Image du jour (2018 à 2020)

À la surface de la Terre, l'équateur est la ligne de démarcation, mais sur le ciel terrestre, la ligne de démarcation est l'équateur céleste - la projection de l'équateur sur le ciel. Vous ne pouvez probablement pas voir l'équateur de la Terre autour de vous, mais n'importe qui avec un ciel nocturne clair peut trouver l'équateur céleste en regardant les étoiles se déplacer.
Repérez simplement la ligne de démarcation entre les étoiles qui se dirigent vers le nord et les étoiles qui se dirigent vers le sud. Si vous étiez sur l'équateur de la Terre, l'équateur céleste irait de haut en bas. En général, l'angle entre l'équateur céleste et la verticale est votre latitude. L'image sélectionnée combine 325 photos prises toutes les 30 secondes sur 162 minutes. Pris peu après le coucher du soleil au début du mois, le clair de Lune illumine une scène enneigée et désolée dans le nord-ouest de l'Iran. La séquence lumineuse derrière l'arbre isolé est la planète Vénus.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Il est facile de trouver la nébuleuse Trifide, alias M20, avec un petit télescope, un arrêt bien connu dans la constellation du Sagittaire riche en nébuleuses. La nébuleuse Trifide s'étend sur environ 30 années-lumière et se trouve à seulement 5.500 années-lumière de nous. Mais où les images en lumière visible montrent la nébuleuse divisée en trois parties par des ruelles sombres de poussière, cette image infrarouge pénétrante indique des filaments de nuages de poussières brillants et des étoiles nouvellement nées.
Cette vue spectaculaire en fausses couleurs est issue du télescope spatial Spitzer. Lancé en 2003, Spitzer a exploré l'univers infrarouge jusqu'à ce que ses opérations scientifiques aient pris fin cette année, le 30 janvier 2020.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Joyau du ciel austral, la grande nébuleuse de la Carène, également connue sous le nom de NGC 3372, s'étend sur plus de 300 années-lumière, l'une des plus grandes régions de formation d'étoiles de notre galaxie. Comme la grande nébuleuse d’Orion, plus petite et plus au nord, la nébuleuse de la Carène est facilement visible à l'œil nu, bien qu'à une distance de 7.500 années-lumière, soit environ 5 fois plus éloignée.
Ce magnifique gros plan télescopique révèle des détails remarquables des filaments incandescents centraux de la région de gaz interstellaire et des nuages de poussière cosmique sombres dans un champ de vision de près de 20 années-lumière. La nébuleuse de la Carène abrite de jeunes étoiles extrêmement massives, y compris Eta Carinae, toujours énigmatique et violemment variable, de plus de 100 fois la masse du Soleil, qui se trouve juste en dessous et à gauche du centre de l’image ci-dessus.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

En 1787, l'astronome William Herschel a découvert la nébuleuse de l’Esquimau. De la terre, NGC 2392 ressemble à la tête d’une personne entourée par une capuche de parka. En 2000, le télescope spatial Hubble a photographié la nébuleuse de l’Esquimau en lumière visible, alors que l'observatoire spatial Chandra l'a ausculté aux rayons X en 2007 (visibles en roses dans l'image ci-dessus).
De l'espace, la nébuleuse montre des nuages de gaz si complexes qu'ils ne sont pas complètement compris. La nébuleuse de l’Esquimau est clairement une nébuleuse planétaire, et le gaz vu ci-dessus a composé les couches externes de l'étoile il y a seulement 10.000 ans.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Outre la décoloration, Betelgeuse change-t-elle d'apparence ? Oui. La célèbre étoile supergéante rouge dans la constellation familière d'Orion est si grande que les télescopes sur Terre peuvent réellement résoudre sa surface. Les deux images présentées ci-dessus, prises avec le très grand télescope de l'Observatoire européen austral, montrent comment la surface de l'étoile est apparue au début et à la fin de l'année dernière. L'image précédente montre Betelgeuse ayant une luminosité beaucoup plus uniforme, tandis que la moitié inférieure de Betelgeuse est devenue beaucoup plus sombre que le haut.
