Image du jour (2021 à 2022)

Qu'est-ce qu'un cône, une fourrure d'un renard et un arbre de Noël ont en commun? Réponse : on les trouve tous dans la constellation de la Licorne (Monoceros). Vue ci-dessus, la région de formation d'étoiles, cataloguée comme NGC 2264, est un pêle-mêle complexe du gaz et de poussière cosmique, éloigné de nous d'environ 2.700 années-lumière, un mélange de nébuleuses par émission rougeâtres excitées par la lumière énergétique des étoiles nouvellement nées dans les nuages de poussière interstellaire sombre. Les nuages de poussière qui se trouvent près de jeunes étoiles, reflètent également la lumière formant les nébuleuses par réflexion bleues.
Cette galerie de personnages cosmiques inclut la nébuleuse de la Fourrure du Renard, dont la peau complexe se trouve en haut à gauche, la brillante étoile variable S Mon immergé dans la brume bleutée juste en-dessous de la Fourrure du Renard, et la nébuleuse du Cône à droite. Les étoiles de NGC 2264 sont également connues comme l'amas d'étoiles de l'Arbre de Noël. La forme triangulaire de l'arbre est tracée par les étoiles, qui apparaît ici à l'horizontal, avec son sommet à la nébuleuse du Cône et à sa base plus large centrée près de S Mon.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

De loin, la nébuleuse entière ressemble à un aigle. En regardant plus attentivement cette nébuleuse, on voit que la brillante région est réellement une fenêtre au centre d'une plus grande coquille de poussière sombre. Par cette fenêtre, apparaît un amas ouvert d’étoiles en formation. Dans cette cavité, de grands piliers et des globules ronds de poussière sombre et de gaz moléculaire froid restent là où les étoiles poursuivent leur formation.
La nébuleuse par émission de l'Aigle, étiquetée M16, se trouve à environ 6.500 années-lumière de nous, a une envergure d’environ 20 années-lumière, et est évidente avec des jumelles vers la constellation de Serpent. Cette image nécessite plus de 12 heures de pose et associe trois couleurs spécifiques émises par le soufre (coloré en rouge), l’hydrogène (jaune) et l’oxygène (en bleu).

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

À quoi ressemble la Terre pendant une éclipse solaire totale ? Une tache sombre, l’ombre de la Lune, se déplace dans les régions où les gens voient l'éclipse. Le point d'ombre se propage rapidement sur la Terre à près de 2.000 k/h, assombrissant les endroits sur son passage - généralement pendant quelques minutes seulement - avant de continuer sa route.
La vidéo ci-dessus montre la Terre pendant l'éclipse totale de Soleil du 14 décembre 2020. La séquence time-lapse, prise à partir d'un satellite géostationnaire, commence par la Terre de nuit mais le soleil se lève bientôt en bas à droite. Les nuages se déplacent à mesure que le jour se lève sur la planète bleue. Soudain, l'ombre circulaire de la Lune apparaît sur la gauche et se déplace rapidement à travers l'Amérique du Sud, disparaissant en bas à droite. La vidéo se termine alors que la nuit recommence. La prochaine éclipse solaire totale aura lieu en décembre 2021 - mais ne sera visible que de certaines parties de l'Antarctique.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

