Image du jour (2009 à 2011)

Le rover martien Opportunity a traversé un autre petit cratère sur Mars. Vu ci-dessus est le cratère Intrépide. Avec un diamètre d'une vingtaine de mètre, le bassin d'impact est légèrement plus grand que le cratère Nereus qu'Opportunity a croisé l'année dernière.
L'image ci-dessus est comprimée horizontalement pour accueillir un panorama grand-angle. Le cratère Intrépide a été baptisé du nom du module lunaire Intrépide qui a amené les astronautes d'Apollo 12 sur la Lune il y a 41 ans le mois dernier.

Source : Apod.nasa.gov - Astronomy Picture of the Day

Cette impressionnante vue aérienne montre les sommets couverts de neige d'une chaîne de montagne de l'Himalaya au Népal. Le septième plus haut sommet sur la planète, Dhaulagiri, est le plus haut de l'horizon à gauche, tandis qu'au premier plan se trouve le sud du plateau tibétain en Chine.
Mais, contrairement aux apparences, cette image n'a pas été prise d'un avion de ligne croisant à 9.000 mètres. En fait, elle a été prise avec un appareil-photo au format 35mm et un téléobjectif par l'équipage de l'Expédition 1 à bord de la Station Spatiale Internationale – orbitant à 370 km au-dessus de la Terre.

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La nébuleuse du Crabe est cataloguée comme M1, le premier des objets non cométaire sur le catalogue de Charles Messier. En fait, le Crabe est maintenant connu pour être un rémanent de supernova, un nuage de débris en expansion venant de l'explosion d'une étoile massive. Des astronomes de 1054 ont été témoin de la naissance du Crabe.
D'environ 10 années-lumière de diamètre aujourd'hui, la nébuleuse augmente toujours à un taux de plus de 1.000 km par seconde. Cette animation de deux images, faites à presque 30 ans d'intervalle, démontre clairement l'expansion.

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Le ciel vers le centre de notre galaxie est rempli de large variété de merveilles célestes. Beaucoup sont facilement visibles avec des jumelles.
Les constellations près du centre galactique incluent le Sagittaire, la Balance, le Scorpion, Scutum (Ecu) et Ophiuchus (le Serpentaire). Les nébuleuses incluent des objets Messier : M8, M16, M17, M20 et la nébuleuse de la Pipe. Les amas d'étoiles ouverts incluent M6, M7, M18, M21, M23, M24, M25. Les amas d'étoile globulaires incluent M9, M22, M28, M54, M69, M70. Et n'oublions pas la fenêtre de Baade.

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Les piliers de poussière sont comme des montagnes interstellaires. Ils survivent parce qu'ils sont plus denses que leur environnement, mais sont lentement érodés par un voisinage hostile.
Dans l'image ci-dessus, on voit l'extrémité d'un pilier de gaz et de poussière énorme dans la nébuleuse de Trifide, ponctuée par un plus petit pilier se dirigeant vers le haut et un jet pointant vers la gauche. Les points roses sont des étoiles de faible masse.

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Un jet énergétique du noyau de la galaxie elliptique géante M87 s'étend vers l'extérieur à 5.000 années-lumière. Ce jet monstrueux semble, dans les panneaux ci-dessus, être une structure nouée et irrégulière, détectée dans l'ensemble du spectre en longueur d'onde rayons X, optique et radio.
Ce jet est vraisemblablement produit alors que la matière tourbillonne près du centre de M87 autour d'un trou noir supermassive en rotation. De gigantesques forces électromagnétiques sont produites et éjectent la matière en un jet à partir du trou noir le long de l'axe de la rotation.
La galaxie M87 est à environ 50 millions d'années-lumière de nous et règne comme grande galaxie elliptique centrale dans l'amas de Vierge.

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N'étant pas une ancienne déesse grecque, THEMIS est l'acronyme moderne pour le système d'imagerie d'émissions thermographique.
Ci-dessus est la première image infrarouge de Mars prise par ce remarquable instrument du vaisseau spatial Mars Odyssey. Prise le 30 octobre 2001, la fine image infrarouge (sur le bandeau) montre l'hémisphère sud martien et indique les températures de surface par de fausses couleurs s'étendant du rouge au bleu, de 0°C à -120°C. La structure circulaire froide est la calotte glaciaire polaire.
Les données d'image de THEMIS ont été enregistrées lors d'un test du système d'appareil-photo d'une altitude d'environ 22.000 km.

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Cliquez sur l'image ci-dessus et observez un filament exceptionnellement long exploser hors du Soleil. Le filament est resté suspendu au-dessus de la surface solaire pendant plus d'une semaine avant d'entrer en éruption.
Le film a été pris par le satellite SDO dans une gamme de lumière UV spécifiquement émise par l'hélium. L'explosion a créé une éjection de masse coronale qui a dispersé le plasma de haute énergie dans le système solaire.
Cependant, ce nuage de plasma a manqué la Terre et n'a donc pas provoqué d'aurores.

