Image du jour (2021 à 2023)

A 1.500 années-lumière de nous vers la constellation d'Orion se trouve une nébuleuse qui, de part sa lueur particulière et ses sombres bandes de poussière, apparaît, du côté gauche, comme des flammes se soulevant. C'est la brillante étoile Alnitak, dans la ceinture d'Orion visible juste au-dessus de la nébuleuse, qui déverse sa lumière énergétique dans la Flamme.
L'image de la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) a été prise sur trois bandes de couleurs visibles avec des détails ajoutés par une exposition de longue durée prise en lumière émise uniquement par l'hydrogène. La nébuleuse de la Flamme fait partie du complexe moléculaire d'Orion, une région de formation d'étoiles qui inclut la célèbre nébuleuse de la Tête de Cheval.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

À quelle vitesse les particules élémentaires oscillent-elles ? Une réponse surprenante à cette question apparemment sans importance est venue du Brookhaven National Laboratory à New York, aux États-Unis en 2001, et a indiqué que le modèle standard de physique des particules, largement adopté en physique, est incomplet. Plus précisément, le muon, une particule ayant des similitudes avec un électron lourd, a vu son oscillation relativement grande sous examen dans une série d'expériences connues sous le nom de g-2 (gee-minus-two). Le résultat de Brookhaven a galvanisé d'autres groupes expérimentaux à travers le monde pour le confirmer et a fait pression sur les théoriciens pour mieux le comprendre.
La semaine dernière, l'expérience la plus sensible de l'oscillation du muon, menée au Laboratoire national d'accélérateur Fermi (Fermilab) dans l'Illinois et illustrée ci-dessus, était en accord avec le résultat de Brookhaven. Le taux d'oscillation inattendu peut indiquer qu'une mer omniprésente de particules virtuelles comprend des types qui ne sont actuellement pas connus. Alternativement, cela peut indiquer que des défauts existent dans les calculs de prédiction théorique difficiles. Les futurs essais de l'expérience g-2 du Laboratoire Fermi augmenteront encore la précision et, éventuellement, la différence statistique entre l'univers que nous mesurons et l'univers que nous comprenons.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

À 500.000 km/h, l'onde de choc d'une supernova courre à travers l'espace interstellaire. Cette onde de choc est connue sous le nom de la nébuleuse du Crayon, ou NGC 2736. D'une longueur de 5 années-lumière et à 800 années-lumière de nous, elle fait partie du rémanent de supernova des Voiles, une coquille de gaz en expansion d'une étoile qui a explosé il y a environ 11.000 ans.
Dans l'image à large bande, à champ large, les couleurs rouge et bleue suivent respectivement l'éclat caractéristique des atomes d'hydrogène et d'oxygène ionisés.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

La brillante galaxie elliptique Messier 87 (M87) abrite le trou noir supermassif capturé par le télescope Event Horizon pour la première fois en 2019. Géante de l'amas de galaxies de la Vierge à environ 55 millions d'années-lumière, M87 est la grande galaxie rendue en teintes bleues dans cette image infrarouge du télescope spatial Spitzer. Bien que M87 apparaisse généralement sans traits et ressemblant à un nuage, l’image Spitzer enregistre des détails sur des jets relativistes explosant depuis la région centrale de la galaxie.
Dans l'encadré en haut à droite, les jets s'étendent sur des milliers d'années-lumière. Le jet plus lumineux que l'on voit à droite se rapproche de notre ligne de mire. En face, le choc créé par le jet en retrait, autrement invisible, éclaire un arc de matière plus faible. Encadré en bas à droite, l’image historique du trou noir apparaît dans son contexte, au centre de la galaxie géante et des jets relativistes.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