La vidéo en accéléré ci-dessus a été composée à partir d'une série d'images prises en Thaïlande et montre les deux planètes géantes alors qu'elles passaient angulairement à environ un dixième de degré l'une de l'autre. La première séquence de la Grande Conjonction montre un gros plan relatif sur cinq jours avec des lunes et des bandes nuageuses facilement visibles, suivi d'une deuxième séquence vidéo, en zoom arrière, sur 9 jours.
Même si Jupiter et Saturne semblaient passer exceptionnellement près l'un de l'autre dans le ciel le 21 décembre 2020, en réalité, ils étaient encore à près d'un milliard de kilomètres l'un de l'autre. Les deux géantes gazeuses sont destinés à des rencontres similaires tous les 19,86 ans. Cependant, ils ne s'étaient pas rapprochés ainsi depuis 397 dernières années, et ne le seront plus avant 60 ans. Si vous êtes prêt à attendre l'année 7541, vous pouvez voir Jupiter passer directement devant Saturne.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Des étoiles familières de la nuit d'un hiver nordique brillent dans cette vue du ciel nocturne, prise près de Zhangye, Gansu, en Chine et à la frontière avec la Mongolie intérieure. Aux premières heures du 17 décembre, Orion est presque au centre de la seule pose qui capture une boule de feu traversant le ciel, presque aussi brillante que Mars, point jaunâtre brillant sur la droite. Divisant les étoiles brillantes jumelles des Gémeaux, Castor et Pollux, près du haut du cadre, la trajectoire et le timing de la boule de feu sont cohérents avec la deuxième entrée atmosphérique de la capsule de retour de la mission Chang'e 5.
La capsule de retour a été récupérée avec succès après son atterrissage en Mongolie intérieure, avec environ 2 kilogrammes de matière lunaire à bord. On pense que l'échantillon lunaire contient de la matière relativement jeune recueillie près de la région de Mons Rumker de l’Océan des Tempêtes de la Lune. Lancée le 23 novembre, la mission chinoise Chang'e 5 est la première mission de retour d'échantillons lunaires depuis la mission Luna 24 de l'Union soviétique en 1976.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Le pôle sud céleste est facile à repérer dans les images de traînées d'étoiles du ciel australe. L'extension de l'axe de rotation de la Terre vers le sud, c'est au centre de tous les arcs de traînées d'étoiles du sud. Dans ce panorama étoilé s'étendant sur environ 60 degrés à travers le ciel profond austral, le pôle céleste sud est quelque part près du milieu, flanqué de galaxies brillantes et de bijoux célestes du sud.
En haut du cadre se trouvent les étoiles et les nébuleuses le long du plan de notre propre galaxie de la Voie lactée. Gamma Crucis, une étoile géante jaunâtre dirige la Croix du Sud près du centre en haut, avec l'étendue sombre de la nébuleuse du Sac à Charbon nichée sous le bras croisé sur la gauche. Eta Carinae et la lueur rougeâtre de la grande nébuleuse de la Carène brillent le long du plan galactique près du bord droit. En bas se trouvent les grands et petits nuages de Magellan, des galaxies externes à part entière, satellites de la puissante Voie lactée. Une ligne allant de Gamma Crucis à l'étoile bleue en bas de la croix sud, Alpha Crucis, pointe vers le pôle sud céleste, mais où se trouve-t-il exactement ? Il suffit de chercher l’étoile du pôle sud Sigma Octantis. Analogue à Polaris l'étoile du pôle nord, Sigma Octantis est à un peu plus d'un degré du pôle céleste sud.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Au milieu du XIXe siècle, l'une des premières technologies photographiques utilisées pour enregistrer la surface lunaire était le processus du collodion à plaque humide, notamment utilisé par l'astronome britannique Warren De la Rue. Pour capturer une image, un mélange épais et transparent a été utilisé pour revêtir une plaque de verre, sensibilisé au nitrate d'argent, exposé au foyer d’un télescope, puis développé pour créer une image négative sur la plaque. Pour maintenir la sensibilité photographique, l'ensemble du processus, du revêtement à l'exposition en passant par le développement, devait être achevé avant que la plaque ne sèche, en une durée d'environ 10 à 15 minutes.
Cette version moderne d'une image au collodion humide célèbre les débuts de la photographie lunaire. Capturé le 28 novembre dernier avec une caméra 8x10 et un télescope d'astronome amateur, il enregistre fidèlement les grands cratères, les rayons lumineux et la partie sombre et lisse de la Lune gibbeuse croissante. Par la suite numérisée, l'image sur la plaque avait un diamètre de 8,5 centimètres et exposée pendant le suivi de 2 minutes. La sensibilité photographique effective de la plaque humide était d'environ 1 ISO. Dans votre smartphone, le capteur de l'appareil photo a probablement une plage de sensibilité photographique de 100 à 6400 ISO (et doit être gardé au sec ...).