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Ces deux brillants amas d'étoiles, récemment formées, entourées par une nébuleuse brillante, se trouvent à 10 millions d'années-lumière de nous dans la faible et irrégulière galaxie cataloguée comme NGC 2366.
L'image du télescope spatial Hubble, ci-dessus, montre que le plus jeune amas (en bas) est âgé d'environ 2 millions d'années car il est encore entouré par le nuage de gaz et de poussière de sa naissance, alors que les vents stellaires puissants des étoiles de l'amas plus ancien (en haut) de 4-5 millions d'années, ont commencé à dégager leur zone centrale donnant à la nébuleuse entière une forme de crochet inversé.
Comparé au Soleil, les étoiles dans ces amas sont massives, de 30 à 60 fois la masse solaire, et de courte durée de vie.

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La célèbre constellation du Lion, visible à gauche sur la photo ci-dessus, semble être la source de toutes les étoiles filantes vues dans la pluie des Léonides en 1998.
Mais la source en est les débris expulsés de la comète Tempel-Tuttle sur l'orbite de la Terre lors de sa course autour du Soleil.
Plus de 150 météores peuvent être vu dans la pose de 4 heures ci-dessus.

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Que se produit-il au-dessus de cette ville ? Cette ville est Winnipeg au Canada, et le phénomène est une aurore. 2001 a été très actif pour notre Soleil, produisant plusieurs éjections de masse coronales (CME), des particules qui ont balayé notre planète et ont causé de nombreuses et spectaculaires aurores.
Dans ce cas-ci, le CME qui s'est produit le 9 octobre 2001, a effectué la Terre les 11 et 12 octobre, entraînant presque 12 heures d'aurores.

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M83, l'une des galaxies spirales les plus proches de notre galaxie la Voie Lactée à une distance de 15 millions d'années-lumière et visible dans l'encart en haut à gauche, semble être relativement normal. Mais en se rapprochant du cœur de M83 avec les derniers télescopes, nous pouvons voir que le centre est un endroit énergétique et surpeuplé.
Visibles dans l'image ci-dessus, du télescope spatial Hubble, sont les brillantes étoiles nouvellement nées et les bandes géantes de poussière sombre.
Une image avec une perspective semblable de l'observatoire en rayons X Chandra montre que la région est également riche en petites sources lumineuses et gaz très chaud, ce qui correspond à environ 60 souffles de supernova.

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Qu’est-ce qui éclaire la galaxie du Cigare ? Appelée aussi M82, cette galaxie irrégulière a été secouée par son passage récent près de la grande galaxie spirale M81. Mais ceci n’explique pas entièrement la source d’émission du gaz rouge en expansion.
Une preuve récente indique que ce gaz est chassé par les vents naissants combinés de particules de beaucoup d'étoiles, créant ensemble un "super vent" galactique. La mosaïque photographique visible ci-dessus, et rendue publique le 24 avril 2006 pour célébrer le 16ème anniversaire du télescope spatial Hubble, accentue la couleur spécifique de la lumière rouge fortement émise par le gaz d'hydrogène ionisé.
La galaxie du Cigare est éloignée de nous de 12 millions d'année-lumière et peut être vue avec un petit télescope vers la constellation de la Grande Ourse.

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A la surface du Soleil, les taches solaires sont connus pour être des régions sombres de champs magnétiques intenses et de taille planétaire. Mais qu'y a-t-il dessous ?
Utilisant des observations de l'instrument Doppler Imager Michelson (MDI) à bord de l'observatoire spatial SOHO, les astronomes ont tiré cette image de l'écoulement de la matière juste sous une tache solaire visible.
Les données de MDI montrent qu'immédiatement sous la tache solaire un fort courant affluant existe, vu dans l'image ci-dessus par les flèches sombres. Ce ressac convergent tire la matière proche de la surface vers la tache et empêche les champs magnétiques concentrés de voler en éclats, comme les pôles de répulsion des aimants en fer. Une telle configuration semble détourner l'écoulement normal du plasma bouillonnant surgissant de l'intérieur solaire, créant une tache solaire auto-entretenue.

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Trois photos prises à quelques heures d'intervalle, le 23 octobre 2001, montrent la brillante comète n° 367 de SOHO plongeant vers l'ardente surface solaire (sur la gauche). Le diamètre de chaque panneau est d'environ un million de kilomètres à la distance du Soleil.
La comète 367 n'a pas survécu à sa rencontre avec le Soleil.

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Pourquoi la lune est-elle si poussiéreuse ? Sur terre, les roches sont altérées par le vent et l'eau, créant la terre et le sable. Sur la lune, la longue histoire du bombardement de micrométéorites a créé une couche de poudreuse ou de régolithe lunaire.
Ce régolithe lunaire pourrait être une aubaine scientifique et industrielle. Mais pour les astronautes d'Apollo et leur équipement, la poussière dominante, fine et graveleuse était certainement un problème.
Sur la surface lunaire, en décembre 1972, les astronautes Harrison Schmitt et Eugène Cernan d'Apollo 17 ont dû réparer un de leur amortisseurs de rover lunaire Cette image montre la roue et l'amortisseur de leur rover, couvert par la poussière, avec l'application ingénieuse des cartes disponibles, des brides et d'une bande grise de ruban adhésif.