Au cours des cinq premiers mois de 2019, des observations amateurs montrent que Betelgeuse est devenue légèrement plus lumineuse, tandis qu'au cours des cinq derniers mois, l'étoile s'est considérablement atténuée. Une telle variabilité est probablement un comportement normal pour cette supergéante à variable célèbre, mais la gradation récente a relancé la discussion sur le temps qui peut s'écouler avant que Betelgeuse ne devienne supernova. Étant donné que Betelgeuse est à environ 700 années-lumière, sa supernova éventuelle sera probablement un spectacle étonnant du ciel nocturne, mais ne mettra pas en danger la vie sur Terre.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Au-delà des hauts plateaux de la Bohême centrale en République tchèque se trouve Orion, l'un des groupes d'étoiles les plus identifiables du ciel et une icône familière à l'humanité depuis plus de 30.000 ans. Orion a à peu près la même apparence pendant cette période et devrait continuer à rester le même pendant des milliers d'années dans le futur. La constellation d’Orion est haute dans le ciel au coucher du soleil à cette période de l'année, un signe récurrent de l'hiver dans l'hémisphère nord de la Terre et de l'été dans le sud.
L'image ci-dessus est un composite de plus de trente images prises au même endroit et au cours de la même nuit du mois dernier. En dessous et légèrement à gauche de la ceinture à trois étoiles d'Orion se trouve la nébuleuse d'Orion, tandis que quatre des étoiles brillantes entourant la ceinture sont, dans le sens des aiguilles d'une montre, Sirius (à l'extrême gauche, bleu), Betelgeuse (en haut, orange, inhabituellement faible), Aldébaran ( à droite) et Rigel (ci-dessous). Au fil des semaines à venir, Orion se couchera de plus en plus tôt.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Pourquoi cette galaxie tourne-t-elle si vite ? Pour commencer, il est difficile de dire à quel type de galaxie appartient UGC 12591 - elle a des bandes de poussière noire comme une galaxie spirale, mais un large renflement diffus d'étoiles comme une lenticulaire. Étonnamment, les observations montrent que UGC 12591 tourne à environ 480 km/s, presque deux fois plus vite que notre Voie Lactée, et c’est la vitesse de rotation la plus rapide jamais mesurée.
La masse nécessaire pour tenir ensemble une galaxie tournant si vite est plusieurs fois celle de notre galaxie de la Voie Lactée. Les scénarios pour UGC 12591 incluent une croissance lente par l’accrétion de la matière ambiante, ou une croissance rapide à cause d’une collision galactique récente ou de plusieurs collisions – les observations futures pourront peut-être le dire. La lumière met environ 400 millions d'années à nous parvenir, soit quand les arbres se développaient sur Terre.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Le 18 février, alors que le crépuscule civil commençait dans le ciel du Nouveau-Mexique, la Station spatiale internationale, un croissant de lune déclinant et la planète Mars ont partagé pendant un moment ce champ de vision unique bien planifié. De l'emplacement du photographe, le ciel commençait à peine à s'éclairer, mais la station spatiale en orbite à 400 km au-dessus de la Terre était déjà baignée par la lumière du soleil du matin.
À 6 h 25, heure locale, il a fallu environ une seconde pour que l’ISS passe devant le disque lunaire se déplaçant de droite à gauche dans les cadres successifs composites. Mars elle-même était déjà sortie de derrière la Lune suite à son occultation par l’astre sélène très attendue. La lueur jaunâtre de la planète rouge est dans le cadre en haut à droite, au-delà du bord assombri de la Lune.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

La silhouette d’une nébuleuse sombre et intrigante habite cette scène cosmique. La nébuleuse sombre de Lynds (LDN) 1622 apparaît sur un faible fond d'hydrogène gazeux rougeoyant, que l'on ne voit facilement lors de longues poses télescopiques de la région. LDN 1622 se trouve près du plan de notre Voie lactée, tout près dans notre ciel de la boucle de Barnard, un gros nuage entourant le riche complexe de nébuleuses par émission qui se trouvent dans la ceinture et l'épée d'Orion.
