Image du jour (2018 à 2020)

Bienvenue au solstice de décembre, premier jour d'hiver dans l’hémisphère nord et d’été pour le sud. Les repères astronomiques des saisons, des dates du solstice et de l'équinoxe, sont basés sur la place du Soleil dans son voyage annuel le long de l'écliptique, à travers le ciel de la planète Terre. Lors de ce solstice, le Soleil a atteint sa déclinaison méridionale maximale de -23,5° le 21 décembre à 16:28 UTC, alors que son ascension droite sur la sphère céleste a été de 18 heures. Cela met le Soleil dans la constellation du Sagittaire dans une direction proche du centre de notre galaxie de la Voie Lactée.
En fait, si vous pouviez voir le Soleil de solstice du 21 décembre contre de faibles étoiles et des nébuleuses de fond (ce qui est vraiment difficile à faire, surtout en journée ...), votre vision pourrait ressembler à ce panorama composite. Pour ce faire, des images de notre galaxie ont été prises sous un ciel nocturne sombre namibien, puis assemblées ensemble dans une vue panoramique. À partir d'un instantané réalisé le 21 décembre 2015, le Soleil a été superposé numériquement comme une étoile brillante à la position du solstice d'hiver près du centre de la Voie Lactée.  

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Des étoiles filantes pleuvent du ciel sombre sur ce paysage nocturne hivernal de la province du Heilongjiang, dans le nord-est de la Chine. Les 48 météores font partie de la pluie d’étoiles filantes annuelle des Géminides de la semaine dernière. Malgré des températures de -28°C, tous ont été enregistrés dans des poses faites durant l'heure de pointe du spectacle céleste. Ils semblent venir du même point, le radiant, près des deux étoiles brillantes de la constellation des Gémeaux.
Pluie très active, cette année, le pic des Géminides, du 13 au 14 décembre, est arrivé juste avant le passage au plus près de l'astéroïde 3200 Phaéton, le 16 décembre, de la planète Terre. Le mystérieux 3200 Phaéton est probablement le corps céleste responsable de la pluie des Géminides.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Sur la base de son orbite mesurée, 3200 Phaethon (entendre FAY-eh-thon) est reconnu comme la source du flux de poussières responsable de la pluie annuelle de météorites des Géminides. Même si la plupart des sources des pluies d’étoiles filantes sont des comètes, 3200 Phaethon est un astéroïde proche de la Terre, connu et suivi de près avec une période orbitale de 17 mois. Son périhélie, ou approche au plus près du Soleil, se situe dans l'orbite de la planète Mercure.
Dans ce champ de vision télescopique, le mouvement rapide de l'astéroïde contre les faibles étoiles de fond de la constellation de Persée a laissé une courte traînée pendant les deux minutes de pose totale. Les traînées parallèles de ses enfants météoritiques ont flashé beaucoup plus rapidement à travers la scène. Le portrait de famille a été enregistré près du pic très actif de la pluie d’étoiles filantes des Géminides le 13 décembre. C'était juste avant l'approche historisque de 3200 Phaethon au plus près de la planète Terre le 16 décembre.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Qu'est-il arrivé au ciel ? Vendredi 22 décembre, le photogénique panache d'un lancement de fusée SpaceX a créé un impressionnant spectacle dans certaines régions du sud de la Californie et de l'Arizona. Ressemblant par moments à un poisson spatial géant, l'impressionnant lancement de fusée de la base aérienne de Vandenberg près de Lompoc, en Californie, était si brillant car il a été rétro-éclairé par le soleil couchant. Le panache de la première étape est vu sur la droite, tandis que la fusée de l'étage supérieur est vue à l'apex du panache vers la gauche.
La fusée Falcon 9 a livré avec succès en orbite terrestre basse dix satellites Iridium NEXT faisant partie d'un réseau de communications mondial en développement. Plusieurs bonnes vidéos du lancement ont été prises. L'image sélectionnée a été capturée à Orange County, en Californie, en une pose de 2,5 secondes.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Quelque chose de très brillant a éclairé brusquement l'Arctique - c'était quoi ? L'idée de base était de prendre une série d'images d'aurores qui pourraient être transformées en une vidéo time-lapse. Mais quand la nuit s'est soudainement transformée en jour, l'astrophotographe s'est vite rendu compte qu'il voyait quelque chose d'encore plus spectaculaire.
Se déplaçant dans le ciel, face à la Grande Ourse, était une étoile filante des Géminides si brillante qu'on pourrait l'appeler boule de feu. Le météore a brillé et a clignoté pendant plusieurs secondes alors qu’il passait. Par un coup de chance, l'appareil photo de l'aurore a pu capturer toute la trainée. Pris la nuit suivante celle du pic de la pluie des Géminides, l'astrophotographe était près du lac de Lovozero à Mourmansk, en Russie, juste au nord du cercle polaire arctique.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Les galaxies sont fascinantes non seulement pour ce que l’on en voit, mais aussi pour ce que l’on ne voit pas. La grande galaxie spirale NGC 1232, capturée en détail par un des très grands télescopes (VLT), en est un bon exemple. Le visible est dominé par des amas ouverts contenant des étoiles bleues lumineuses et des bandes de poussières sombres pouvant être vus répartis dans les bras spiraux s'enroulant autour du centre.
Moins évidents, mais discernables, sont les milliards de faibles étoiles normales et les vastes régions de gaz interstellaire, totalisant ensemble une telle masse élevée qu'ils dominent la dynamique de l’intérieur de la galaxie. Invisibles sont encore les quantités plus élevées de matière sous une forme que nous ne connaissons pas encore : la matière sombre dominante requise pour expliquer les mouvements de la matière visible sur les bords de la galaxie.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Une des nébuleuses les plus facilement identifiables dans le ciel, la nébuleuse de la Tête de Cheval dans Orion, fait partie d'un grand et sombre nuage moléculaire. En outre connu comme Barnard 33, la forme peu commune a été découverte la première fois sur une plaque photographique vers la fin de XIXe siècle.
Le rouge provient principalement du gaz d'hydrogène derrière la nébuleuse, ionisée par la brillante étoile voisine Sigma Orionis. L'obscurité de la Tête de Cheval est provoquée par la poussière épaisse, bien que la partie inférieure du cou de la Tête de Cheval projette une ombre vers la gauche. La lumière prend environ 1.500 ans pour nous atteindre de la nébuleuse de la Tête de Cheval. L'image ci-dessus a été prise avec le grand télescope Canada-France-Hawaï de 3,6 m à Hawaii, aux États-Unis.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Grrrrrr !!!
Je l'aurai un jour, je l'aurai !!!

