Image du jour (2015 à 2017)

Certains préfèrent les côtés fenêtres, et ce sont les meilleures disponibles à bord de la Station Spatiale Internationale. Prise le 4 janvier à l'intérieur de la coupole de la Station comportant sept fenêtres, cette photo montre également un poste de travail d'où est contrôlé le bras robotique Canadarm2, visible par la fenêtre de droite.

Source : Astronomy Picture of the Day

Pour fêter cette année internationale de la Lumière, l'image, ci-dessus, révèle la spectaculaire lumière de la galaxie active Cygnus A à travers le spectre électromagnétique.
Intégrant des données en rayons X (bleu) de l'Observatoire spatial Chandra, Cygnus A est considérée comme une source prodigieuse de rayons X à haute énergie. Mais il est en fait plus célèbre à l'extrémité inférieure de l'énergie du spectre électromagnétique. C'est l'une des plus brillantes sources célestes visibles aux radiotélescopes, à 600 millions d'années-lumière de distance. L'émission en radio (rouge) s'étend de chaque côté le long du même axe sur près de 300 000 années-lumière alimentés par des jets de particules relativistes émanant du trou noir supermassif central de la galaxie.
Confinées à des teintes jaunes, les données en longueurs d'onde optiques, par Hubble, de la galaxie et le champ environnant complètent cette vue de longueurs d'ondes multiples remarquable.

Source : Astronomy Picture of the Day

Dix Terres pourraient facilement tenir dans la "griffe" de ce monstre solaire. Cette énorme protubérance éruptive se déplace depuis la surface de notre Soleil dans cette séquence time-lapse condensée d'une demi-heure. Elle est importante non seulement par sa taille, mais aussi par sa forme.
La séquence de cinq poses a été prise début de l'année 2000 par le satellite SOHO en orbite autour du solaire. Bien que les grandes protubérances et éjections de masse coronale énergétique (CME) sont relativement rares, elles se produisent plus souvent maintenant que nous sommes près d'un maximum solaire, une période de recrudescence des taches solaires et d'activité dans le cycle solaire de onze ans.

Source : Astronomy Picture of the Day

Vous avez déjà entendu parler des Sept Sœurs dans le ciel (les Pléïades), mais avez-vous entendu parler des Sept Géants sur Terre ? Situé juste à l'ouest de l'Oural, les insolites formations rocheuses sont l'une des Sept Merveilles de la Russie. L'origine de la formation de ces anciens piliers de 40 mètres est encore inconnue.
Le photographe de cette image a dû lutté contre le terrain accidenté et la météo peu coopératifs pour capturer ces tours de pierre robustes en hiver la nuit. Ayant finalement réussi en février 2014, il a utilisé la fonction retardateur de l'appareil photo afin d'être sur l'image à proximité de l'un des piliers recouverts de neige.

Source : Astronomy Picture of the Day

A quoi ressemble le champ magnétique de notre galaxie ? On sait depuis longtemps qu'un modeste champ magnétique imprègne notre Voie Lactée, car il provoque l'alignement des petits grains de poussière qui diffusent la lumière d'arrière-plan.
Récemment, le satellite Planck a fait une carte à haute résolution de ce champ. Sur l'image ci-dessus, la grande carte de 30 degrés confirme, entre autres choses, que le magnétisme interstellaire de la galaxie est plus fort dans le disque central qu'à l'extérieur. La rotation du gaz chargé autour du centre galactique crée ce magnétisme, et on suppose que, vu de dessus, le champ magnétique de la Voie Lactée apparaîtrait comme une spirale tourbillonnante à partir du centre.

Source : Astronomy Picture of the Day

Lesquelles de ces icônes du ciel nocturne pouvez-vous trouver dans cette magnifique image du ciel d'hiver dans l’hémisphère nord ? On peut y voir les étoiles dans la ceinture d'Orion dont Bételgeuse et Rigel, la nébuleuse d'Orion, la nébuleuse de la Flamme, l'amas d'étoiles des Pléiades, la nébuleuse Californie, boucle de Barnard, la nébuleuse de la Rosette et la comète Lovejoy (C/2014 Q2).
L'image ci-dessus a été prise il y a environ deux semaines près du village de Palau en Espagne.