Mais on pense que la poussière opaque de LDN 1622 est à une distance similaire que les plus célèbres nébuleuses d'Orion, peut-être à seulement 1.500 années-lumière de distance. À cette distance, ce champ de vision large de 1 degré couvrirait moins de 30 années-lumière. Son apparence inquiétante prête à cette étendue sombre le surnom populaire de la nébuleuse du Loup-garou.

Source : Astronomy Picture of the Day


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À seulement 11 millions d'années-lumière, Centaurus A est la galaxie active la plus proche de la planète Terre. Aussi connue sous le nom de NGC 5128, la galaxie elliptique particulière a plus de 60.000 années-lumière de diamètre. Une région couvrant environ 8.500 années-lumière, y compris le centre de la galaxie (en haut à gauche), est encadrée dans ce gros plan du télescope spatial Hubble.
Centaure A est apparemment le résultat d'une collision de deux galaxies par ailleurs normales, entraînant un violent mélange de régions de formation d'étoiles, d'amas d'étoiles massifs et d'imposantes bandes de poussière sombre. Près du centre de la galaxie, les débris cosmiques restants sont régulièrement consommés par un trou noir central avec environ 60 millions de fois la masse du Soleil.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Comment sommes-nous arrivés ici ? Asseyez-vous, cliquez sur l'image ci-dessus et regardez. Une nouvelle simulation sur ordinateur de l'évolution de l'univers - la plus grande et la plus sophistiquée jamais produite - donne un nouvel aperçu sur la façon dont les galaxies se seraient formées et de nouvelles perspectives de la place de l'humanité dans l'Univers. Le projet Illustris – le plus grand de ce type – a épuisé 20 millions d'heures de CPU en 2014 suivant l'évolution sur 13 milliards d'années de 12 milliards d'éléments de résolution couvrant un cube de 35 millions d'années-lumière de côté.
À mesure que l'univers virtuel évolue, une partie de la matière en expansion avec l'univers se condense rapidement par gravité pour former des filaments, des galaxies et des amas de galaxies. La vidéo présentée prend la perspective d'une caméra virtuelle encerclant une partie de cet univers en mutation, montrant d'abord l'évolution de la matière noire, puis de l'hydrogène gazeux codé par la température (0:45), puis des éléments lourds tels que l'hélium et le carbone (1:30), puis revenons à la matière noire (2:07). En bas à gauche, le temps écoulé depuis le Big Bang est répertorié, tandis qu'en bas à droite, le type de matière affiché est répertorié. Les explosions (0:50) représentent des trous noirs supermassifs au centre de la galaxie expulsant des bulles de gaz chauds. Des divergences intéressantes entre Illustris et l'univers réel ont été étudiées, notamment pourquoi la simulation a produit une surabondance de vieilles étoiles.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Alors que le photographe se préparait à se rendre au travail, la réfraction, la réflexion et même la diffraction du clair de lune sur de millions de cristaux de glace tombants ont transformé l'image familière de notre Lune en une ménagerie de halos et d'arcs d'un autre monde.
La scène ci-dessus a été capturée avec trois poses combinées il y a deux semaines par une froide matinée d'hiver au Manitoba, au Canada. Quelques minutes plus tard, d'un champ juste à côté de la route pour aller au travail, le halo et les arcs avaient disparu, le ciel était revenu à la normale.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Ce jupiter chaud est condamné. Les jupiters chauds sont des planètes géantes comme Jupiter qui orbitent beaucoup plus près de leurs étoiles parentes que Mercure ne le fait pour notre Soleil. Mais certains jupiters chauds sont plus extrêmes que d'autres. NGTS-10b, illustrée ci-dessus, est la planète géante la plus proche et avec la révolution la plus rapide jamais découverte, orbitant son étoile natale en seulement 18 heures.