La nébuleuse de la Flamme se distingue dans les images optiques des régions de formation d'étoiles poussiéreuses et encombrées de la ceinture d'Orion et d’Alnitak, l'étoile la plus à l'est de la ceinture, à seulement 1.400 années-lumière. Alnitak est l'étoile brillante à droite de cette image infrarouge du télescope spatial Spitzer.
D’environ 15 années-lumière de diamètre, la vue infrarouge vous emmène à l'intérieur du gaz incandescent de la nébuleuse, obscurcit par les nuages de poussière. Il révèle de nombreuses étoiles de l'amas récemment formé NGC 2024 concentrées près du centre. Les étoiles de NGC 2024 sont âgées de 200.000 ans à 1,5 million d'années. En fait, les données indiquent que les étoiles les plus jeunes sont concentrées près du milieu de l'amas de la nébuleuse de la flamme. C'est le contraire des modèles les plus simples de formation d'étoiles pour une pouponnière stellaire qui prédisent que la formation d'étoiles commence dans le centre plus dense d'un noyau de nuage moléculaire. Le résultat nécessite un modèle plus complexe pour la formation d'étoiles à l'intérieur de la nébuleuse de la Flamme.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Les rayons lumineux des disques d'accrétion autour d'une paire de trous noirs supermassifs en orbite se frayent un chemin à travers l'espace-temps déformé produit par une gravité extrême dans cette superbe visualisation par ordinateur. Les disques d'accrétion simulés ont reçu différents schémas de fausses couleurs, rouge pour le disque entourant un trou noir de 200 millions de masse solaire et bleu pour le disque entourant un trou noir de 100 millions de masse solaire. Cela facilite le suivi des sources lumineuses, mais le choix reflète également la réalité. Un gaz plus chaud émet de la lumière plus près de l'extrémité bleue du spectre et le matériau en orbite autour de petits trous noirs subit des effets gravitationnels plus forts qui produisent des températures plus élevées. Pour ces masses, les deux disques d'accrétion émettraient en fait la plupart de leur lumière dans l'ultraviolet.
Dans la vidéo, des images secondaires déformées du trou noir bleu, qui montrent la vue du trou noir rouge de son partenaire, peuvent être trouvées dans l'écheveau emmêlé du disque rouge déformé par la gravité du trou noir bleu au premier plan. Parce que nous voyons la vue du bleu du rouge tout en voyant directement le bleu, les images nous permettent de voir les deux côtés du bleu en même temps. La lumière rouge et bleue provenant des deux trous noirs peut être vue dans l'anneau de lumière le plus interne, appelé l'anneau de photons, près de leurs horizons d'événements. Les astronomes s'attendent à ce que dans un avenir pas trop lointain, ils soient en mesure de détecter les ondes gravitationnelles, les ondulations dans l'espace-temps, produites lorsque deux trous noirs supermassifs dans un système semblable à celui simulé ici s'enroulent et fusionnent.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Aujourd'hui, l'air brille tout le temps, mais il est généralement difficile de le voir. Une perturbation cependant – comme un orage qui approche – peut provoquer des ondulations notables dans l'atmosphère de la Terre. Ces ondes de gravité sont des oscillations dans l'air analogues à celles créées quand un caillou est jeté dans l'eau calme. OK, mais d'où les couleurs proviennent-elles ? La lueur rouge est probablement issue des molécules OH à environ 87 km de haut, excités par la lumière ultraviolette du Soleil. La luminescence orange et verte est probablement causée par du sodium et des atomes d'oxygène à une altitude légèrement plus élevé.
L'image ci-dessus a été capturée lors d'une ascension du mont Pico aux Açores au Portugal. Les lumières au sol proviennent de l'île de Faial sur l'océan Atlantique. Un spectaculaire ciel étoilé est visible à travers cette luminescence arquée, avec la Voie Lactée qui traverse le centre de l'image et M31, la galaxie d'Andromède, visible dans la partie supérieure gauche.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