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Est-ce que la gravité est la même sur toute la surface de la Terre ? Non - il s'avère qu'à certains endroits, vous vous sentirez légèrement plus lourd qu'à d'autres.
La carte en relief ci-dessus montre où le champ gravitationnel de la Terre est relativement fort et faible. Un point bas peut être vue juste au large des côtes de l'Inde, alors qu'un point haut se trouve dans l'océan Pacifique sud.
La cause de ces irrégularités est inconnue puisque les caractéristiques de surface actuelles ne semblent pas dominantes. Les scientifiques pensent que des facteurs qui sont plus importants résident dans les structures souterraines profondes et peuvent être liés à la formation de la Terre.

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En 1998, la pluie d'étoiles filantes des Léonides a été l'un des événements les plus photographiés dans l'histoire. Les patients observateurs ont pu voir les brillants météores zébrer les cieux sombres toutes les minutes, laissant fréquemment des traînées s'étendant sur tout le ciel.
Au-dessus du désert Anza-Borrego, un météore a été photographié au dessus de la constellation radiante des Léonides : le Lion.

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Les aurores des pôles nord et sud peuvent être presque symétriques. Une telle symétrie a été suspectée pendant des siècles mais a été confirmé seulement en octobre 2001 par des images détaillées par le satellite Polar de la NASA.
Vue ci-dessus, une animation montre les changements simultanés des aurores boréales (en haut) et des aurores australes (en bas).

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Les galaxies les plus proches sont-elles réparties de façon aléatoirement ? Une parcelle de terrain de plus d'un million des plus brillantes "sources étendues", détecté par Micron All Sky Survey Deux (2MASS) prouve qu'elles ne le sont pas.
La grande majorité de ces sources étendues infrarouges sont des galaxies. Visible ci-dessus est une tapisserie incroyable de la structure qui fournit des limites sur la façon dont l'Univers s'est formé et a évolué.
Beaucoup de galaxies sont liées ensemble gravitationnellement pour former des amas, eux-mêmes faiblement liés dans des superamas, qui à leur tour sont parfois aligné en structures à grande échelle.

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Columbia a été photographiée, ci-dessus, en juin 1992, s'envolant vers les nuages lors de son douzième vol. Officiellement appelée OV-102, Columbia a été baptisée du nom du bateau du 18ème siècle qui fut le premier navire américain à faire le tour de la planète Terre.

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Dans cette belle nature morte céleste composée avec un pinceau cosmique, la nébuleuse poussiéreuse NGC 2170 brille au haut à gauche.
Reflétant la lumière des étoiles chaudes voisines, NGC 2170 est rejoint par d'autres nébuleuses par réflexion bleuâtres, une région rouge compacte par émission, et des flammes de poussière sombres.
Le nuage moléculaire géant, dans la constellation de la Licorne, est très proche, estimé à 2.400 années-lumière de nous. À cette distance, cette toile serait d'environ 15 années-lumière de diamètre.

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Cette trajectoire en forme de carotte a en réalité une taille d'un peu moins d'un millimètre de long. C'est la traînée d'un météore à travers une substance de haute technologie appelée aérogel placée à bord du vaisseau spatial EURECA (EUropean REcoverable CArrier).
Cette météorite a un diamètre d'environ un millième de millimètre. Elle est visible où elle est venue s'arrêter, soit au bout de la carotte à l'extrême droite. Les analyses chimiques des particules de poussière interplanétaires, semblables à celle-ci, suggèrent que certaines d'entre elles pourraient être des morceaux de comètes et représenter ainsi des échantillons de matière des débuts de la formation du système solaire.

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IMAGES DU JOUR (Année 2010)

Sur l'animation ci-dessus, une Léonide de 1998 a été imagée au cours de son explosion au-dessus de Los Alamos, au Mexique.
A la fin de l'animation, une autre Léonide traverse l'image.

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En lumière visible, NGC 6782 semble être une galaxie spirale normale avec, en son centre, une barre brillante.
Cependant, en lumière UV, la région centrale montre une structure spectaculaire et complexe accentuée par un anneau circumnucléaire, comme on le voit dans l'image couleur ci-dessus du télescope spatial Hubble. Les astronomes étudient des rapports possibles entre la barre centrale et l'anneau.
La lumière que nous voyons aujourd'hui de NGC 6782 est partie il y a environ 180 millions d'années, alors que les dinosaures erraient la terre. La galaxie a un diamètre d'environ 80.000 années-lumière et elle peut être vue avec un télescope vers la constellation de Paon.

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