NGTS-10b est un peu plus grande que Jupiter, mais elle est distante de la surface de son étoile à seulement deux diamètre de cette dernière. Lorsqu'une planète orbite aussi près, on s'attend à ce qu'elle tourne en spirale vers l'intérieur, entraînée vers le bas par les forces de marée pour être finalement déchirée par la gravité de l'étoile. NGTS-10b, découvert par des chercheurs de l'Université de Warwick, tire son nom du Next Generation Transit Survey, qui a détecté la planète en péril lorsqu'elle est passée devant son étoile, bloquant une partie de la lumière. Bien que la disparition violente de NGTS-10b se produira finalement, nous ne savons pas encore quand.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Au coucher du soleil, le 6 décembre dernier, une fusée Rocket Lab Electron a été lancée depuis une planète en rotation. Avec plusieurs petits satellites à bord, il est parti en mission sur une orbite terrestre basse depuis la péninsule de Mahia sur l'île nord de la Nouvelle-Zélande. La trace ardente de l'arc gracieux de lancement de l'Electron se dirige vers le sud. Les traînées de vapeur dérivantes et les panaches d'échappement de la fusée captent la lumière du soleil même lorsque le ciel devient sombre, le soleil couchant brillant toujours en altitude le long de la trajectoire de la fusée.
Fixée sur un trépied, la perspective de la caméra aligne presque le sommet de l'arc de la fusée avec le pôle sud céleste, mais aucune étoile brillante ne marque cet emplacement dans le ciel du soir de l'hémisphère sud. Pourtant, il est facile de le retrouver au centre des arcs des traînée d'étoiles dans le composite ci-dessus.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

En 46 avant JC, Jules César réforma le système du calendrier. Sur la base des conseils de l'astronome Sosigène d'Alexandrie, le calendrier julien comprenait un jour bissextile tous les quatre ans pour tenir compte du fait qu'une année terrestre dure un peu plus de 365 jours. En termes modernes, le temps qu'il faut à la planète pour orbiter autour du Soleil est 365,24219 jours solaires moyens. Donc, si les années civiles contenaient exactement 365 jours, elles dériveraient de l'année de la Terre d'environ 1 jour tous les 4 ans et finalement juillet (du nom de Jules César lui-même) se produirait pendant l'hiver de l'hémisphère nord. En adoptant une année bissextile avec un jour supplémentaire tous les quatre ans, l'année civile julienne dériverait beaucoup moins.
En 1582, le pape Grégoire XIII a fourni le réglage supplémentaire que les jours bissextiles ne devraient pas se produire dans les années se terminant en 00, à moins qu'ils ne soient divisibles par 400. Ce système de calendrier grégorien est celui largement utilisé aujourd'hui. Bien sûr, la friction des marées dans le système Terre-Lune ralentit la rotation de la Terre et allonge progressivement la journée d'environ 1,4 millisecondes par siècle. Cela signifie que des jours bissextiles ce dernier 29 février ne seront plus nécessaires... dans environ 4 millions d'années.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Des taches noires ont été découvertes sur Mars, si sombres que rien ne peut être vu à l'intérieur. Très probablement, ces taches sont des entrées de profondes cavernes souterraines capables d'héberger une éventuelle vie martienne. Ces fosses sont donc des cibles privilégiées pour d'éventuels futurs vaisseaux spatiaux, robots et même explorateurs interplanétaires humains.
L’étrange trou, vu ci-dessus, a été trouvé sur les pentes du volcan Pavonis Mons de Mars en 2011. L’ouverture mesure 35 mètres de diamètre et d’une profondeur d’environ 20 mètres. L'image a été photographiée par l'instrument de HiRISE à bord de Mars Reconnaissance Orbiter (MRO). Les trous ont été à l'origine identifiés sur des images de faible résolution du vaisseau spatial Mars Odyssey.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Soufflé par les vents rapides d'une étoile chaude et massive, cette bulle cosmique est énorme. Catalogué comme Sharpless 2-308, elle se trouve à environ 5.200 années-lumière de nous dans la constellation du Grand Chien, est âgée d'environ 70.000 ans et couvre une surface du ciel un peu plus grande que la Pleine Lune. Cela correspond à un diamètre de 60 années-lumière à la distance estimée.