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

A 3 h 30 en Islande, par une nuit tranquille en septembre dernier, une grande partie des aurores de la nuit s'était fané. Quand tout à coup, une nouvelle salve de particules a ruisselé de l'espace, éclairant une fois de plus l'atmosphère terrestre. De façon inattendue, ces aurores ont créé une forme étonnante qui rappelle un phénix géant.
Avec l'appareil photo à la main, deux images du ciel ont été prises rapidement, immédiatement suivi par une photo du premier plan du paysage terrestre. La montagne en arrière-plan est Helgafell, tandis que la petite rivière de premier plan est appelé Kalda, toutes deux situées à environ 30 km au nord de la capitale islandaise Reykjavik. Les observateurs du ciel chevronnés vont noter que juste au-dessus de la montagne, vers la gauche, est la constellation d'Orion, tandis que l'amas d'étoiles des Pléiades est également visible juste au-dessus du centre du cadre.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Qu'est-ce qui cause la foudre des Sylphes ? Des éclats de lumière mystérieux dans le ciel qui ressemblent momentanément à de gigantesques méduses ont été enregistrés depuis plus de 30 ans, mais à part une association générale avec un éclair positif nuage-sol, leur cause profonde reste inconnue. Certains orages en ont, la plupart non. Récemment, cependant, les vidéos à haute vitesse détaillent mieux comment les sylphes se développent réellement.
La vidéo présentée, capturée à la mi-2019, est suffisamment rapide – à environ 100.000 images par seconde – pour résoudre dans le temps plusieurs « bombes » électriques qui tombent et se développent en ramification à plusieurs volets qui apparaissent sur les images fixes. Malheureusement, les indices visuels fournis par des vidéos comme celles-ci ne résolvent pas complètement le mystère des origines des sylphes. Les vidéos à grande vitesse indiquent à certains chercheurs, cependant, que les sylphes sont plus susceptibles de se produire lorsque des irrégularités de plasma existent dans la haute atmosphère.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Qu'est-ce que le Petit Nuage de Magellan ? C’est une galaxie. Parmi les personnes qui se sont interrogées sur cette petite tache floue dans le ciel austral, on peut citer le navigateur portugais Ferdinand Magellan et son équipage, qui ont eu amplement le temps d'étudier le ciel nocturne inconnu du sud lors de la première circumnavigation de la planète Terre au début des années 1500. En conséquence, deux merveilles célestes facilement visibles pour les observateurs du ciel de l'hémisphère sud sont maintenant connues dans la culture occidentale sous le nom de Nuages de Magellan.
Au cours des 100 dernières années, des recherches ont montré que ces nuages cosmiques sont des galaxies naines irrégulières, satellites de notre grande galaxie spirale de la Voie lactée. Le petit nuage de Magellan s'étend en réalité sur 15.000 années-lumière environ et contient plusieurs centaines de millions d'étoiles. À environ 210.000 années-lumière de la constellation du Toucan, il est plus éloigné que les autres galaxies satellites connues de la Voie lactée, y compris la galaxie naine du Sagittaire et le Grand Nuage de Magellan. Cette image nette comprend également l'amas d'étoiles globulaire au premier plan 47 Tucanae sur la droite.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Pourquoi ces dunes de sable sur Mars sont-elles rayées ? Personne n'est sûr. L'image présentée montre des dunes rayées dans le cratère Kunowsky sur Mars, photographiées récemment avec la caméra HiRISE de Mars Reconnaissance Orbiter. De nombreuses dunes martiennes sont connues pour être recouvertes de givre de dioxyde de carbone (neige carbonique), créant des motifs de zones claires et sombres. Le dioxyde de carbone ne fond pas, mais se sublime, se transformant directement en gaz. Le dioxyde de carbone est également un gaz à effet de serre, même sous forme solide, il peut donc emprisonner la chaleur sous la glace et se sublimer de bas en haut, provoquant des éruptions ressemblant à des geysers. Au printemps martien, ces éruptions peuvent provoquer un motif de taches de dégivrage, où le sable plus sombre est exposé.
L'image présentée, cependant, a été prise pendant l'automne martien, lorsque le temps se refroidit, ce qui rend ces rayures particulièrement déroutantes. Une hypothèse est qu'elles sont causées par des fissures dans la glace qui se forment à la suite d'éruptions plus faibles ou de stress thermique dans le cadre du cycle jour-nuit, mais les recherches se poursuivent. Regarder ces dunes et d'autres à travers plus de saisons martiennes peut nous donner plus d'indices pour résoudre ce mystère.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Le long d'un chemin étroit traversant le sud de l'Amérique du Sud à travers le Chili et l'Argentine, la dernière nouvelle Lune de 2020 s'est déplacée devant le Soleil le 14 décembre lors de la seule éclipse solaire totale de l'année. À environ 2 jours du périgée, le point le plus proche de son orbite elliptique, la surface de la nouvelle Lune est faiblement éclairée par le soleil dans cette vue composite spectaculaire. L'image est un composite traité de 55 poses calibrées allant de 1/640 à 3 secondes. Couvrant une large gamme de luminosité pendant la totalité, il révèle la faible surface lunaire et les étoiles de fond pâles, ainsi que des protubérances de la taille d'une planète sur le limbe solaire, une énorme éjection de masse coronale et des structures coronales normalement cachées par l'intensité lumineuse du Soleil.
Recherchez en bas à gauche, en regardant de plus près, une comète dite rasante de la famille Kreutz (C/2020 X3 SOHO) se rapprochant du Soleil et qui finira par y brûler. En 2021, les chasseurs d'éclipse verront une éclipse solaire annulaire arriver le 10 juin. Ils devront cependant attendre jusqu'au 4 décembre pour la seule éclipse solaire totale en 2021. Cette éclipse sera totale le long d'un chemin étroit traversant le continent le plus méridional de l'Antarctique.

