Image du jour (2015 à 2017)

Trois jours avant de plonger du côté ensoleillé de Saturne, la sonde spatiale Cassini s'est reculée assez loin du côté nocturne pour l’imager. Trente-six de ces images ont été fusionnées - par un bénévole compétent - pour un dernier portrait complet de la planète aux anneaux, maison de Cassini depuis 13 ans.
Le Soleil est juste au-dessus du cadre, ce qui fait que Saturne lance une ombre sombre sur ses énormes anneaux. Cette position d'ombre ne peut pas être imagée de la Terre et ne sera plus visible jusqu'à ce qu'un autre vaisseau spatial lancé par la Terre visite la géante gazeuse.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Ni la pluie, ni la neige, ni la nuit obscure ne peuvent empêcher un vaisseau spatial de regarder le Soleil. En fait, à partir de son point de vue, à 1,5 million de kilomètres de la planète Terre, l'Observatoire Héliosphèrique SOlar (SOHO) de la NASA peut toujours surveiller l'atmosphère extérieure du Soleil ou la Couronne. C’est seulement lors d'une éclipse solaire totale que les observateurs terrestres peuvent également voir les belles structures coronales - lorsque la Lune bloque brièvement la surface solaire extrêmement brillante.
Dans la couche extérieure de cette image composite, la vue ininterrompue de la couronne solaire de SOHO lors de l'éclipse du mois dernier est affichée en teinte orange. La région du milieu, en forme de donut, est la couronne enregistrée par l'expédition Williams College Eclipse à Salem, en Oregon. Simultanément, la vue intérieure provient de l'Observatoire de la Dynamique Solaire (SDO) de la NASA en orbite terrestre, qui, en dehors de la totalité, a pu imaginer le visage du Soleil dans une lumière ultraviolette extrême, montrée en couleur or.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

À partir de la planète Terre, trois détecteurs d'ondes gravitationnelles ont signalé une détection conjointe d’ondulations dans l'espace-temps dues à la quatrième fusion de trou noir binaire dans l'Univers lointain. L'événement a été enregistré le 14 août 2017 par les sites de l'observatoire LIGO de Hanford à Washington et de Livingston en Louisiane, et l'Observatoire Virgo plus récemment opérationnel près de Pise, en Italie. Il a été baptisé GW170814. Le signal a été émis dans les derniers moments de la coalescence de deux trous noirs de 31 et 25 masses solaires situées à environ 1,8 milliard d'années-lumière.
Mais la comparaison du moment de la détection des ondes gravitationnelles sur les trois sites a permis aux astronomes d'améliorer considérablement l'emplacement de l'origine du signal sur le ciel. Juste au-dessus des nuages de Magellan et globalement vers la constellation de l’Eridan, la seule région du ciel compatible avec les signaux dans les trois détecteurs est indiquée par la ligne de contour jaune dans la carte du ciel ci-dessus. L'addition du détecteur Virgo a également permis de mesurer la polarisation de l'onde gravitationnelle, propriété qui confirme encore les prédictions de la relativité générale d'Einstein.  