L'étoile massive qui a créé la bulle, une étoile de Wolf-Rayet, est le point brillant près du centre de la nébuleuse. Les étoiles Wolf-Rayet ont plus de 20 fois la masse du Soleil et sont soupçonnés d'être dans une brève phase de pré-supernova.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Et si le seul moyen de revenir sur Terre était de contourner la face cachée de la Lune ? Tel était le dilemme de l'équipage d'Apollo 13 en 1970 alors qu'ils tentaient de rentrer chez eux dans leur vaisseau spatial endommagé de façon inattendue. Avec la Lune au milieu, leur périlleux voyage a substitué des vues spectaculaires sur le côté lunaire au contact radio avec le Mission Control de la NASA.
Ces vues ont maintenant été recréées numériquement à partir d'images détaillées de la Lune prises par la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter. La vidéo présentée commence par montrer la Terre disparaître derrière un limbe lunaire sombre, tandis que huit minutes plus tard, le Soleil se lève autour du côté opposé de la Lune et commence à éclairer la face cachée et spectaculairement cratérisée de la Lune. Le contact radio n'a été rétabli que quelques minutes après cela, alors qu'un croissant de Terre apparaissait.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Si vous aimez les danses lentes, alors cela peut en être une pour vous. Un seul tour dans cette danse prend plusieurs centaines de millions d'années. Deux galaxies, NGC 5394 et NGC 5395, tourbillonnent lentement l'une dans l'autre dans une interaction gravitationnelle qui déclenche une floraison d'étincelles sous la forme de nouvelles étoiles.
L'image présentée, prise avec le télescope Gemini North de 8 mètres à Maunakea, Hawaï, États-Unis, combine quatre couleurs différentes. L'émission de gaz hydrogène, colorée en rouge, marque les pouponnières stellaires où de nouvelles étoiles pilotent l'évolution des galaxies. Sont également visibles des couloirs de poussière sombre qui marquent le gaz qui deviendra éventuellement des pouponnières stellaires. Si vous regardez attentivement, vous verrez beaucoup plus de galaxies en arrière-plan, certaines impliquées dans leurs propres danses cosmiques lentes.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Ce paysage céleste coloré, riche en nébuleuses, couvre environ trois pleines lunes (1,5 degrés) le long du plan de notre galaxie, la Voie Lactée, dans la constellation de Céphée.
Près du bord du massif nuage moléculaire de la région à quelques 2.400 années-lumière de nous, la brillante région d'émission rougeâtre Sharpless (Sh) 155 qui se trouve à gauche du centre, est aussi connue comme la nébuleuse de la Caverne.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Le rover martien nommé Curiosity a enregistré des vues haute résolution à 360 degrés de son emplacement sur Mars à la fin de l'année dernière. La scène panoramique a été assemblée à partir de plus de 1.000 images de la caméra du mât de Curiosity (Mastcam). Dans cette version, capturée avec l'objectif à angle moyen de Mastcam, le pont du rover et le bras robotique sont au premier plan, étirés et déformés par la perspective extrêmement large.
Juste au-delà du rover se trouvent des régions de roches riches en argile, témoignant d'un environnement aquatique ancien, avec une vue dégagée vers des crêtes et des buttes martiennes plus éloignées. Le mur du cratère Gale traverse le centre (vers le nord) en arrière-plan sur une distance de 30 km. Le cours supérieur du mont Sharp est à l'extrême droite.
En juillet, la NASA prévoit de lancer un nouveau rover sur Mars nommé Persévérance.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Ce panorama assemblé à partir de 12 photos regarde à l'ouest sur un ciel d'hiver depuis l'Observatoire du Pic du Midi, dans les Pyrénées, en France. Des dômes de télescope et une haute tour de communication habitent le premier plan accidenté. À droite, des lumières de Tarbes, à environ 35 km, empiètent sur le ciel sombre, mais des lumières terrestres plus éloignées vues vers la gauche proviennent de villes espagnoles.