BGI a écrit:

Grrrrrr     !!!
Je l'aurai un jour, je l'aurai  !!!

Je ne sais pas pourquoi, mais je me doutais qu'il y aurait un tel retour



Les étoiles massives de notre Voie Lactée vivent des existences spectaculaires. S'écroulant en de vastes nuages cosmiques, leurs fourneaux nucléaires s'enflamment et créent des éléments lourds dans leurs noyaux. Après quelques millions d'années, le matériau enrichi est renvoyé dans l'espace interstellaire où la formation d'étoiles peut recommencer. Le nuage de débris en expansion, d’un diamètre d’environ 30 années-lumière et toujours en expansion, appelé Cassiopeia A est un exemple de cette phase finale du cycle de vie stellaire.
La lumière de l'explosion qui a créé ce reste de supernova, aurait été vue pour la première fois dans le ciel de la planète Terre il y a environ 350 ans, après un voyage d’environ 11.000 ans. Cette image de l'Observatoire des rayons X de Chandra en fausses couleurs montre les filaments et les nœuds encore chauds. Les émissions à haute énergie, à partir d'éléments spécifiques, ont été codées en couleur, silicium en rouge, soufre en jaune, calcium en vert et fer en violet, pour aider les astronomes à explorer le recyclage des étoiles de la galaxie. Le point lumineux près du centre est une étoile à neutrons, les restes incroyablement denses du noyau stellaire massif.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Nuages de poussières interstellaires et des brillantes nébuleuses abondent dans la constellation fertile d'Orion. L'une des nébuleuses les plus lumineuses, M78, est juste au centre de cette vue grand champ, couvrant une zone située au nord de la ceinture d'Orion.
A une distance d'environ 1.500 années-lumière de la Terre, la nébuleuse bleutée elle-même a un diamètre d'environ 5 années-lumière. Sa teinte bleue est due à la poussière réfléchissant préférentiellement la lumière bleue des jeunes étoiles chaudes de la région.
La scène comprend également la remarquable nébuleuse McNeil, une nébuleuse nouvellement reconnue associée à la formation d'une étoile semblable au Soleil, et la lueur rougeâtre révélatrice de nombreux objets de Herbig Haro, jets énergiques d'étoiles dans leur processus de formation.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Sortez vos lunettes rouges/bleues et regardez cette scène en stéréo de la vallée Taurus-Littrow sur la Lune avec le Lunar Rover d'Apollo 17 au premier plan, et derrière lui, le module lunaire. Parce que le monde allait être capable de regarder le décollage et l'ascension du module lunaire par l'intermédiaire de la caméra du rover, cette place de stationnement était également connue sous le nom de Carré VIP.
En décembre 1972, les astronautes d'Apollo 17, Eugene Cernan et Harrison Schmitt, ont passé environ 75 heures sur la Lune, tandis que Ronald Evans était en orbite.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

