Image du jour (2009 à 2011)

Ci-dessus est une image en fausses couleurs de la planète Saturne prise par la sonde spatiale Cassini en 2007 dans trois bandes de lumière infrarouge.
Les anneaux reflètent la lumière du Soleil relativement bleue, alors que la planète elle-même rayonne en rouge dans une gamme d'énergie comparativement basse. Un aurore est visible en vert au pôle sud.
L'inspection de plusieurs images de Saturne pourrait mener à une meilleure compréhension des aurores polaires, que ce soit celles de Saturne ou celles de la Terre.

Source : Apod.nasa.gov - Astronomy Picture of the Day

Que se passe-t-il au-dessus du pôle sud de Vénus ? Pour le découvrir, les scientifiques avaient étudié des images prises par le vaisseau spatial Venus Express. Bizarrement, les images récentes de Venus Express ne confirment pas les vues précédentes d'un double système d'orage, mais ont plutôt trouvé un étrange et simple vortex de nuages tourbillonnants.
Dans les images ci-dessus prises en infrarouge, les secteurs plus sombres correspondent aux températures plus élevées et par conséquent aux zones les plus basses de l'atmosphère de Vénus. Des films, également pris récemment, montrent des similitudes entre le vortex du pôle sud de Vénus et le vortex du pôle sud de Saturne.
Dans trois mois, le vaisseau spatial européen Venus Express sera rejoint autour de Vénus par la sonde japonaise Akatsuki.

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Bien que la phase de cette lune puisse sembler familière, la lune elle-même ne l'est pas. En fait, ce croissant montre une partie d'Europe, lune de Jupiter. Le vaisseau spatial Voyager 2 a saisi cette image en 1979.
Sont visibles les plaines de glace brillante, les fissures qui courent jusqu'à l'horizon et les taches sombres qui contiennent probablement de la glace et des impuretés.
Europe est presque de la même taille que la Lune de la Terre, mais est beaucoup plus lisse, montrant peu de montagnes ou de grands cratères d'impact. Des preuves et des images du vaisseau spatial Galileo indiquent que des océans liquides pourraient exister en-dessous de la surface glaciale.

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IMAGES DU JOUR (Année 2010)

Les astronomes modernes gardent une longue liste de choses qui surgissent dans la nuit. En haut de cette liste sont les supernovas (les explosions d'étoiles massives) et les sursauts de rayons gamma (les explosions les plus puissantes vues à travers l'Univers).
Etrangement, la galaxie dans l'image ci-dessus, prise par le télescope spatial Hubble, abriterait une supernova et un sursaut de rayons gamma qui serait un seul et même événement. ESO 184-G82 est une galaxie spirale avec une barre centrale et des bras spiraux diffus avec de brillantes régions de formation d'étoiles.
L'encart montre une vue grossie d'une des régions de formation d'étoiles, d'environ 300 années-lumière de diamètre. C'est le site d'une explosion extraordinairement puissante de supernova dont la lumière a atteint la première fois la Terre le 25 avril 1998. Le lieu et la date correspondent également à la détection d'un étrange sursaut de rayons gamma, qui pourrait être le représentant d'une classe particulière de ces flashes cosmiques de grande énergie.
Jusqu'ici, cette combinaison est unique et fait de la spirale barrée ESO 184-G82, à une distance de seulement 100 millions d'années-lumière, la galaxie la plus proche abritant un sursaut gamma.

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Les étoiles et leurs planètes sont nées dans des nuages interstellaires sombres et froids de gaz et de poussière. Tout en explorant ces nuages aux longueurs d'onde infrarouges, les astronomes ont fait une découverte étonnante – des douzaines de cas où les denses noyaux des nuages brillent en reflétant dans l'infrarouge la lumière des étoiles.
Basé sur des données archivées du télescope spatial Spitzer, ces panneaux illustrent le phénomène récemment découvert, connu sous le nom de "brillance de cœur".

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A seulement 20 années-lumière de nous dans la constellation de la Balance, l'étoile naine rouge Gliese 581 a fait l'objet de beaucoup d'examen de la part des astronomes ces dernières années. Les télescopes terrestres avaient détecté les signatures de multiples planètes en orbite autour de Gliese, dont deux au moins près de la zone habitable de l'étoile – région où une planète de type tellurique pourrait avoir de l'eau liquide à sa surface.
Aujoud'hui, une équipe s'est dirigée par par Steven Vogt ( UCO Lick) et Paul Butler ( DTM Carnagie Inst.) a annoncé la détection d'une autre planète, celle-ci carrément dans la zone habitable du système planétaire. Basé sur onze années d'observation, leur travail offre des résultats qui font de cette planète la première potentiellement habitable trouvée autour d'une étoile très voisine.
Montré dans cette illustration d'artiste, la planète est cataloguée Gliese 581g, mais Steven Vogt préfère l'appelé Zarmina, qui est le prénom de son épouse.