À quoi ressemble le centre de notre galaxie ? En lumière visible, le centre de la Voie Lactée est caché par des nuages de poussière et de gaz opaques. Mais dans cette vue imprenable, les caméras infrarouges du télescope spatial Spitzer pénètrent une grande partie de la poussière révélant les étoiles de la région du centre galactique surpeuplée.
Une mosaïque de nombreux clichés plus petits, l'image détaillée en fausses couleurs montre des étoiles plus anciennes et froides dans des teintes bleuâtres. Les nuages de poussière rouge et brune sont associés à de jeunes étoiles chaudes dans les pouponnières stellaires. Le centre même de la Voie Lactée a récemment été trouvé capable de former des étoiles nouvellement-nées. Le centre galactique se trouve à environ 26.700 années-lumière, vers la constellation du Sagittaire. À cette distance, cette image couvre environ 900 années-lumière.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Quelle est la meilleure façon d'explorer Mars ? Il n'y a peut-être pas de meilleur moyen, mais une méthode récemment démontrée est prometteuse : le vol. Le vol motorisé a la promesse de rechercher de vastes régions et de repérer des zones particulièrement intéressantes pour une enquête plus détaillée. Hier, pour la première fois, un vol motorisé a été démontré sur Mars par un petit hélicoptère nommé Ingenuity (Ingéniosité).
Dans la vidéo présentée, Ingenuity est d'abord imagée par le rover Persévérance assis tranquillement sur la surface martienne. Après quelques secondes, les longs rotors d'Ingenuity commencent à tourner et, quelques secondes plus tard, Ingenuity décolle, plane pendant quelques secondes, puis atterrit en toute sécurité. D'autres tests des capacités d'Ingenuity sont prévus au cours des prochains mois. Le vol peut aider l'humanité à mieux explorer non seulement Mars, mais aussi la lune de Saturne Titan au cours des prochaines décennies.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Quand les galaxies entrent en collision, qu'arrive-t-il à leurs champs magnétiques ? Pour aider à le découvrir, la NASA a pointé SOFIA, son avion 747, vers la voisine galactique Centaurus A pour observer l'émission de poussière polarisée, qui trace des champs magnétiques. La forme inhabituelle de Cen A résulte de l'affrontement de deux galaxies avec des jets alimentés par du gaz accrétant sur un trou noir supermassif central.
Dans l'image ci-dessus, les lignes de courant magnétiques dérivées de SOFIA sont superposées aux images ESO (visible : blanc), APEX (submillimétrique : orange), Chandra (rayons X : bleu) et Spitzer (infrarouge : rouge). Les champs magnétiques se sont révélés parallèles aux voies de poussière à la périphérie de la galaxie mais déformés près du centre. Les forces gravitationnelles près du trou noir accélèrent les ions et renforcent le champ magnétique. En somme, la collision a non seulement combiné les masses des galaxies, mais a amplifié leurs champs magnétiques. Ces résultats fournissent de nouvelles informations sur la façon dont les champs magnétiques ont évolué dans l'univers primitif lorsque les fusions étaient plus courantes.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Aucune frontière soudaine et bien tracée ne marque le passage du jour à la nuit dans cette vue magnifique d'océan et de nuages au-dessus de notre planète la Terre. Au lieu de cela, la ligne d'ombre, ou le terminateur, est diffuse et montre la transition progressive de l'obscurité que nous nommons crépuscule.
Avec le Soleil éclairant la scène depuis la droite, les sommets des nuages reflètent la lumière du soleil légèrement rougie filtrée à travers la troposphère poussiéreuse, la couche la plus basse de l'atmosphère nourricière de la planète. Une couche claire de haute altitude, visible le long du bord supérieur de la journée, disperse la lumière bleue du soleil et s'estompe dans la noirceur de l'espace. Cette photo a été prise en juin 2001 depuis la Station spatiale internationale en orbite à une altitude de 211 miles nautiques (390 km). Mais vous pouvez consulter les signes vitaux de la planète Terre maintenant en cliquant ICI.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