Source : Astronomy Picture of the Day


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La galaxie spirale barrée NGC 1365 est vraiment un majestueux Univers-île d'environ 200.000 années-lumière. Situé à seulement 60 millions d'années-lumière vers constellation du Fourneau, NGC 1365 est un membre dominant du groupe de galaxies du Fourneau.
Cette image couleur d'une netteté impressionnante montre des régions d’intenses formation d'étoiles aux extrémités de la barre et le long des bras en spirale, ainsi que des détails des bandes de poussière qui traversent le cœur brillant de la galaxie. Au cœur se trouve un trou noir supermassif. Les astronomes pensent que la barre proéminente de NGC 1365 joue un rôle crucial dans l'évolution de la galaxie, attirant le gaz et la poussière dans un maelström étoilé et alimentant finalement le trou noir central.

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Comme la lune de la Terre, la plus grande lune de Saturne, Titan, est bloquée en rotation synchrone. Cette mosaïque d'images enregistrées par le vaisseau spatial Cassini en mai 2012 montre son côté anti-Saturne, le côté toujours opposé à la géante gazeuse.
Seule lune dans le système solaire avec une atmosphère dense, Titan est le seul monde du système solaire en dehors de la Terre à avoir des corps liquides à sa surface et un cycle terrestre de pluie liquide et d'évaporation. Sa couche de haute altitude de la brume atmosphérique est visible dans la vue Cassini de la lune de 5.000 kilomètres de diamètre sur les anneaux de Saturne et les sommets des nuages. Près du centre est la région de dunes sombres connue sous le nom de Shangri-La. La sonde Huygens livrée par Cassini repose en dessous et à gauche du centre.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Au centre de la région de formation d'étoiles de 30 Doradus, alias la nébuleuse de la Tarentule, située dans la galaxie voisine du Grand Nuage de Magellan à 170.000 années-lumière de nous, est un énorme amas possédant les plus grandes, les plus chaudes et les plus massives étoiles connues.
Ces étoiles, composant l'amas d'étoiles R136, et une partie de la nébuleuse environnante sont vues ici dans cette image magnifique en lumière visible du télescope spatial Hubble prise en 2009.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Quelle sera la phase lunaire le jour de votre anniversaire cette année ? C'est difficile à prévoir car l'apparence de la Lune change chaque nuit. Au fur et à mesure que la Lune tourne autour de la Terre, la moitié éclairée par le Soleil devient d'abord de plus en plus visible, puis de moins en moins visible. La vidéo ci-dessus anime des images prises par l'orbiteur de reconnaissance lunaire (LRO) de la NASA, actuellement en orbite autour de la Lune, pour montrer les 12 lunaisons qui auront lieu en 2021.
Une seule lunaison décrit un cycle complet de notre Lune, y compris toutes ses phases, et prend environ 29,5 jours, un peu moins d'un mois. Au fur et à mesure que les lunaisons progressent, la lumière du soleil se reflète sous les différents angles de la Lune et illumine ainsi ses caractéristiques différemment. Pendant tout cela, bien sûr, la Lune garde toujours la même face vers la Terre. Ce qui est moins évident de nuit en nuit, c'est que la taille apparente de la Lune change légèrement et qu'une légère oscillation appelée libration se produit au fur et à mesure que la Lune progresse le long de son orbite elliptique.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Le ciel nocturne est rempli d'histoires. Les cultures à travers l'histoire ont projeté certaines de leurs légendes les plus durables sur les étoiles au-dessus. Des générations de personnes voient ces constellations stellaires, écoutent les histoires associées et les transmettent. On voit dans l’image la constellation du Vieil Homme, longtemps reconnue par les peuples Tupi originaires de régions d'Amérique du Sud et plus particulièrement du Brésil.
Le Vieil Homme est composé de l'amas d'étoiles des Hyades (sa tête) et la ceinture d'Orion (partie d'une jambe). Le folklore de Tupi raconte que l'autre jambe a été coupée par sa malheureuse épouse, la faisant se terminer à l'étoile orange aujourd’hui connue sous le nom de Bételgeuse. L'amas d'étoiles des Pléiades, à l'extrême gauche, peut être interprété comme une plume de tête. Dans l'image ci-dessus, le Vieil Homme semble être le reflet d’une personne posant au premier plan. Le folklore du ciel nocturne est important pour de nombreuses raisons, notamment parce qu'il enregistre le patrimoine culturel et documente l'universalité de l'intelligence et de l'imagination humaines.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Comme la salade verte sur votre burrito préféré, une aurore verte tapisse le ciel dans cet instantané du 25 juin 2017 de la Station spatiale internationale. À environ 400 km au-dessus de la Terre, la station orbitale se trouve elle-même au-dessus des écrans auroraux. Les aurores ont les couleurs caractéristiques des molécules et des atomes excités aux faibles densités trouvées à des altitudes extrêmes. Les émissions de l'oxygène atomique dominent ce point de vue.
La lueur dominante est verte à basse altitude, mais des bandes rougeâtres plus rares s'étendent au-dessus de l'horizon de la station spatiale. La scène orbitale a été capturée en passant sur un point au sud et à l'est de l'Australie, avec des étoiles au-dessus de l'horizon à droite appartenant à la constellation Canis Major, le grand chien d'Orion. Sirius, étoile alpha de Canis Major, est l'étoile la plus brillante près du limbe de la Terre.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2020)