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L'image du télescope spatial Hubble, prise en 1995, des piliers de poussière et de gaz dans la nébuleuse d'aigle (M16) fut sensationnelle. Les trois piliers en bas de cette image en lumière visible partage cette mosaïque à grand champ avec les jeunes et brillantes étoiles massives de l'amas d'étoiles NGC 6611 (en haut à droite), dont les vents et le rayonnement forment les piliers poussiéreux.
Additionnée aux données infrarouge du télescope Antu de 8,2 mètres de l'Observatoire Européen austral, cette image rend les piliers plus transparents, car les longueurs d'onde plus longues pénètrent partiellement la poussière obscurcissante, perçant le secret des globules de gaz à la surface des piliers, appelés aussi "œufs". On peut voir qu'une douzaine d'œufs ont en effet des étoiles incorporées près de leurs extrémités.
Mais qui est né en premier, les étoiles ou les œufs ?

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C'est la caméra ACS du télescope spatial Hubble qui a pris cette image, couvrant 3 années-lumière de large, de la nébuleuse de la Lagune dont les couleurs représentent les émissions de gaz ionisé. Également connue comme M8, la nébuleuse est une région de formation d'étoiles située à environ 5.000 années-lumière de nous dans la constellation du Sagittaire.
Dans cette vue en gros plan, on voit des formes ondulantes sculptées par la lumière et les vents énergétiques des étoiles nouvellement nées.
La nébuleuse de la Lagune est aussi une cible choix pour des astronomes amateurs. Elle révèle, dans de petits télescopes à plus grand champ, ses bandes de poussière et sa forme de sablier.

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La lune la plus étrange du système solaire est jaune claire. Cette photo, montrant les vraies couleurs de Io, a été prise en juillet 1999 par le vaisseau spatial Galileo, en orbite autour de Jupiter de 1995 à 2003.
Les couleurs de Io proviennent du soufre et de roches de silicate fondues. La surface peu commune de Io est maintenue très jeune grâce à son système de volcans actifs. La marée gravitationnelle intense de Jupiter étire Io et les autres lunes de Jupiter y provoquent des oscillations. Le frottement en résultant chauffe considérablement l'intérieur de Io, faisant exploser la roche fondue à sa surface.
Une partie de la lave volcanique de Io est si chaude qu’elle brille dans l'obscurité.

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Vous regardez les plaines rocheuses de Mars. Autour de vous, dans chaque direction, c'est soit du sable sombre, soit de la roche claire. Bien que pratiquement rien n'ait changé depuis des millions d'années, personne n'a jamais vu ce que vous êtes en train de voir.
Vous vous dirigez vers un lointain cratère, le plus grand cratère de la région. Vos maîtres humains pensent que l'impact qui a créé ce cratère, pourrait avoir également découvert des indices sur d'éventuelles traces de vie ayant existé dans le passé de cette planète voisine de la Terre.
Cassant la monotonie, une roche étrange, visible vers le centre de l'image, ne colle pas avec le paysage. Très probablement, cette roche n'est pas de ce monde, et vous êtes dérouté pour l'inspecter.
Vous êtes le rover Opportunity, et vous êtes les yeux d'innombrables humains qui suivent votre voyage depuis la planète Terre. Roulant chaque jour sur une distance équivalente à un terrain de football, vous pourrez peut-être atteindre le cratère Endeavour en 2012. Si vous survivez jusque là !

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La tête d'un nuage interstellaire de gaz et de poussière est montrée ici en fausses couleurs dans une vue en proche infrarouge, enregistrée par des astronomes chassant les étoiles dans M16, la nébuleuse de l'Aigle.
Rendu célèbre dans une image de Hubble EN 1995 montrant la région de formation d'étoiles éloignée de 7.000 années-lumière, la surface du nuage en forme de pilier a été vue couverte de globules gazeux en évaporation (appelés "œufs").
L'image ci-dessus, faite avec le télescope Antu de l'ESO, dévoile une brillante étoile massive jaune qui n'a pas été directement détectée dans les données de Hubble en lumière visible. Cette très jeune étoile illumine la petite nébuleuse bleuâtre située juste au-dessus d'elle. En-dessous et vers de la droite sont plusieurs autres étoiles, beaucoup plus faibles et moins massives, également non vues en lumière visible - des étoiles nouvellement nées qui se trouvent dans les œufs de l'Aigle.