La Station spatiale internationale (ISS) orbite la Terre toutes les 90 minutes, et parfois les astronautes à bord prennent des séquences d'images qui sont transformées en vidéos. La vidéo time-lapse ci-dessus, montée avec des images prises en 2017, montre de nombreux spectacles visuels de la Terre du côté obscur ci-dessous.
D'abord, au début de la vidéo, des aurores vertes et rouges sont visibles au-dessus des nuages blancs. Bientôt vous survolez l'Amérique du Nord, en passant par la Floride. Dans la deuxième séquence vous survolez l'Europe et l'Afrique, en passant par le Nil. De brefs éclairs de lumière éclairent les tempêtes. Vous pouvez consulter les signes vitaux de la planète Terre maintenant en cliquant ICI.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Que se passe-t-il dans le ciel ? Le ciel d'avant l'aube a d'abord semblé relativement serein hier matin au-dessus d'Indian Harbor Beach en Floride, aux États-Unis. Mais ensuite, il s'est illuminé avec un lancement de fusée. Juste au nord, la mission SpaceX Crew-2 de la NASA a été propulsée dans l'espace à bord d'une puissante fusée Falcon 9.
La vidéo en accélérée ci-dessus - compressant 12 minutes en 8 secondes - montre le panache de lancement lumineux commençant à l'extrême gauche. La fusée s'élève dans une atmosphère de plus en plus mince, provoquant l'étalement de son panache au moment où elle est éclairée par le soleil levant. Alors que la capsule Crew-2 disparaît à l'horizon, on peut voir le panache d'atterrissage du premier étage de retour du Falcon 9 descendant vers la barge SpaceX dans l'océan Atlantique.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Pourquoi cette fourmi cosmique n'est-elle pas une grande sphère ? La nébuleuse planétaire Mz3 est le résultat de la fin de vie d'une étoile semblable à notre soleil, sûrement de forme ronde.
Pourquoi alors le gaz crée une nébuleuse en forme de fourmi et non pas en rond ? Les indices pourraient inclure la haute vitesse des gaz expulsés à 1000 km/s, dont la structure à une longueur d'une année-lumière, et du magnétisme de l'étoile au centre de la nébuleuse. Une autre hypothèse possible est que Mz3 cache une deuxième étoile moins massive qui orbite tout près de l'étoile centrale.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Ces trois brillantes nébuleuses sont souvent observées quand on regarde au télescope dans la constellation du Sagittaire et les champs stellaires bondés du centre de la Voie Lactée. Charles Messier avait catalogué deux d'entre elles : M8, la grande nébuleuse en bas au centre et la colorée M20 en haut à droite. Le troisième, NGC 6559, est à gauche de M8, séparée de la plus grande nébuleuse par une sombre allée de poussière. Toutes trois sont des nurseries stellaires à environ 5.000 années-lumière de nous.
M8, d’un diamètre d'une centaine d'années-lumière, est également connu sous le nom de la nébuleuse de la Lagune. Le surnom populaire de M20 est la Trifide. Le gaz d'hydrogène incandescent crée la couleur rouge dominante des nébuleuses par émission.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Que se passe-t-il si une étoile s'approche trop près d'un trou noir ? Le trou noir peut la déchirer - mais comment ? Ce n'est pas la forte attraction gravitationnelle elle-même qui est le problème - c'est la différence d'attraction gravitationnelle à travers l'étoile qui crée la destruction.
Dans la vidéo d'animation illustrant cette désintégration, vous voyez d'abord une étoile s'approcher du trou noir. En augmentant la vitesse orbitale, l'atmosphère extérieure de l'étoile est arrachée lors de l'approche au plus près. Une grande partie de l'atmosphère de l'étoile se disperse dans l'espace lointain, mais une partie continue à orbiter autour du trou noir et forme un disque d'accrétion. L'animation vous emmène ensuite dans le disque d'accrétion tout en regardant vers le trou noir. Y compris les effets visuels étranges de la lentille gravitationnelle, vous pouvez même voir l'autre côté du disque. Enfin, vous regardez près de l'un des jets expulsés le long de l'axe de rotation. Les modèles théoriques indiquent que ces jets non seulement expulsent du gaz énergétique, mais créent des neutrinos - dont l'un peut avoir été vu récemment sur Terre.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Pourquoi Polaris s'appelle l'étoile du Nord ? Premièrement, Polaris est l'étoile brillante la plus proche de l'axe de rotation nord de la Terre. Par conséquent, lorsque la Terre tourne, les étoiles semblent tourner autour de Polaris, mais Polaris elle-même semble rester immobile en direction nord - ce qui en fait l'étoile du Nord. Puisqu'aucune étoile brillante n'est proche de l'axe de rotation sud de la Terre, il n'y a actuellement aucune étoile sud. Il y a des milliers d'années, l'axe de rotation de la Terre pointait dans une direction légèrement différente et c’était Vega qui était l'étoile du Nord. Bien que Polaris ne soit pas l'étoile la plus brillante du ciel, elle est facilement localisée car elle est presque alignée avec deux étoiles dans la casserole de la Grande Ourse.