Ce paysage en clair-obscur de montagnes majestueuses et de plaines glacées s'étend vers l'horizon d'un petit monde lointain. Ce paysage plutonien couvre 380 km de diamètre.Il a été capturé à une distance d'environ 18.000 km lorsque New Horizons a regardé en arrière vers Pluton, 15 mn après son approche au plus près le 14 juillet 2015.
Ces montagnes escarpées, au premier plan à gauche, allant jusqu'à 3.500 mètres de haut, sont encore populairement connues comme Norgay Montes et Hillary Montes le long de l'horizon, quant à la surface sans relief à droite, elle est officieusement nommée Spoutnik Planum. Les couches ténues de l'atmosphère de Pluton sont également révélées dans cette vue à contre-jour.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Ce fantastique paysage céleste se trouve au bord de NGC 2174, une région de formation d'étoiles à 6.400 années-lumière de nous dans la constellation d'Orion, riche en nébuleuses. Il se compose de montagnes nuageuses de gaz et de poussières sculptés par les vents et le rayonnement des nouvelles étoiles qu'on retrouve maintenant dispersés dans des amas d'étoiles ouverts situés autour du centre de NGC 2174, juste au-dessus du cadre, hors champ.
Enregistré à l'infrarouge par le télescope spatial Hubble en 2014, la scène interstellaire s'étend sur environ 6 années-lumière. Prévu pour un lancement en 2021, le télescope spatial James Webb est optimisé pour explorer l'Univers aux longueurs d'onde infrarouges.

