Image du jour (2021 à 2023)

Parfois, la poussière sombre de l'espace interstellaire a une élégance angulaire. Tel est le cas vers la constellation de l’hémisphère sud du Caméléon. Normalement trop faible pour être vue, la poussière noire est surtout connue pour bloquer la lumière visible des étoiles et des galaxies derrière elle. Dans cette exposition de quatre heures, cependant, la poussière est vue principalement dans une lumière proche de l'infrarouge créant une teinte brune.
D'un bleu contrasté, l'étoile brillante Beta Chamaeleontis est visible juste à droite du centre, la poussière qui l'entoure reflétant préférentiellement la lumière bleue de sa couleur principalement bleu-blanc. Toutes les étoiles et la poussière illustrées se trouvent dans notre propre galaxie de la Voie lactée avec – mais avec une exception notable : la tache blanche juste en dessous de Beta Chamaeleontis : la galaxie IC 3104 qui se trouve beaucoup plus loin. La poussière interstellaire est principalement créée dans les atmosphères froides des étoiles géantes et dispersée dans l'espace par la lumière stellaire, les vents stellaires et les explosions stellaires telles que les supernovas.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

C'est un ciel rempli de brillantes icônes. À l'extrême gauche se trouve la constellation familière d'Orion, divisée par ses étoiles emblématiques alignées de la ceinture et mettant en vedette la célèbre nébuleuse d'Orion, toutes deux partiellement encerclées par la boucle de Barnard. Juste à gauche du centre de l'image ci-dessus se trouve l'étoile la plus brillante de la nuit : Sirius. La bande centrale de notre galaxie, la Voie lactée, s'arque au centre de l'image. À l'extrême droite, près du haut, se trouvent les deux galaxies satellites les plus brillantes de la Voie lactée : le Grand Nuage de Magellan (LMC) et le Petit Nuage de Magellan (SMC). Également à l'extrême droite - juste au-dessus de l'horizon nuageux - se trouve la constellation de Crux, avec les quatre étoiles qui composent l'emblématique Croix du Sud.
L'image présentée est un composite de 18 expositions consécutives prises par le même appareil photo et depuis le même endroit dans l'est de l'Australie au cours des derniers jours de l'année dernière. Au premier plan, les pittoresques colonnes de basalte de la partie Bombo Quarry dévoilent le vaste océan Pacifique.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

L'objet le plus éloigné facilement visible à l'œil nu est M31, la grande galaxie d'Andromède. Même à environ deux millions et demi d'années-lumière de distance, cette immense galaxie spirale – s'étendant sur plus de 200.000 années-lumière – est visible, bien que sous la forme d'un nuage faible et nébuleux dans la constellation d'Andromède. En revanche, un noyau jaune vif, des couloirs de poussière sombres et sinueux et de vastes bras spiraux parsemés d'amas d'étoiles bleues et de nébuleuses rouges sont enregistrés dans cette superbe image télescopique qui combine les données de Hubble en orbite avec des images au sol de Subaru et Mayall.
Dans seulement 5 milliards d'années environ, la galaxie d'Andromède pourrait être encore plus facile à voir – car elle couvrira probablement tout le ciel nocturne – juste avant qu'elle ne fusionne avec notre galaxie de la Voie lactée.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