À environ 100 mètres de la soute de la navette spatiale Challenger, Bruce McCandless a été plus loin que n'importe qui avant. Guidé par une unité de manœuvre (MMU), l'astronaute McCandless, photo ci-dessus, flottait librement dans l'espace. McCandless et son camarade astronaute Robert Stewart de la NASA étaient les premiers à tester une telle « promenade dans l'espace sans attache » pendant la mission 41-B de la navette spatiale en 1984.
La MMU fonctionnait en tirant des jets d'azote et était utilisée pour déployer et récupérer des satellites. Avec une masse plus de 140 kg, une MMU est très légère dans l'espace. Elle a été remplacée depuis par l'unité de propulsion dorsale SAFER.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Qu'est-il arrivé au Soleil ? Parfois, il semble que le Soleil soit vu à travers une lentille géante. Dans la vidéo ci-dessus, il y a en fait des millions de petites lentilles : des cristaux de glace. L'eau peut geler dans l'atmosphère en petits cristaux de glace plats à six faces. Un observateur peut se retrouver dans le même plan que la plupart des cristaux de glace tombant près du lever ou du coucher du soleil. Au cours de cet alignement, chaque cristal peut agir comme une lentille miniature, réfractant la lumière du Soleil dans notre vue et créant des phénomènes comme le parhélie, le terme technique pour les sundogs.
Cette vidéo en vedette a été prise il y a un mois sur le versant de la station de ski de Vemdalen, dans le centre de la Suède. Visible dans le centre est l'image la plus directe du Soleil, tandis que deux sundogs brillent à gauche et à droite. Aussi visible est le halo brillant de 22° - ainsi que le halo plus rare et beaucoup plus faible de 46° - également créé par la lumière du Soleil se reflétant sur les cristaux de glace atmosphériques.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Pourquoi l'amas de galaxies de Persée brille-t-il si étrangement dans une couleur spécifique des rayons X ? Personne n'est sûr, mais une hypothèse très controversée soutient que ces rayons X sont un indice de l'identité longtemps recherchée de la matière noire. Au centre de ce mystère se trouve une couleur de rayons X de 3,5 kilo-électronvolts (KeV) qui semble ne briller excessivement que lorsque des régions bien en dehors du centre sont observées, alors que la zone entourant directement un trou noir supermassif central est réellement déficitaire en rayons X de 3,5 keV.
Une solution proposée - assez controversée - est que quelque chose jamais vu auparavant pourrait être présent : la matière noire fluorescente (FDM). Cette forme de particules de matière noire pourrait absorber le rayonnement X de 3,5 keV. En cas de fonctionnement, le FDM, après absorption, pourrait ultérieurement émettre ces rayons X de partout dans l’amas, créant une ligne d'émission. Cependant, lorsqu'on le voit superposé devant la région centrale entourant le trou noir, l'absorption de FDM serait plus importante, créant une ligne d'absorption. Ci-dessus, une image composite de l'amas de galaxies de Persée montre une lumière visible et radio en rouge, et une lumière en rayons X provenant de l'observatoire de Chandra en orbite autour de la Terre en bleu.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Notre Soleil, deviendra-t-il ainsi un jour ? La nébuleuse Hélix est l’un des plus brillants et l'un des plus proches exemples d'une nébuleuse planétaire, un nuage de gaz créé à la fin de la vie d’une étoile comme le Soleil. La nébuleuse Hélix, cataloguée comme NGC 7293, se trouve à environ 700 années-lumière de nous vers la constellation du Verseau et a un diamètre d’environ 2,5 années-lumière.
La photo ci-dessus a été prise avec le télescope Canada-France-Hawaii (CFHT) situé au sommet d'un volcan dormant à Hawaï, aux États-Unis. Un gros plan du bord intérieur de la nébuleuse Hélix montre de complexes nœuds gazeux d'origine inconnue.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