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Poussé par l'explosion d'une étoile massive, le rémanent de supernova Puppis A se situe à environ 7.000 années-lumière de nous.
A cette distance, il a un diamètre de 60 années-lumière de large. Cette image en fausses couleurs montre les atomes d'oxygène choqués en bleu, l'hydrogène et l'azote en rouge. La lumière de l'explosion serait parvenue sur Terre il y a 3.700 ans.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Regardez à travers le nuage cosmique NGC 281 et vous risquez de manquer les étoiles de l'amas ouvert IC 1590. Mais, formées au sein de la nébuleuse, les jeunes étoiles massives de cet amas alimentent la lueur de la nébuleuse. Dans cette lueur, on peut voir des formes attractives qui se profilent dans ce portrait de NGC 281. Ce sont des colonnes sculptées et de denses globules de poussière vu en silhouette, érodés par les vents intenses et énergétiques du rayonnement des étoiles de l'amas. S'ils survivent assez longtemps, ces structures poussiéreuses pourraient aussi être des sites à la future formation d'étoiles.
Egalement appelée la nébuleuse Pacman en raison de sa forme globale, NGC 281 est à environ 10.000 années-lumière dans la constellation de Cassiopée. Elle s'étend sur plus de 80 années-lumière.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Comment seront les avions de passagers dans le futur ? Pour aider à imaginer des systèmes réalisables et souhaitables, les commanditaires de la NASA conçoivent des concours. Montré ci-dessus est un dessin d'artiste sur la description d'un concept d'avion qui a été suggéré en 2010. Cet avion futuriste réaliserait des vitesses supersoniques, surpassant probablement les vitesses des avions de transport supersonique qui ont fonctionné commercialement vers la fin du 20ème siècle.
En termes de réduction de bruit, le futur avion a été élaboré disposant d'une aile en V inversée, étirée au-dessus de ses moteurs. La structure est prévue pour réduire les sons gênants des bangs supersoniques. En plus, ces futurs avions viseraient à avoir relativement peu d'impact sur notre environnement, y compris des limites sur la consommation de carburant et sur la pollution. Les avions utilisant des concepts de construction semblables pourraient bien devenir opérationnels d'ici à 2030.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Deux lueurs insolites sont en mouvement près du célèbre amas d'étoiles des Pléiades. Se déplaçant très lentement chaque nuit, ces taches sont en fait des comètes de notre système solaire, bien plus proches que les lointaines étoiles situées à des années-lumière.
À l'extrême gauche, on trouve la comète C/2017 O1 ASAS-SN, un bloc de glace qui s'évapore sur plusieurs kilomètres et qui arbore un brillant coma de gaz. Comet ASAS-SN1 montre une légère queue en bas à droite. Près du centre du cadre se trouve la comète C/2015 ER61 PanSTARRS, également un bloc géant de glace qui s'évapore, mais arborant une assez longue queue à sa droite. En haut à droite se trouvent les Pléiades, un amas ouvert dominé par de brillantes étoiles bleues illuminant la poussière réfléchissante voisine. Cette image a été prise vers la mi-septembre. Bien que les Pléiades soient visibles à l'œil nu, il faut des jumelles pour voir les comètes.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Pourquoi y a-t-il un grand anneau de glace autour de Fomalhaut ? Cette étoile intéressante - facilement visible dans le ciel nocturne - ne se trouve qu'à environ 25 années-lumière et est connue pour avoir au moins une planète, Dagon, ainsi que plusieurs disques internes de poussière. Plus intrigant, peut-être, est un anneau extérieur, découvert il y a environ 20 ans, qui a une frontière intérieure inhabituellement nette.
L'image récente ci-dessus, présentée par l'Atacama Large Millimeter Array (ALMA), montre cette bague extérieure avec des détails complets et sans précédent - en rose - superposés à une image de Hubble du système Fomalhaut en bleu. Selon une théorie de premier plan, cet anneau résulte de nombreuses collisions violentes impliquant des comètes glacées et des planétésimaux, les objets constitutifs des planètes, alors que les limites des cercles sont causées par la gravité des planètes encore invisibles. Si c’est vrai, les planètes internes du système Fomalhaut sont probablement continuellement bombardées par de gros météores et comètes - une attaque que nous avons vus dans notre propre système planétaire il y a quatre milliards d'années dans un épisode appelé le Bombardement tardif.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Des étoiles se forment dans l'âme de la Reine d'Ethiopie. Plus précisément, une grande région de formation d'étoiles, appelée la nébuleuse de l'Âme, se trouvent dans la constellation de Cassiopée, qui, selon la mythologie grecque, était la vaniteuse épouse d'un roi qui régna longtemps sur les terres de la haute vallée du Nil.
La nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs amas ouverts d'étoiles, une source radio appelée W5 et d'énormes bulles soufflées par les vents énergétiques des jeunes étoiles massives. Située à environ 6.500 années-lumière de nous, la nébuleuse de l'Âme s'étend sur environ 100 années-lumière et est généralement imagée à côté de son voisin céleste la nébuleuse du Cœur (IC 1805).