Polaris est près du centre de l'image ci-dessus de huit degrés de large, une image qui a été manipulée numériquement pour supprimer les faibles étoiles environnantes, mais accentuer le gaz et la poussière faibles de la nébuleuse à flux intégré (IFN). La surface de la céphéide Polaris vibre lentement, ce qui fait que l'étoile change sa luminosité de quelques pour cent en quelques jours.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Notre belle planète arbore un croissant incurvé et ensoleillé sur le fond noir de l'espace dans cette superbe photographie. De ce point de vue, la Terre est petite et, comme une image télescopique d'une planète lointaine, tout l'horizon est complètement dans le champ de vision. Apprécié par les équipages à bord de la Station spatiale internationale, seules des vues beaucoup plus rapprochées de la planète sont possibles depuis l'orbite terrestre basse. En orbite autour de la planète toutes les 90 minutes, un spectacle de nuages, d'océans et de continents défile sous eux avec l'arc partiel du bord de la planète au loin.
Mais cette image restaurée numériquement présente une vue jusqu'à présent réalisée uniquement par 24 humains, des astronautes d'Apollo qui se sont rendus sur la Lune et inversement entre 1968 et 1972. La photographie originale, AS17-152-23420, a été prise par l'équipage d'Apollo 17 sur le chemin du retour le 17 décembre 1972. Pour l'instant, c'est la dernière image de la Terre de cette perspective planétaire prise par des humains.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Le 25 avril, une lune presque pleine s'est levée juste avant le coucher du soleil. Accueillie dans un ciel bleu clair et encadré de fleurs de cerisier, son visage familier a été capturé dans cet instantané de Leith, Édimbourg, Écosse. Connue par certains sous le nom de lune rose, la phase lunaire complète d'avril s'est produite avec la lune près du périgée. C'est le point le plus proche de son orbite pas tout à fait circulaire autour de la planète Terre, ce qui fait de cette lune rose l'une des pleines lunes les plus proches et les plus brillantes de l'année.
Si vous l'avez manqué, ne vous inquiétez pas. Votre prochaine chance de voir une lune pleine de périgée aura lieu le 26 mai. Connue par certains sous le nom de Lune des fleurs, la pleine lune de mai sera en fait plus proche de vous que celle d'avril d'environ 158 kilomètres, soit environ 0,04% de la distance Terre à Lune au périgée.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Volant à une altitude de 5 mètres, le 25 avril, l'hélicoptère Ingenuity a pris cette image nette. Lors de son deuxième vol au-dessus de la surface de Mars, sa caméra couleur regardait en arrière vers la base actuelle d'Ingenuity sur le site des Frères Wright et la zone d’atterrissage Octavia E. Butler marquée par les traces du rover Persévérance en haut du cadre. Persévérance lui-même se situe au coin supérieur gauche à environ 85 mètres.
Les bouts des pattes d'atterrissage d'Ingenuity apparaissent juste sur les bords gauche et droit du champ de vision de la caméra. Son quatrième vol record, terminé le 30 avril, Ingenuity a collecté des images d'une nouvelle zone d'atterrissage potentielle avant de retourner sur le site des Frères Wright.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Quelles sont ces formes sombres dans les brumes de la nébuleuse de la Carène ? Ces figures sinistres sont en réalité des nuages moléculaires, des nœuds de gaz et de poussières si épais qu'ils sont devenus opaques. Pour la comparaison, ces nuages sont en général beaucoup moins denses que l'atmosphère terrestre.
Dans l'image ci-dessus, prise à la mi-2016, on voit une petite région de la nébuleuse de la Carène où les nuages moléculaires sombres ressortent particulièrement bien. La nébuleuse de la Carène, dans son entier, mesure plus de 300 années-lumière et se trouve à environ 7.500 années-lumière de nous dans la constellation de la Carène.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Après le voyage le plus célèbre des temps modernes, il était temps de rentrer à la maison. Après avoir prouvé que l'humanité a la capacité d'aller au-delà des limites de la planète Terre, les premiers humains à marcher sur un autre monde - Neil Armstrong et Buzz Aldrin - ont piloté l'étape d'ascension de leur module lunaire pour rencontrer Michael Collins en orbite dans le module de commande et de service.