La nébuleuse du crabe est cataloguée comme M1, la première sur la célèbre liste des objets flous de Charles Messier qui ne sont pas des comètes. En fait, le Crabe est maintenant connu pour être un rémanent de supernova, un nuage de débris en expansion issu de l'explosion d'une étoile massive. La naissance violente de la nébuleuse du Crabe a été observée par les astronomes en l'an 1054. D’un diamètre d’environ 10 années-lumière aujourd'hui, la nébuleuse est encore en expansion à un taux de plus de 1000 km/s.
Au cours de la dernière décennie, son expansion a été documentée dans un superbe time-lapse (visible en cliquant sur l’image ci-dessus). Chaque année, de 2008 à 2017, une image a été produite avec le même télescope et la caméra d'un observatoire distant en Autriche. Combinées en time-lapse, les 10 images représentent 32 heures de temps total d'intégration. La nébuleuse du crabe se trouve à environ 6.500 années-lumière dans la constellation du Taureau.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Joyau du ciel austral, la grande nébuleuse de la Carène, également cataloguée NGC 3372, est l'une des plus grandes régions de formation d'étoiles de notre galaxie. Facilement visible à l'œil nu, elle surplombe la colline caractéristique du lac Ballard, lac salé éphémère d'Australie occidentale, dans ce paysage nocturne du 25 décembre 2017.
Le long de la Voie Lactée, les étoiles brillantes Alpha et Beta Centauri se trouvent juste au-dessus du flanc droit de la colline, avec la Croix du Sud et la nébuleuse sombre du Coalsack au-dessus du sommet de la colline. Basée sur une mosaïque de 22 poses, la scène a été recadrée pour révéler de plus près la beauté de cette région de la Voie lactée méridionale.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2017)

Dernièrement, la brillante Jupiter et Mars plus faible ont été faciles à repérer pour les observateurs lèves-tôt. Avant l'aube du 7 janvier, les deux planètes à l'œil nu ont atteint une conjonction proche près de l'horizon, à seulement 1/4 de degré l'une de l'autre dans les cieux de l'Est. Cette séparation apparente correspond à environ la moitié du diamètre angulaire d'une pleine Lune.
Juste à côté de l'aile d'un avion dans cet instantané du matin du 5 janvier, Jupiter (à gauche) et Mars (au milieu) sont également alignés avec le Zubenelgenubi (à droite), étoile alpha de la constellation de la Balance. Ci-dessous, des lumières de l'Europe centrale près de Prague, en République Tchèque.