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Lors du survol du vaisseau spatial New Horizons en juillet 2015, le terrain de Pluton a été imagé dans ce gros plan. La texture bizarre appartient à des champs en relief de la taille d’un gratte-ciel, presque entièrement faits de glace de méthane, à des altitudes extrêmes près de l'équateur de Pluton.
Les hautes crêtes en forme de couteau semblent avoir été formées par sublimation. Par ce procédé, la glace de méthane condensée se transforme directement en gaz sans passer par une phase liquide lors des périodes géologiques plus chaudes de Pluton. Sur la planète Terre, la sublimation peut également produire des champs de glace en forme de couteau, trouvés le long du haut plateau de la cordillère des Andes, faites de glace d'eau et mesurant pas plus de quelques mètres de haut.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Une forte éruption solaire le mois dernier a déclenché une intense activité aurorale sur Mars. Avant (à gauche) et pendant (à droite) la tempête solaire, l’image ci-dessus montre l'augmentation soudaine des émissions ultraviolettes des aurores martiennes, plus de 25 fois plus brillantes que l'émission aurorale précédemment détectée par le satellite MAVEN en orbite. Les données du spectrographe d'imagerie en ultraviolet de MAVEN sont montrées dans des teintes pourpres du côté nocturne des globes martien.
Sur Mars, les tempêtes solaires peuvent provoquer des aurores planétaires car, contrairement à la Terre, la planète rouge n'est pas protégée par un fort champ magnétique global qui dirige les particules chargées énergétiques vers les pôles. Lors de la tempête solaire, les niveaux de rayonnement dangereux étaient deux fois plus élevés que ceux mesurés précédemment par le rover Curiosity.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Nous vivons dans une ère où les éclipses solaires totales sont possibles parce que la taille apparente de la Lune peut couvrir le disque du Soleil. Mais la Lune s'éloigne lentement de la planète Terre. Sa distance augmente d'environ 3,8 cm par an en raison de la friction des marées. Dans environ 600 millions d'années, la Lune sera trop loin et le disque lunaire trop petit pour recouvrir complètement le Soleil. Au mieux, des éclipses annulaires seront visibles de la surface de notre belle planète.
Au contraire, il y a 100 millions d’année, la Lune était légèrement plus proche et un peu plus grande. Donc, à l'époque des dinosaures, il y avait des éclipses totales plus fréquentes du Soleil. C’est devant le musée géologique Tate à Casper College dans le Wyoming que cette statue de dinosaure a posé lors de l’éclipse totale américaine du 21 août.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Où sont les étoiles ? Ce qui était considéré un trou dans le ciel est maintenant connu des astronomes comme un sombre nuage moléculaire, une concentration élevée de poussière et de gaz moléculaire absorbant pratiquement toute la lumière visible émise des étoiles de fond. Une des plus connues de ces sombres nébuleuses d'absorption est un nuage vers la constellation du Serpentaire (Ophiuchus) connu sous le nom de Barnard 68, vu ci-dessus.
Qu'aucune étoile ne soit visible au centre indique que Barnard 68 est relativement proche, avec des mesures le plaçant à environ 500 années-lumière de nous avec un diamètre de la moitié d'une année-lumière.
Il est possible de voir à travers ce genre de nuage en lumière infrarouge.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Ahuna Mons est la plus grande montagne sur le plus grand astéroïde connu dans notre système solaire, Cérès, qui orbite notre Soleil dans la ceinture principale d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. Cependant, Ahuna Mons est une montagne assez insolite. D'une part, ses pentes sont garnies non pas de vieux cratères mais de jeunes stries verticales.
Une hypothèse soutient qu'Ahuna Mons est un volcan de glace qui s'est formé peu de temps après qu'un grand impact sur le côté opposé de la planète naine a déformé le terrain à travers des vagues d’ondes sismiques focalisées. Les stries brillantes peuvent être riches en sel réfléchissant et, par conséquent, similaires à d'autres matériaux récemment apparus tels que visibles dans les fameux points brillants de Cérès. L'image numérique ci-dessus a été construite à partir de données de surface récoltées l'année dernière par la sonde Dawn.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Quel est ce monde étrange ? C'est la Terre. Au premier plan de l'image ci-dessus sont les pinnacles, des pics rocheux insolites dans le parc national de Nambung en Australie occidentale. Issus d'anciens coquillages (calcaire), la formation de ces pittoresques rochers à taille humaine reste inconnue.
Dans le fond, est un brillant croissant de Lune. La lueur surnaturelle autour de la Lune est la lumière zodiacale. Se cambrant en haut de l'image est la bande centrale de notre galaxie, la Voie Lactée. Les planètes Jupiter et Saturne, ainsi que plusieurs étoiles célèbres sont également visibles dans le ciel nocturne de fond.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Si notre Soleil était près du centre de NGC 362, le ciel nocturne brillerait comme une boîte à bijoux stellaire. Des centaines d'étoiles seraient plus brillantes que Sirius et de différentes couleurs. Bien que ces étoiles exciterait l’imaginaire humain avec un spectacle nocturne à couper le souffle, il serait difficile pour les habitants de la planète Terre de percevoir - et donc de comprendre – un plus vaste Univers au-delà.
NGC 362 est l'un des 170 amas d'étoiles globulaires qui existent dans notre galaxie de la Voie lactée. Cet amas d'étoiles est l'une des plus jeunes globulaires, s’étant formé probablement après notre galaxie. NGC 362 peut être trouvé à l'œil nu presque devant le petit nuage de Magellan, et angulairement près du deuxième amas globulaire le plus brillant connu, 47 Toucan. L'image ci-dessus a été prise avec le télescope spatial Hubble.