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Les étoiles sont-elles mieux appréciées pour leur forme après leur mort ? En fait, les étoiles créent habituellement un aspect artistique pendant qu'elles meurent.
Dans le cas d'une étoile de faible masse comme notre soleil et M2-9 décrit ci-dessus, les étoiles se transforment en naines blanches par l'éjection de leurs enveloppes gazeuses externes. Le gaz dispersé forme fréquemment une image impressionnante appelée nébuleuse planétaire qui se fane graduellement en un peu plus d'un millier d'années.
La nébuleuse du Papillon se situe à 2100 années-lumière de nous.

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Riches gisements d'étoiles, nuages denses et opaques de gaz et de poussière se détachant en silhouette sur le gaz d'hydrogène rougeoyant, sont visibles sur ce gros plan rapproché du télescope spatial Hubble d'IC 2944, une brillante région de formation d'étoiles dans le Centaure située à 5.900 années-lumière de nous.
Le plus grand de ces globules sombres, d'abord repéré par l'astronome sud-africain A.D. Thackeray en 1950, est probablement formé de deux nuages distincts mais superposés, chacun de plus d'une année-lumière de long.
D'une masse combinée équivalent environ à 15 fois la masse du Soleil, vont-ils s'effondrer pour former des étoiles massives ? Ou vont-ils être soufflés par leur environnement hostile - comme les morceaux de beurre cosmiques dans une poêle chaude ?

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Si vous aviez la vision en rayons X, les régions centrales de notre galaxie ne seraient pas cachées à votre vue par les immenses nuages de poussière cosmique opaques à la lumière visible. Au lieu de cela, la Voie Lactée, vers la constellation du Sagittaire, pourrait ressembler à cette mosaïque impressionnante de 30 images de l'observatoire orbital Chandra.
Agréable à regarder, la représentation en fausses couleurs des données rayons X montre les hautes énergies X en bleu, les moyennes en vert, et les basses énergies en rouge. Des centaines d'étoiles naines blanches, d'étoiles à neutrons et trous noirs immergés dans un brouillard de gaz chauffé à plusieurs millions de degrés sont inclus dans cette vue.
Dans la tache blanche au centre de l'image, se trouve un trou noir supermassif niché au centre de notre galaxie.

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L'amas globulaire NGC 6934 se trouve à environ 50.000 années-lumière de nous dans la constellation du Dauphin. À cette distance, cette image fine de l'ASC du télescope spatial Hubble à un diamètre d'environ 50 années-lumière.
On estime que les étoiles de l'amas sont âgées d'environ 10 milliards d'années.

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Pourquoi y a-t-il tant de tremblements de Lune ? Une analyse récente des sismomètres laissés sur la Lune lors des missions Apollo a indiqué un nombre étonnant de tremblements de Lune se produisant à moins de 30 km de la surface. En fait, 28 tremblements ont été détectés dans les données enregistrées entre 1972 et 1977.
Ces tremblements de Lune étaient non seulement assez forts pour déplacer des meubles mais la roche raide de la Lune a continué de vibrer pendant plusieurs minutes, sensiblement plus longtemps que les tremblements de terre. La cause de ces tremblements de Lune demeure inconnue.
Vu dans l'image ci-dessus, prise en 1969, l'astronaute Buzz Aldrin d'Apollo 11 se tient près d'un sismomètre lunaire récemment déployé, regardant en direction du module lunaire.

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La galaxie spirale NGC 2683 a-t-elle une barre en son centre ? Elle ressemble tellement à notre propre galaxie barrée la Voie Lactée, qu'on pense que c'est le cas. Mais il est difficile de le dire car elle se présente à notre vision presque par la tranche.
Ce magnifique univers-île, catalogué comme NGC 2683, est à seulement 20 millions d'années-lumière de nous dans la constellation du Lynx.

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Qu'est-ce qui créent ces bandes sombres sur Saturne ? Parfois il faut faire des investigations pour savoir le comment et le pourquoi d'une photo prise par le vaisseau spatial Cassini.
Commençons... ce grand corps rond à gauche doit être Saturne elle-même. Ces arcs du côté droit sont sûrement les anneaux. La large bande sombre s'étirant en diagonale doit être l'ombre de Saturne sur les anneaux. Il reste les étranges bandes sombres superposées sur le disque de Saturne (en haut à gauche) – sont-elles les ombres des anneaux ? Un détective pointilleux conclurait qu'elles ne le sont pas.
Si on regarde soigneusement, on constate le prolongement parfait de ces bandes avec les anneaux et on parviendrait à la même conclusion que le détective. Ce sont les anneaux eux-mêmes qui causent les stries sombres sur Saturne. Ces segments d'anneaux semblent sombres parce qu'ils sont dans l'ombre de la planète géante gazeuse.