Source : Astronomy Picture of the Day

Lundi 26 janvier dernier, l’astéroïde 2004 BL86 est passé au plus près de la Terre, à environ 1,2 millions de kilomètres de notre belle planète. C’est environ 3,1 fois la distance Terre-Lune. Passant rapidement dans le ciel nocturne de la Terre, il a laissé une trainée lumineuse dans cette image de 40 minutes d’exposition cumulée le 27 janvier, photographié depuis le Piémont italien.
Ce remarquablement champ de vue télescopique comprend M44, également connu sous l'amas d'étoiles de la Crèche, de la Ruche ou Praesepe dans le Cancer. Bien sûr, sa rencontre avec M44 n’est qu'une apparence. La distance réelle entre l’amas d'étoiles et l’astéroïde est d’environ 600 années-lumière.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2014)

Quatre fusées-sondes suborbitales de la NASA ont été lancées, dans la nuit du 26 janvier, du centre d’essais de Poker Flat de l’Université d'Alaska. Cette image suit les quatre lancements des petites fusées conçues pour explorer les envoûtantes aurores boréale.
Pendant les poses, des trainées d’étoiles se sont dessinées autour du pôle Nord céleste, haut sur l'horizon, sur le site à 50 km au nord de Fairbanks, en Alaska. Fonctionnant avec succès, les charges utiles libérées, M-TeX et MIST, ont créé des traînées de vapeur à haute altitude pour être suivis par des observations au sol.

Source : Astronomy Picture of the Day

Les longueurs d'ondes infrarouges de 3,6, 8,0 et 24,0 microns observés par le télescope spatial Spitzer sont représentées dans les couleurs visibles rouges, verts et bleus dans la saisissante image ci-dessus. Le nuage cosmique de gaz et de poussière est W33, une pouponnière d'étoiles massives à quelques 13.000 années-lumière de nous, près du plan de notre galaxie, la Voie Lactée. L'image de Spitzer couvre un champ d'environ 100 années-lumière.
Les boules jaunes sont identifiées comme un stade précoce de la formation d'étoiles massives. Elles apparaissent en jaune parce qu'elles sont entre sur le rouge et le vert, les couleurs assignées à la poussière et aux hydrocarbures aromatiques polycycliques de la palette de Spitzer.

Source : Astronomy Picture of the Day

Ces deux puissantes galaxies se séparent. Connues sous le nom de "la Souris" à cause de leurs longues queues, chaque galaxie spirale a déjà traversé l'autre. Elles se heurteront probablement à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'elles fusionnent.
NGC 4676 se trouve à environ 300 millions d'années-lumière de nous vers la constellation de la Chevelure de Bérénice et est probablement un membre de l’amas de galaxies de Coma.
La photo ci-dessus a été prise avec la caméra ACS du télescope spatial Hubble. La sensibilité accrue de cette caméra a permis de faire apparaître des galaxies lointaines dispersées dans toute l’image.

Source : Astronomy Picture of the Day

Titan, la lune de Saturne, possède de nombreux lacs de méthane qui reflètent la lumière du Soleil comme le feraient des miroirs. On voit ici des images en fausses couleurs prises l'été dernier par la sonde Cassini en orbite autour de Saturne dans différentes bandes de lumière infrarouge pour percer les nuages. Cette spéculaire réflexion était si brillante qu'elle a saturé une des caméras de Cassini.
Cette saturation a confirmé que les régions de l'hémisphère nord de Titan abritent un éventail de vastes mers complexes avec une géométrie qui indique des périodes de forte évaporation. Au cours de ses nombreux passages près de la plus mystérieuse lune de notre système solaire, Cassini a révélé que Titan avait une météo active, y compris des moments où il pleut une version de gaz naturel liquéfié.

Source : Astronomy Picture of the Day

D'où viennent les queues des comètes ? On sait déjà que les queues et comas des comètes proviennent des noyaux cométaires, mais leurs naissances restent un sujet de recherche actif. Une des meilleures images de jets émergents est montrée dans la photo ci-dessus, prise en novembre dernier par la sonde Rosetta en orbite autour de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (comète CG), et publié le mois dernier.
L'image surexposée montre des panaches de gaz et de poussière s'échappant de nombreux endroits du noyau de la comète CG qui s'approche du Soleil et se réchauffe. Bien que la comète CG est actuellement plus loin que Mars, son orbite sera au niveau de la Terre en août prochain, date à laquelle on prévoit que son activité va augmenter d'un facteur d'environ 100.

Source : Astronomy Picture of the Day

Alors qu'il photographie des aurores polaires et un orage lointain, quelque chose d'extraordinaire s'est produit : des sprites rouges. Ce bref et rare effet, la foudre de haute altitude, a été si brillant qu'il a été vu indépendamment par plusieurs personnes. Sur la photo prise au Minnesota, Etats-Unis, en mai 2013, ces sprites rouges étaient consécutifs de la foudre conventionnelle extrêmement puissante à basse altitude.
La spectaculaire image ci-dessus est seulement le deuxième cas connu de sprites et aurores photographiés ensemble, et peut-être la première en vraies couleurs.