Source : Astronomy Picture of the Day


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La galaxie spirale barrée NGC 1365 est vraiment un majestueux Univers-île d'environ 200.000 années-lumière. Situé à seulement 60 millions d'années-lumière vers constellation du Fourneau, NGC 1365 est un membre dominant du groupe de galaxies du Fourneau.
Cette image couleur d'une netteté impressionnante montre des régions d’intenses formation d'étoiles aux extrémités de la barre et le long des bras en spirale, ainsi que des détails des bandes de poussière qui traversent le cœur brillant de la galaxie. Au cœur se trouve un trou noir supermassif. Les astronomes pensent que la barre proéminente de NGC 1365 joue un rôle crucial dans l'évolution de la galaxie, attirant le gaz et la poussière dans un maelström étoilé et alimentant finalement le trou noir central.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Le Grand Nuage de Magellan, galaxie satellite de la Voie Lactée, se dresse au-dessus de l'horizon sud dans cette vue au téléobjectif depuis l'Observatoire Las Campanas sur la planète Terre. Dans le ciel sombre de septembre du désert chilien d'Atacama, la petite galaxie a une envergure impressionnante d'environ 10° ou 20 pleines Lunes.
Le panorama de l'appareil photo numérique sensible a également enregistré une faible luminescence orangée, autrement invisible à l'œil nu. Au premier plan, les logements pour les astronomes et les ingénieurs de l'observatoire sont faiblement éclairé. Le sommet de la montagne aplati le long de l'horizon juste sous la galaxie est le pic Las Campanas, qui abritera le futur télescope géant Magellan.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Où l'or de vos bijoux s'est-il formé ? Personne n'est vraiment sûr. L'abondance moyenne relative de l'or dans notre système solaire semble plus importante que dans l'univers primaire, dans les étoiles, et même dans les supernovae typiques.
Quelques astronomes ont récemment proposé que des éléments lourds riches en neutrons, tels que l'or, pourraient s'être facilement formés dans de rares explosions riches en neutrons telles que la collision d'étoiles à neutrons. L'illustration d'artiste, ci-dessus, dépeint deux étoiles à neutrons tournant en spirale l'une vers l'autre juste avant qu'elles ne se heurtent. Puisque les collisions d'étoiles à neutrons sont également suggérées comme étant à l'origine des sursauts gamma de courte durée, il est possible que vous possédiez déjà, sous forme de bijou, le souvenir d'une des explosions les plus puissantes de l'Univers.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Des radiations gravitationnelles et électromagnétiques ont été détectées en succession rapide pour la première fois lors d'une fusion explosive. Les données de l'explosion correspondent bien à une spectaculaire spirale d’étoiles binaires à neutron. L'épisode explosif a été vu le 17 août dans le proche NGC 4993, une galaxie elliptique à seulement 130 millions d'années-lumière. Les ondes gravitationnelles ont d'abord été observées par les observatoires terrestres LIGO et Virgo, tandis que les observatoires de Fermi et d'INTEGRAL ont décelé des rayons gamma quelques secondes plus tard. Hubble et d'autres observatoires ont détecté la lumière dans tout le spectre électromagnétique.
La vidéo ci-dessus montre des étoiles à neutrons chaudes lorsqu'elles tournent l'une vers l'autre et émettent un rayonnement gravitationnel. Au fur et à mesure de leur fusion, un puissant jet se propage qui entraîne la rafale de rayons gamma de courte durée, suivie de nuages d'éjectas et, au fil du temps, d'un épisode de type supernova optique appelé kilonova. Cette première détection confirme que les événements LIGO peuvent être associés à des sursauts gamma de courte durée. On pense que de telles fusions d'étoiles à neutrons sont les créatrices originelles de l'or.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