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Le télescope spatial Hubble finira-t-il dans un musée ? Probablement pas, car quand sa mission sera terminée, il sera désorbité et dirigé vers un océan. Mais cela n'empêche pas à des maquettes du célèbre télescope d'apparaître dans des musées de science autour du globe, parfois accompagnées avec les images étonnantes qu'il a pris.
Vue dans l'image ci-dessus, dans une célébration du 20ème anniversaire du lancement de Hubble, une reproduction du télescope a été placée dans un arrangement pittoresque à l’Institut Vénitien des Sciences, des Arts et des Lettres, dans le beau et historique palais Loredan.

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L'intense éclat du Soleil est bloqué par le disque centré sur cette image du vaisseau spatial SOHO. Prise le 8 janvier 2002, l'image montre des flammes de vent solaire se soulevant radialement vers l'extérieur à des millions de kilomètres au-dessus de la surface du Soleil (indiquée par le cercle blanc).
En-dessous à droite est la planète intérieure Vénus, si brillante que son image est barrée par une raie horizontale, un artéfact d'imagerie numérique.
Également visible (en haut à gauche) l'impressionnant visiteur périodique au système solaire intérieur, prenant un bain de soleil : la comète 96/P Machholz 1. Vu ici à seulement 18 millions de kilomètres du Soleil (environ un huitième la distance de Terre-Soleil) avec une coma et une queue substantielle, Machholz 1 a passé le périhélie et est en partance sur son orbite, pour revenir à nouveau tous les 5 ans.

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Dérivant dans la constellation de la Licorne, ces flammes de poussière et ces étoiles nouvellement nées font partie de la région active de formation d'étoiles Monoceros R2, inclus dans un nuage moléculaire géant.
La scène cosmique a été enregistrée par le télescope VISTA en proche infrarouge. Les images en lumière visible ne montrent que les volutes poussiéreuses de NGC 2170, vu juste au centre de l'image ci-dessus, dans des nébuleuses par réflexion bleues.
Mais cette vue en proche infrarouge pénétrante révèle les signes de la formation d'étoile continue et les jeunes étoiles massives autrement cachées par la poussière.
La région de Monoceros R2 est à environ 2700 années-lumière de nous. À cette distance, le diamètre de cette vue est de 80 années-lumière.

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Trouvé parmi les nébuleuses et les amas du Petit Nuage de Magellan, NGC 346 est une région de formation d'étoile d'environ 200 années-lumière de diamètre, photographiée ci-dessus par le télescope spatial Hubble.
Galaxie satellite de la Voie Lactée, le Petit Nuage Magellan est une merveille du ciel austral, à seulement 210.000 années-lumière de nous dans la constellation du Toucan.

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C'est quoi qui surgit au-dessus du Soleil ? Ce qui pourrait ressembler au premier regard à une sorte de monstre est en réalité une protubérance solaire. Elle a été capturée par le satellite SOHO plus tôt cette année pendant une partie de son éruption, et est rapidement devenue une des plus grandes jamais observées.
Alors que notre Soleil évolue vers le maximum solaire au cours des trois années à venir, des protubérances éruptives plus grandes sont prévues.

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Quelle est cette bande sombre en dessous de Prométhée ? Bien qu'elle puisse ressembler à une ombre, les simulations sur ordinateur indiquent que la bande sombre est en fait le chemin vidé par l'attraction gravitationnelle de la petite lune de Saturne.
Les particules de glace sont attirées par la Lune et glissent sur les bords. Une bande sombre est créée à chaque passage de Prométhée dans l'anneau F.
Les bandes sombres n'ont pas été prévues par les théoriciens et ont été découvertes en 2004 sur des images à haute résolution prises par le vaisseau spatial Cassini en orbite autour de Saturne. Comme cette sonde fonctionne bien, sa mission d'exploration du système saturnien a été prolongée jusqu'en 2017.

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Si vous pouviez voir en rayons gamma, le ciel semblerait être rempli de miroitantes lueurs de grande énergie provenant des objets les plus exotiques et les plus mystérieux de l'Univers.
Au début des années 90, l'observatoire spatial Compton de la NASA a produit cette première vue du ciel entier en rayons gamma, des photons avec plus de 40 millions de fois l'énergie de la lumière visible.
La lueur diffuse de rayons gamma du plan de notre galaxie la Voie Lactée court horizontalement à travers l'image en fausses couleurs. Les taches les plus brillantes dans le plan galactique (à droite du centre) sont des pulsars. Au-dessus et au-dessous du plan, des quasars tireraient leur énergie de trous noirs supermassifs, produisant des sources de rayons gamma aux confins de l'Univers. La nature de plusieurs sources plus faibles demeure inconnue.

Source : Apod.nasa.gov - Astronomy Picture of the Day