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Les jets émanant du Centaurus A mesurent plus d'un million d'années-lumière. Ces jets de plasma en continu, expulsés par un trou noir géant au centre de cette galaxie spirale, éclairent cette image composite du Cen A. On ignore exactement comment le trou noir central expulse cette matière. Après avoir dépassé la galaxie, cependant, les jets gonflent de grosses bulles qui émettent en radio et qui brillent probablement pendant des millions d'années. Si elles sont alimentées par un nuage de gaz qui passe, les bulles radio peuvent même se rallumer après des milliards d'années.
La lumière en rayons X est représentée en bleu dans l'image composite, tandis que la lumière en micro-ondes est de couleur orange. La base du jet dans la lumière radio montre les détails sur la première année-lumière du jet central.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Quels sont les pouvoirs de cette nébuleuse inhabituelle ? CTB-1 est la coquille de gaz en expansion qui a été laissée lorsqu'une étoile massive vers la constellation de Cassiopée a explosé il y a environ 10.000 ans. L'étoile a probablement explosé lorsqu'elle a manqué d'éléments, près de son noyau, qui pourraient créer une pression de stabilisation avec la fusion nucléaire. Le rémanent de supernova qui en résulte, surnommé la nébuleuse Médulla pour sa forme de cerveau, brille toujours dans la lumière visible par la chaleur générée par sa collision avec le gaz interstellaire confinant.
Pourquoi la nébuleuse brille également dans la lumière des rayons X reste un mystère. Une hypothèse soutient qu'un pulsar énergétique a été co-créé qui alimente la nébuleuse avec un vent rapide vers l'extérieur. Pour appuyer cette hypothèse, un pulsar a récemment été trouvé en ondes radio qui semblent avoir été expulsées par l'explosion de supernova à plus de 1.000 km/s. Bien que la nébuleuse Médulla semble aussi grande qu'une pleine lune, elle est si faible qu'il a fallu 130 heures d'exposition avec deux petits télescopes du Nouveau-Mexique, aux États-Unis, pour créer l'image ci-dessus.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Pourquoi la Lune apparaît-elle parfois avec un anneau coloré ? L'effet, appelé couronne lunaire, est créé par la diffraction mécanique quantique de la lumière autour de gouttelettes d'eau individuelles de taille similaire dans un nuage intermédiaire mais principalement transparent. Étant donné que la lumière de différentes couleurs a des longueurs d'onde différentes, chaque couleur diffracte différemment. Les couronnes lunaires sont l'un des rares effets de couleur mécaniques quantiques qui peuvent être facilement vus à l'œil nu. Les couronnes solaires sont également parfois visibles.
L'image composite ci-dessus a été capturée quelques jours avant la Grande Conjonction entre Saturne et Jupiter le mois dernier. Au premier plan, le village italien de Pieve di Cadore est visible devant les montagnes Sfornioi.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Les champs magnétiques circulent-ils toujours le long des bras en spirale ? Notre vision de face de la galaxie du Tourbillon (M51) permet une vue spectaculairement claire du motif d'ondes en spirale dans une galaxie en forme de disque. Lorsqu'il est observé avec un radiotélescope, le champ magnétique semble tracer la courbure des bras. Cependant, avec l'Observatoire Stratosphérique pour l'Astronomie Infrarouge (SOFIA) de la NASA, le champ magnétique sur le bord extérieur du disque de M51 semble se faufiler à travers les bras. Les champs magnétiques sont déduits par des grains de poussière s'alignant dans une direction et agissant comme des verres polarisés sur la lumière infrarouge.
Dans l'image présentée, les orientations de champ déterminées à partir de cette lumière polarisée sont connectées de manière algorithmique, créant des lignes de courant. Peut-être l’attraction gravitationnelle de la galaxie compagne, en haut du cadre, sur le gaz poussiéreux des régions de formation d'étoiles rougeâtres, visible sur l'image du télescope spatial Hubble, augmente la turbulence et soit responsable de la forme inattendue des lignes de champ au-delà des bras spiraux.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Les nuages de poussière interstellaires et les nébuleuses incandescentes abondent dans la constellation fertile d'Orion. L'un des plus brillants, M78, est centré dans cette vue colorée à grand champ, couvrant une zone au nord de la ceinture d'Orion. À une distance d'environ 1.500 années-lumière, la nébuleuse à réflexion bleuâtre mesure environ 5 années-lumière de diamètre. Sa teinte est due à la poussière reflétant préférentiellement la lumière bleue des jeunes étoiles chaudes.
La nébuleuse de réflexion NGC 2071 est juste à gauche de M78. Des taches d'émission d'objets Herbig-Haro, des jets énergétiques d'étoiles en formation, se détachent sur les ruelles de poussière sombre. L’exposition fait également ressortir la lueur rougeâtre plus faible et omniprésente de l'hydrogène atomique.

Source : Astronomy Picture of the Day


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