Les étoiles et les nébuleuses de la Voie lactée de l'hiver septentrional traversent le ciel au-dessus. Connus des observateurs du ciel nocturne de la planète, les amas d'étoiles des Pléiades et des Hyades pèsent toujours sur l'horizon ouest près du centre. Capturées à la mi-février, les étoiles familières de la constellation d'Orion se trouvent à gauche et incluent l'étoile qui ne faiblit plus, Bételgeuse.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Certaines étoiles explosent au ralenti. Les rares et massives étoiles Wolf-Rayet sont si tumultueuses et si chaudes qu'elles se désintègrent très lentement devant nos télescopes, expulsant par de violents vents stellaires des globules de gaz mesurant chacun généralement plus de 30 fois la masse de la Terre.
L'étoile Wolf-Rayet 124, visible près du centre de l'image ci-dessus qui s'étend sur six années-lumière de diamètre, a ainsi créé la nébuleuse environnante appelée M1-67. WR 124 est à 15.000 années-lumière de nous dans la constellation de la Flèche. Le destin des étoiles Wolf-Rayet dépend probablement de leur masse, mais beaucoup sont pensés pour mettre fin à leur vie avec des explosions spectaculaires tels que les supernovae ou les sursauts gamma.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Qu'est-ce qu'un cône, une fourrure d'un renard et un arbre de Noël ont en commun? Réponse : on les trouve tous dans la constellation de la Licorne. Vue ci-dessus, la région de formation d'étoiles, cataloguée comme NGC 2264, est un pêle-mêle complexe du gaz et de poussière cosmique, éloigné de nous d'environ 2.700 années-lumière, un mélange de nébuleuses par émission rougeâtres excitées par la lumière énergétique des étoiles nouvellement nées dans les nuages de poussière interstellaire sombre. Les nuages de poussière qui se trouvent près de jeunes étoiles, reflètent également la lumière formant les nébuleuses par réflexion bleues.
Cette galerie de personnages cosmiques inclut la nébuleuse de la Fourrure du Renard, dont la peau complexe se trouve à droite, la brillante étoile variable S Mon immergé dans la brume bleutée juste au-dessous de la Fourrure du Renard, et la nébuleuse du Cône à gauche.
Les étoiles de NGC 2264 sont également connues comme l'amas d'étoiles de l'Arbre de Noël. La forme triangulaire de l'arbre est tracée par les étoiles, qui apparaît ici à l'horizontal, avec son sommet à la nébuleuse du Cône et à sa base plus large centrée près de S Mon.

Source : Astronomy Picture of the Day


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De courtes traînées d'étoiles apparaissent dans cette pose unique de 84 secondes, prise le 6 mars depuis une planète en rotation. La scène remarquable capture également le vol d'une fusée Falcon 9 et d'un vaisseau cargo Dragon au-dessus de la station de Cap Canaveral Air Force peu après le lancement, lors d'une mission de ravitaillement à destination de la Station spatiale internationale.
Commençant son retour dans une zone d'atterrissage à environ 9 kilomètres du site de lancement, le premier étage du Falcon 9 brûle des arcs de brûlage vers le haut du châssis. La deuxième étape se poursuit cependant vers une orbite terrestre basse, son propre arc de feu tracé sous la brûlure de rappel du premier étage du point de vue de la caméra, ainsi que l'expansion des panaches d'échappement des deux étages. Ce vaisseau spatial Dragon était un vétéran de deux missions de ravitaillement précédentes. Rentré avec succès dans la zone d'atterrissage, ce premier étage du Falcon 9 avait déjà volé auparavant. Son deuxième atterrissage a marqué le 50e atterrissage d'un propulseur de fusée de classe orbitale SpaceX.

Source : Astronomy Picture of the Day


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