Photographié ici le 21 juillet 1969 et récemment restauré numériquement, le vaisseau spatial ascendant a été capturé par Collins faisant son approche, avec la Lune en dessous et la Terre au loin. La zone lisse et sombre sur la surface lunaire est Mare Smythii située juste en dessous de l'équateur sur le bord extrême est de la face visible de la Lune. On dit de cette image emblématique que tous les humains sauf un était devant la caméra.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Ce n'est pas une tache solaire. C'est la Station spatiale internationale (ISS) surprise en train de passer devant le Soleil. Les taches solaires, individuellement, ont une ombre centrale sombre, une pénombre environnante plus claire et aucune capsule Dragon n'est attachée. En revanche, l'ISS est un mécanisme complexe et à extensions multiples, l'un des vaisseaux spatiaux les plus grands et les plus complexes jamais créés par l'humanité. De plus, les taches solaires font le tour du Soleil, tandis que l'ISS tourne autour de la Terre.
Transiter le Soleil n'est pas très inhabituel pour l'ISS, qui orbite autour de la Terre toutes les 90 minutes environ, mais il est rare de trouver l'emplacement, le timing et l'équipement parfaits pour une bonne image. La photo présentée combine trois images toutes prises au même endroit et presque au même moment. Une image - surexposée - a capturé les faibles protubérances vues sur le dessus du Soleil, une deuxième image - sous-exposée - a capturé la texture complexe de la chromosphère du Soleil, tandis que la troisième image - la plus difficile à obtenir - a capturé le station spatiale alors qu'elle traversait le Soleil en une fraction de seconde. Une inspection minutieuse de la silhouette de la station spatiale révèle même une capsule Dragon Crew amarrée.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Qu'est-ce qui crée les STEVEs ? De fortes améliorations de la vitesse d'émission thermique « Strong Thermal Emission Velocity Enhancement » (STEVE) ont probablement été observées depuis l'antiquité, mais ce n'est qu'au cours des cinq dernières années que l'on s'est rendu compte que leurs couleurs et leurs formes les différencient des aurores boréales. Considérée comme de simples stries brillantes de rose et de violet, l'origine des STEVE reste un sujet de recherche actif.
Les STEVE peuvent être liés aux dérives d'ions sous-aurorales (SAID), une rivière supersonique d'ions atmosphériques chauds. Pour des raisons actuellement inconnues, les STEVE sont fréquemment accompagnés d'aurores vertes "en palissade". L'image STEVE présentée est une combinaison d'expositions au premier plan et à l'arrière-plan prises consécutivement à la mi-mars depuis Copper Harbor, Michigan, États-Unis. Cette STEVE brillante a duré plusieurs minutes, s'est étendue d'horizon en horizon, et est apparue entre les périodes d'aurores normales.

Source : Astronomy Picture of the Day


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NGC 3199 se trouve à environ 12.000 années-lumière, un brillant nuage cosmique dans la constellation australe de la Carène. La nébuleuse mesure environ 75 années-lumière dans cette vue en fausses couleurs à bande étroite. Bien que l'image profonde révèle une forme de bulle plus ou moins complète, elle semble très déséquilibrée avec un bord beaucoup plus brillant en haut. Près du centre se trouve une étoile Wolf-Rayet, une étoile massive, chaude et de courte durée qui génère un vent stellaire intense.
En fait, les étoiles Wolf-Rayet sont connues pour créer des nébuleuses aux formes intéressantes alors que leurs vents puissants balaient le matériau interstellaire environnant. Dans ce cas, on pensait que le bord brillant indiquait un choc d'étrave produit lorsque l'étoile labourait un milieu uniforme, comme un bateau dans l'eau. Mais les mesures ont montré que l'étoile ne se déplaçait pas vraiment directement vers le bord brillant. Une explication plus probable est donc que le matériau entourant l'étoile n'est pas uniforme, mais aggloméré et plus dense près du bord brillant du NGC 3199 soufflé par le vent.

Source : Astronomy Picture of the Day


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