de la Lune.
Le principe d'équivalence est si important pour la physique moderne qu’il est encore testé et débattu même aujourd'hui.

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Difficile à voir dans de petits télescopes, la nébuleuse de la Tête de Cheval a été choisie par des électeurs d'Internet comme cible pour le télescope spatial Hubble.
Dans l’image ci-dessus, dans le panneau du haut, la vue détaillée du nuage sombre de poussière cosmique, a été publié en 2001 pour fêter le 11ème anniversaire de l'observatoire orbital.
Dans le panneau du dessous, une vue imprenable au sol, prise par télescope NOAO tde 0.9 mètre de l'observatoire national de Kitt Peak qui montre la noirceur de la Tête de Cheval au bord d’une des plus larges étendue de gaz brillant.
La nébuleuse de la Tête de Cheval est juste en bas de Zeta Orionis, l'étoile la plus à gauche de la ceinture d’Orion.

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Un superbe assortiment d'univers-îles est assemblé ici.
De haut en bas et de gauche à droite sont les belles mais éloignées galaxies M61, NGC 4449, NGC 4725, NGC 5068, NGC 5247, et NGC 5775/5774. La plupart sont des galaxies spirale plus ou moins comme notre propre Voie Lactée.
Toutes les galaxies de cette galerie ont été photographiées avec un petit (406 mm de diamètre) télescope et une caméra numérique par le public de l'Advanced Observing Program du Kitt Peak National Observatory Visitor Center.

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En 2001, les astronomes ont été témoin d’un étonnant événement solaire de large échelle : l’inversion des pôles magnétiques du Soleil. Mais en réalité ce phénomène était prévu. Il se produit tous les 11 ans pendant le maximum du cycle d'activité solaire. Multitude de taches solaires, des régions actives et d’énormes protubérances ne manquent pas. Ils sont le signe que le maximum solaire est bien là.
Le 12 février 2001, le vaisseau spatial SOHO a saisi cette image d'une magnifique protubérance d’environ 30 fois le diamètre de la Terre.

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Pour ce beignet, vous auriez besoin d’un grosse tasse de café … parce que le trou au milieu est d’environ un milliard de kilomètres de diamètre. Centré sur le Soleil, un cercle de cette taille se trouverait entre les orbites de Mars et Jupiter.
En fait, ce beignet est connu pour entourer une étoile massive nouvellement née cataloguée comme LkHa 101 qui se situe dans la constellation de Persée. Acquis en lumière infrarouge, le nuage de gaz et de poussière en forme de tore est légèrement incliné à notre vue. La matière de ce nuage pourrait très bien contenir les ingrédients pour la formation d'un système solaire lointain.
Ce premier gros plan d'un système stellaire en formation a été accompli en adaptant une technique d'observation puissante appelée interférométrie.

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Apollo 12 était la deuxième mission à débarquer des humains sur la Lune. Le site d'atterrissage a été choisi pour être près de l’emplacement de Surveyor 3, un vaisseau spatial qui avait atterri sur la Lune trois ans plus tôt.
Dans la photographie ci-dessus, prise par le pilote du module lunaire Alan Bean, on voit le commandant de la mission Peter Conrad rechercher des pièces de Surveyor. Le module lunaire est visible au loin.
Apollo 12 a rapporté beaucoup de photographies et de roches lunaires. Parmi les étapes importantes réalisées par Apollo 12, il y avait le déploiement de l’Apollo Lunar Surface Experiments Package, qui a effectué de nombreuses expériences, y compris une qui a mesuré le vent solaire.

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La surface du Soleil change continuellement. Le film ci-dessus montre comment le Soleil suinte pendant une seule heure.
La photosphère solaire a des milliers de bosses appelées granules et habituellement quelques dépressions sombres appelés taches solaires. Le film ci-dessus se concentre sur la tache solaire 875 par le télescope de la tour à vide des Îles Canaries en Espagne, utilisant le système d’optique adaptatif pour résoudre des détails en-dessous de 500 kilomètres de diamètre.
Chacun des nombreux granules est de la taille d'un continent de la Terre, mais d’une durée de vie bien plus courte.