On pense que l’un des objets les plus étranges du système solaire externe aurait un anneau. L'objet, nommé Haumea, est la cinquième planète naine désignée après Pluton, Cérès, Eris et Makemake. La forme oblongue de Haumea le rend assez inhabituel. Haumea est significativement plus grande que Pluton dans la longueur, tandis qu’en largeur elle est très similaire à Pluton, tandis qu’en épaisseur, elle est beaucoup plus petite. L'orbite d’Haumea l'amène parfois plus près du Soleil que Pluton, mais Haumea est généralement plus loin.
Illustré ci-dessus, un artiste visualise Haumea comme un ellipsoïde entouré d'un anneau uniforme. Découvert à l'origine en 2003 et ayant reçu la désignation temporaire de 2003 EL61, Haumea a été renommé en 2008 par l'AIU par le nom d’une déesse hawaïenne. Outre l'anneau découvert cette année, Haumea possède deux petites lunes découvertes en 2005, nommées Hi'iaka et Namaka pour les filles de la déesse.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Les nuages de poussière cosmique et de jeunes étoiles énergétiques habitent cette vue télescopique à moins de 500 années-lumière de nous en direction de la limite nord de la Couronne Australe.
Les nuages de poussière bloquent efficacement la lumière des étoiles situées derrière. Mais le frappant complexe de nébuleuses par réflexion NGC 6726, 6727 et IC 4812 produit une couleur bleue caractéristique du reflet de la lumière provenant des jeunes étoiles chaudes de la région. A gauche, une plus petite nébuleuse jaunâtre, NGC 6729, abrite la jeune étoile variable R Coronae Australis. Juste en dessous, les arcs brillants et les boucles choqués, issus des étoiles nouvellement nées, sont identifiés comme des objets Herbig-Haro.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Suivez la queue de la Grande Ourse, à l'opposé du rectangle, jusqu'à atteindre la dernière étoile brillante de la queue. Pointez alors votre télescope un peu au sud et à l'ouest et vous trouverez probablement cette paire fantastique de galaxies en interaction, la 51ème entrée du célèbre catalogue de Charles Messier.
La grande galaxie avec la structure spirale bien définie est également cataloguée comme NGC 5194. Ses bras spiraux et ses bandes de poussière rejoignent nettement NGC 5195, sa galaxie compagne (en bas). La paire est à environ 37 millions d'années-lumière de nous et se trouvent officiellement dans les limites angulaires de la petite constellation des Chiens de Chasse.

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La belle nébuleuse Trifide est tout en contraste. Aussi connu sous le nom M20, elle se trouve à environ 5.000 années-lumière de nous dans la constellation du Sagittaire, riche en nébuleuses. Région de formation d'étoiles dans le plan de notre galaxie, la Trifide illustre trois différents types de nébuleuses astronomiques : une nébuleuse par émission rouge dominées par la lumière des atomes d'hydrogène, une nébuleuse par réflexion bleue produites par la poussière reflétant la lumière des étoiles, et une nébuleuse sombre où apparaissent des nuages de poussière denses.
La région d'émission rouge est séparée en trois parties par des ruelles de poussière sombre, ce qui lui a valu son nom populaire de trifide. La nébuleuse Trifide fait 40 années-lumière dans sa plus grande dimension.

Source : Astronomy Picture of the Day


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La nébuleuse sombre Beverly Lynds 183 se trouve à seulement 325 années-lumière, dérivant au-dessus du plan de notre galaxie de la Voie Lactée. Obscurcissant la lumière des étoiles derrière elle quand elle est vue à des longueurs d'onde optiques, le nuage moléculaire sombre et poussiéreux semble lui-même sans étoiles. Mais les explorations dans l'infrarouge lointain révèlent de denses touffes à l'intérieur, probablement des étoiles aux premiers stades de leur formation lorsque certaines régions du nuage subissent un effondrement gravitationnel. L'un des nuages moléculaires le plus proche est vu vers la constellation du Serpent. Ce portrait de nuages cosmiques s'étend sur environ un demi-degré dans le ciel, soit environ 3 années-lumière à la distance estimée de la nébuleuse sombre Lynds 183.

Source : Astronomy Picture of the Day


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