Source : Astronomy Picture of the Day

La saisissante galaxie spirale M104 est célèbre pour son profil vu par la tranche comportant un large anneau de poussière sombre contre un bulbe de brillantes étoiles, également appelé la galaxie de Sombrero.
Ici, les données d'images archivées du télescope spatial Hubble ont été retraitées pour créer cette vue alternative de la galaxie bien connue. Le traitement nouvellement développé améliore la visibilité des détails autrement perdus dans l’écrasant éblouissement et permet de se rapprocher des couleurs naturelles.
D’environ 50.000 années-lumière de diamètre et située à 28 millions d'années-lumière de nous, M104 est l'une des plus grandes galaxies à l’extrémité sud de l’amas de galaxies de la Vierge.

Source : Astronomy Picture of the Day

La plus grande planète de notre système solaire, Jupiter, et trois de ses quatre grandes lunes galiléennes sont dans ce cliché unique d'Hubble du 24 janvier. Passant devant les bandes nuageuses de Jupiter, Europ, Callisto et Io distingue par des couleurs spécifiques : Europe la glacée est presque blanche, l'ancienne surface cratérisée de Callisto est dans les bruns sombres, et la volcanique Io apparaît jaunâtre.
Remarquablement, deux petites lunes joviennes intérieures, Amalthée et Thebe, avec leurs ombres, peuvent également être trouvés dans la vue d'Hubble. Les lunes galiléennes ont des diamètres de 3000 à 5000 km, de taille comparable à la Lune de la Terre. Mais de formes inhabituelles, Amalthée et Thebe ont seulement respectivement un diamètre d'environ 260 et 100 km.

Source : Astronomy Picture of the Day

Cela ressemble à une belle collection d'agates. Mais cette grille d'images suit en fait le développement spectaculaire de petites tempêtes aurorales sur la planète Terre. La séquence, de plus de 600 images panoramiques, a été prise sur une période de 2 heures à proximité du cercle polaire en Laponie, au nord de la Suède, en mars 2012.
Cela commence en haut à gauche au crépuscule et se termine en bas à droite, couvrant deux pics d'activité. Vous pouvez cliquez ICI pour visionner la séquence en time-lapse (vimeo).

Source : Astronomy Picture of the Day

Ce pilier cosmique du gaz et de poussière est mesure 2 années-lumière de long. Cette structure se trouve dans la plus grande région de formation d'étoiles de notre galaxie : la nébuleuse de la Carène, visible dans l'hémisphère sud à une distance d'environ 7.500 années-lumière.
Les contours du pilier sont sculptés par les vents et les rayonnements  des jeunes et chaudes étoiles massives. Mais l'intérieur du pilier cosmique est lui-même une pouponnière d'étoiles en cours de formation.
L'image ci-dessus en lumière visible a été faite par la caméra WFC3 du télescope spatial Hubble en 2009.
Dans les images en proche infrarouge, on peut voir deux jets énergétiques émis par une étoile infantile toujours cachée.

Source : Astronomy Picture of the Day

Qu'est-ce qui a causé la superposition de ces roches martiennes ? La principale hypothèse est un ancien lac martien qui, pendant plus de 10 millions d'années, ce serait régulièrement évaporé puis rempli. Mais aujourd'hui il est à sec. Il se serait asséché définitivement il y a des milliards d'années.
L'image sélectionnée, prise en novembre dernier par le rover Curiosity, montre la formation de Rock Whale, d'un mètre de large, qui fait partie de l'affleurement de Pahrump Hills à la base du mont Sharp.

Source : Astronomy Picture of the Day

Dimanche 8 février, le Soleil a présenté un des plus longs filaments jamais enregistrées et qui a perduré plusieurs jours. Visible comme un trait sombre juste en dessous du centre de l'image ci-dessus, l'énorme filament s'étend à la surface du Soleil sur une distance encore plus longue que le rayon du Soleil - soit 700.000 km.
Un filament est en réalité une protubérance de gaz chaud qui s'écoule le long du champ magnétique du Soleil, de sorte que vu de côté, il semble comme soulevé hors de la surface. L'image sélectionnée montre le filament en H-alpha, une lumière qui met en valeur la chromosphère solaire.