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L'étoile massive IRS 4 commence à commence ses ailes.
Née il y a seulement environ 100.000 ans, la matière sortant de cette jeune étoile a formé la nébuleuse par réflexion appelée Sharpless 2-106 (S106), vue ci-dessus. Un grand disque de gaz et de poussière cerclant l’étoile Infrared Source 4 (IRS 4), visible en rouge sombre près du centre de l'image, donne à la nébuleuse une forme de sablier ou de papillon.
D’un diamètre d’environ 2 années-lumière et se situant à environ 2000 années-lumière de nous, S106 se trouve vers la constellation du Cygne (Cygnus).

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Que se produit-il au-dessus de ces nuages ? Durant ces dernières années, des vidéos sont apparues sur le Web détaillant un phénomène étrange et peu connu : de rapides changements de lumière au-dessus des nuages.
Après recherche, une principale hypothèse a émergé. Elle soutient qu'une décharge électrique dans un nuage d’orage peut temporairement changer le champ électrique au-dessus du nuage où des cristaux de glace chargés reflètent la lumière du Soleil (parhélie). Ce nouveau champ électrique réoriente rapidement les cristaux, ce qui modifie l’aspect du parhélie. En d'autres termes, une décharge électrique peut faire sauter un parhélie. Bientôt, l’ancien champ électrique est reconstitué, entraînant les cristaux vers leur orientation originale.

Source : Apod.nasa.gov - Astronomy Picture of the Day

L'astéroïde 2005 YU55 est passé près de la Terre dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9, sans aucun danger. La roche de l'espace, d’un diamètre d’environ 400 mètres, s’est glissée à l’intérieur de l’orbite lunaire.
Bien que le passage de plus petits astéroïdes près de la Terre ne soit pas rare, un rocher si grand n’était pas passé depuis 1976. Si 2005 YU55 avait frappé la Terre, cela aurait pu causé un tremblement de terre de magnitude 7 et laissé un cratère de la taille d’une ville comme Paris et sa proche banlieue. Un danger peut-être plus grand se serait produit si l’astéroïde avait frappé l'océan et provoqué un grand tsunami.
L'image radar ci-dessus a été prise il y a deux jours par le radiotélescope de Goldstone, en Californie, Etats-Unis.

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En l’an 185, des astronomes chinois ont noté l’apparition d'une nouvelle étoile dans l'asterism Nanmen - une région du ciel identifiée de nos jours dans les parages d’Alpha et Bêta Centauri. La nouvelle étoile a été visible pendant des mois et est vraisemblablement la supernova enregistrée la plus tôt.
Dans l’image composite en multifréquences des télescopes orbitaux du 21ème siècle, MMX-Newton et Chandra dans les rayons X, et Spitzer et WISE dans l'infrarouge, le rémanent de supernova RCW 86 est vraisemblablement la trace de cette explosion stellaire.
Près du plan de notre galaxie la Voie Lactée, RCW 86 est à environ 8.200 années-lumière de nous et a un rayon estimé de 50 années-lumière.

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La grande, brillante et belle galaxie spirale M83 est à seulement douze millions d'années-lumière de nous, au sud-est de la longue constellation de l’Hydre.
Dans ce gros plan cosmique, une mosaïque basée sur des données d’archives du télescope Hubble, on voit au premier plan la poussière sombre et les amas de jeunes étoiles bleues le long des bras spiraux qui donnent à M83 son surnom de la galaxie de la Roue de Feu Australe. On trouve également près des bords des bandes épaisses de poussière une richesse de régions rougeâtres de formation d’étoiles suggérant un autre surnom populaire pour M83 : la galaxie aux Mille Rubis.

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La première vision de ce qu'il adviendra de notre soleil a été découverte par distraction en 1764. À ce moment-là, Charles Messier compilait une liste d'objets diffus à ne pas confondre avec des comètes.
Le 27ème objet sur la liste Messier, maintenant connue sous le nom de M27 ou la nébuleuse de l'haltère (Dumbbell), est une nébuleuse planétaire, le type de nébuleuse que notre Soleil produira quand la fusion nucléaire s'arrêtera dans son noyau.

Source : Apod.nasa.gov - Astronomy Picture of the Day