Source : Astronomy Picture of the Day


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L'une des plus grandes légendes de l'espace extra-atmosphérique est le lien. Les attaches, de longs brins de matériaux, tenaient la promesse de stabiliser les satellites, générant de l'électricité et facilitant le transport. Peut-être la vision la plus ambitieuse d’attache spatiale est l'ascenseur spatial popularisé par Arthur C. Clarke, où un câble relie le sol à l'orbite géosynchrone.
Le principal problème est la solidité - il est difficile de faire une longue attache utile qui ne se casse pas. On voit ici le déploiement du Tethered Satellite System 1 (TSS-1) par la navette spatiale Atlantis en 1992. Comme d'autres liens testés, TSS-1 n'a pas tenu ses promesses, bien que de nombreuses leçons utiles aient été apprises.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Que sont ces nuages rouges entourant la galaxie d'Andromède ? Cette galaxie, cataloguée M31, est souvent imagée par les astronomes de la planète Terre. En tant que grande galaxie spirale la plus proche, il s'agit d'une vue familière avec des bandes de poussière sombre, un brillant noyau jaunâtre et des bras en spirale tracés par des nuages de brillantes d'étoiles bleues.
Mosaïque de données d'images larges et à bande étroite bien exposées, ce portrait coloré de notre univers-île voisin offre cependant des caractéristiques inhabituelles comme ces faibles nuages rougeâtres d'hydrogène gazeux dans le même champ de vision. Ces nuages d'hydrogène ionisés se trouvent sûrement au premier plan de la scène, au sein de notre galaxie de la Voie Lactée. Ils sont probablement associés aux poussiéreux cirrus interstellaires dispersés sur des centaines d'années-lumière au-dessus de notre propre plan galactique.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Découvert en 1878, la nébuleuse NGC 7027 peut être vu dans la constellation du Cygne avec un télescope amateur standard où il apparaît comme une tache floue Cependant, imagé depuis l'orbite terrestre par le télescope spatial Hubble, beaucoup de détails sont révélés.
L'étude des images de NGC 7027 ont permis de comprendre qu'il s'agit d'une nébuleuse planétaire qui a commencé à s'élargir il ya environ 600 ans, et que le nuage de gaz et de poussière est exceptionnellement massif car il semble contenir environ trois fois la masse de notre Soleil. Au vu de sa forme, des surnoms ont été suggérés comme celui de la nébuleuse de l’Oreiller… mais n’hésitez pas à faire de nouvelles propositions dans le forum de discussion APOD en ligne.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Quand les galaxies se heurtent, où se forment les étoiles ? Pour le savoir, les astronomes ont imagée la fusion de galaxie NGC 2623 en haute résolution avec le télescope spatial Hubble en 2007. L'analyse des images de Hubble et de celles en infrarouge par le télescope spatial Spitzer, en rayons X par MMX-Newton et UV par GALEX, indiquent que deux galaxies, à l'origine spirales, semblent maintenant considérablement évoluées et leurs noyaux ont fusionné en un cœur galactique actif (AGN).
La formation d'étoiles continue autour de ce noyau près du centre de l'image ci-dessus, le long des queues de marée gravitationnelle visibles de chaque côté. NGC 2623, également connu sous le nom d'Arp 243, a un diamètre d'environ 50.000 années-lumière et se trouve à environ 250 millions d'années-lumière de nous vers la constellation du Cancer.

Source : Astronomy Picture of the Day


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De forme spectaculaire, ce grand nuage cosmique s'étend sur près de 7° (ou 14 pleines Lunes) à travers le ciel de la planète Terre vers la constellation Australe de l’Autel. Difficile à imager, l'apparition filamentaire est cataloguée comme RCW 114 et restituée dans cette mosaïque télescopique par l'émission rougeâtre d'atomes d'hydrogène ionisés.
En fait, RCW 114 a été reconnu comme un résidu de supernova. Ses vastes filaments d'émission sont produits par l'onde de choc toujours en expansion de la supernova qui balaie le milieu interstellaire environnant. Des estimations cohérentes situent sa distance à plus de 600 années-lumière, indiquant un diamètre d'environ 100 années-lumière. Une étoile à neutrons ou un pulsar a récemment été identifié comme étant les restes du noyau stellaire effondré.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Découvert avec le télescope PanSTARRS le 7 septembre 2016, ce comète, C/2016 R2, est actuellement à environ 24 minutes-lumière (3 AU) du Soleil, balayant le ciel de la planète vers la constellation du Taureau. Ce visiteur arrivant du lointain nuage de Oort, sa belle et complexe queue d'ion est d’une remarquable nuance de bleu. Encore relativement loin du Soleil, la queue ionique déjà bien développée de la comète est très impressionnante.
Cette image couleur de la comète bleue est une combinaison de données provenant de deux télescopes différents dans la nuit du 7 janvier. Située à l'apogée de l’amas d'étoiles des Hyades, c’est l'étoile brillante Gamma Tauri, en bas à gauche du cadre, qui est responsable de la lueur.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Composé de trois poses consécutives, ce paysage nocturne suit le lancement du 7 janvier dernier et le retour du premier étage d'une fusée Falcon 9. Avec le lancement depuis la base de Cap Canaveral en Floride, la traînée brillante commençant le plus à gauche trace la phase initiale du vol de la fusée. Le crochet vers le haut visible marque la séparation du premier étage qui s’écarte vers le haut de l'arc, tandis que le deuxième étage se sépare et continue vers l'orbite.
Au-dessus du sommet de l'arc de lancement, une traînée brillante montre le rétro-allumage du premier étage amorçant sa descente. Centré ci-dessous, la traînée à l'horizon est une brûlure de 17 secondes qui ralentit le premier étage vers un atterrissage vertical réussi dans la zone d’atterrissage 1, environ 8 minutes après le lancement.

Source : Astronomy Picture of the Day


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