Source : Astronomy Picture of the Day

Majestueuse à une échelle cosmique, M100 est une grande galaxie spirale. C'est une galaxie de plus de 100 milliards d'étoiles avec des bras spiraux bien définies qui est semblable à notre propre Voie Lactée. Un des membres les plus brillants de l'Amas de la Vierge, M100 (alias NGC 4321) est à 56 millions d'années-lumière de la Terre dans la constellation de la Chevelure de Bérénice.
Cette image du télescope spatial Hubble de la M100 a été faite en 2009 et révèle les brillants amas d'étoiles bleues et les complexes bandes tortueuses de poussière qui sont caractéristiques de cette classe de galaxies.

Source : Astronomy Picture of the Day

A environ 60 millions d'années-lumière de nous au sud de la constellation du Corbeau, deux grandes galaxies se sont heurtées. Mais les étoiles de ces deux galaxies, cataloguées comme NGC 4038 et NGC 4039, ne sont pas entrées en collision tellement il y a d'espace entre elles. Par contre, leurs grands nuages de gaz moléculaires et de poussière ont déclenché des épisodes furieux de formation d'étoiles près du centre de l'épave cosmique.
Couvrant environ 500.000 années-lumière, cette vue imprenable indique également que de nouveaux amas d'étoiles et de la matière a été éjectés au loin de la scène de l'accident par les forces de marée gravitationnelle. L'aspect visuel de la vaste structure tordue donne à cette paire de galaxies son nom populaire : les Antennes.

Source : Astronomy Picture of the Day

Normalement les galaxies ne ressemblent pas à ceci. NGC 3256 montre une image actuelle de deux galaxies qui se heurtent lentement. Très probablement, dans des centaines de millions d'années, seule une galaxie restera. Aujourd'hui, cependant, NGC 3256 montre des filaments complexes de poussière sombre, d’inhabituelles queues de marée et un centre particulier qui contient deux noyaux distincts.
Bien qu'il soit probable qu'aucune étoile dans les deux galaxies ne se heurte directement, le gaz, la poussière et les champs magnétiques agissent directement les uns sur les autres.NGC 3256, une partie du vaste superamas de galaxies Hydra-Centaurus, s’étend sur plus de 100 mille années-lumière et est situé à environ 100 millions d'années-lumière de nous.

Source : Astronomy Picture of the Day

Il y a 25 ans, le 14 février 1990, le vaisseau spatial Voyager 1 a regardé en arrière une dernière fois pour faire ce premier portrait de famille de notre Système solaire, alors qu'elle était à 6 milliards de kilomètres du Soleil. Le portrait complet est une mosaïque de 60 images faite à partir d'un point de vue situé à 32 degrés au-dessus du plan de l'écliptique.
Sont invisibles dans ce portrait Mercure, trop proche du Soleil pour être détecter, et Mars, malheureusement caché par la diffusion de la lumière du Soleil dans le système optique de la caméra. Le Soleil est le point brillant à côté de la Terre et de Vénus.

Source : Astronomy Picture of the Day

Deux heures avant de passer au plus près de Neptune en 1989, le vaisseau spatial Voyager 2 a pris cette image. Clairement visibles pour la première fois, les longs nuages de couleur claire flottent dans l'atmosphère de Neptune. Les ombres de ces nuages peuvent même être vues sur la couche de nuages inférieurs.
La majeure partie de l'atmosphère de Neptune est faite d'hydrogène et d'hélium, des gaz invisibles. La couleur bleue de Neptune vient donc du peu de méthane atmosphérique qui absorbe préférentiellement la lumière rouge. Neptune a les vents les plus rapides du système solaire, avec des rafales atteignant 2000 km/h.
Une hypothèse soutient que des diamants pourraient être créés dans les conditions de pression et de chaleur qui existent sous les nuages d'Uranus et de Neptune.

Source : Astronomy Picture of the Day

Disque tourbillonnant d'étoiles et de gaz, l'apparence de M106 est dominée par des bras spiraux bleus et des bandes de poussière rouge près du noyau, comme vue dans l'image ci-dessus. Le cœur de M106 brille fortement dans les ondes radio et les rayons X, là où des jets jumeaux ont été trouvés s'étendant sur toute la longueur de la galaxie. Une inhabituelle lueur centrale fait de M106 l'un des exemples les plus proches de la classe des galaxies de Seyfert, où de vastes quantités de gaz incandescent tomberaient dans un trou noir massif central.
M106, également cataloguée NGC 4258, est relativement proche de nous à 23,5 millions d'années-lumière. Elle s'étend sur 60 000 années-lumière de diamètre, et peut être vu avec un petit télescope vers la constellation des Chiens de Chasse.

Source : Astronomy Picture of the Day