De jeunes étoiles chaudes et des piliers cosmiques de gaz et de poussière semblent se presser dans NGC 7822. Au bord d'un nuage moléculaire géant vers la constellation de Céphée, la région de formation d'étoiles brillantes se trouve à environ 3.000 années-lumière. Dans la nébuleuse, des contours lumineux et des formes sombres se détachent dans ce paysage céleste télescopique coloré. L'image comprend des données provenant de filtres à bande étroite, cartographiant les émissions d'oxygène atomique, d'hydrogène et de soufre dans des teintes bleues, vertes et rouges. La ligne d'émission et la combinaison de couleurs sont bien connues sous le nom de palette Hubble.
L'émission atomique est alimentée par le rayonnement énergétique des étoiles chaudes centrales. Leurs vents puissants et leur rayonnement sculptent et érodent les formes de piliers plus denses et dégagent une cavité caractéristique à des années-lumière au centre du nuage natal. Des étoiles pourraient encore se former à l'intérieur des piliers par effondrement gravitationnel, mais à mesure que les piliers s'érodent, toutes les étoiles en formation seront finalement coupées de leur réservoir de substance stellaire. Ce champ de vision couvre environ 40 années-lumière à la distance estimée de NGC 7822.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Les étoiles guides laser et l'optique adaptative ont accentué cette superbe image au sol de jets stellaires depuis l'Observatoire Gemini Sud, des Andes chiliennes. Ces sorties jumelles de MHO 2147 proviennent d'une jeune étoile en formation. Elle se trouve vers la Voie lactée centrale et la limite des constellations du Sagittaire et d'Ophiuchus à une distance estimée à environ 10.000 années-lumière. Au centre, l'étoile elle-même est obscurcie par une région dense de poussière froide.
Mais l'image infrarouge trace toujours les jets sinueux à travers un cadre qui s'étendrait sur environ 5 années-lumière à la distance estimée du système. Poussée vers l'extérieur par la jeune étoile en rotation, la direction apparente d'errance des jets est probablement due à la précession. Faisant partie d'un système d'étoiles multiples, l'axe de rotation de la jeune étoile précéderait lentement ou vacillerait comme une toupie sous l'influence de la gravitation de ses compagnons proches.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Lundi, la pleine Lune de janvier s'est levée au coucher du soleil. Repéré près de l'horizon est, ses teintes chaudes sont visibles sur cette photo prise près de Cagliari, capitale de l'île italienne de Sardaigne. Bien sûr, les motifs familiers de lumière et d'obscurité sur la face visible de la Lune sont créés par des hautes terres accidentées et lumineuses et des mers lunaires sombres et lisses. Traditionnellement, les motifs sont considérés comme des paréidolies, donnant l'illusion visuelle d'un visage humain comme l'Homme sur la Lune, ou d'un animal familier comme le lapin de la Lune.
Mais un instant le grouillant murmure, aussi appelé volée d'étourneaux, figé dans le champ de vision de l'instantané donne un autre élément paréidolique à la scène. Certains y voient la silhouette gracieuse d'une danseuse enchantée par le clair de lune.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Vu de la lune glacée Téthys, les anneaux et leurs ombres donnent une vue fantastique du système Saturnien. Avez-vous voyagé sur Téthys récemment ? Non ? Alors ce paysage magnifique, obtenu par le vaisseau spatial Cassini, vous offre l'occasion d'y être.
Prise en 2005 dans la lumière du Soleil juste en dessous et à gauche du centre de l'image, Téthys a un diamètre d'environ 1.000 km et tourne à près de cinq rayons de Saturne du centre de la planète géante gazeuse. À cette distance (environ 300.000 km), elle est bel et bien à l'extérieur des principaux anneaux brillants. Cependant Téthys est toujours l'une des cinq grandes lunes qui se trouvent dans les limites du faible et ténu anneau E.

Source : Astronomy Picture of the Day


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À la lumière des étoiles, cette nébuleuse brille dans le noir, un étrange profil tordu évoquant son nom populaire de la Tête de la Sorcière. En fait, ce portrait télescopique envoûtant donne l'impression que la sorcière a fixé son regard sur la brillante étoile Rigel dans la constellation d’Orion.
Plus connue sous le nom d’IC 2118, la nébuleuse de la Tête de la Sorcière s'étend sur environ 50 années-lumière et se compose de grains de poussière interstellaire reflétant la lumière des étoiles de Rigel. Rigel, la nébuleuse de la Tête de la Sorcière, ainsi que le gaz et la poussière qui les entoure se trouvent à environ 800 années-lumière de la Terre.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Les nombreuses couleurs spectaculaires des nuages de Rho Ophiuchi accentuent les nombreux processus qui se produisent là-bas. Les régions bleues brillent principalement par la lumière réfléchie. La lumière bleue de l’étoile Rho Ophiuchi et des étoiles proches se reflète plus efficacement dans cette partie de la nébuleuse que la lumière rouge. Le ciel de jour de la Terre semble bleu pour la même raison.
Les régions rouges et jaunes brillent principalement en raison de l'émission du gaz atomique et moléculaire de la nébuleuse. Le lointain amas globulaire M4 est visible juste à côté d'Antarès et à gauche et en bas du nuage rouge englobant Sigma Scorpii. Ces nuages stellaires sont même encore plus colorés que ce que les humains peuvent voir, émettant de la lumière à travers tout le spectre électromagnétique.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Au sud de la grande région de formation d'étoiles connue sous le nom de nébuleuse d'Orion, se trouve la nébuleuse à réflexion bleu vif NGC 1999. Au bord du complexe de nuages moléculaires d'Orion à quelque 1.500 années-lumière de distance, l'illumination de NGC 1999 est fournie par l'étoile variable embarquée V380 Orionis. La nébuleuse est marquée d'une forme en T latérale sombre au centre droit de cette vue télescopique qui s'étend sur environ deux pleines lunes dans le ciel. Sa forme sombre était autrefois supposée être un nuage de poussière obscurcissant vu en silhouette. Mais les données infrarouges suggèrent que la forme est probablement un trou soufflé à travers la nébuleuse elle-même par de jeunes étoiles énergiques.
En fait, cette région regorge de jeunes étoiles énergiques produisant des jets et des écoulements avec des ondes de choc lumineuses. Catalogués comme objets Herbig-Haro (HH), du nom des astronomes George Herbig et Guillermo Haro, les chocs ont des teintes rougeâtres intenses. HH1 et HH2 sont juste en dessous et à droite de NGC 1999. HH222, également connue sous le nom de nébuleuse de la cascade, ressemble à une entaille rouge en haut à droite du cadre. Pour créer les chocs, les jets stellaires traversent la matière environnante à des vitesses de centaines de kilomètres par seconde.

Source : Astronomy Picture of the Day


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La Mare Orientale, latin pour la mer de l'Est, est l'une des caractéristiques lunaires à grande échelle les plus frappantes. Le plus jeune des grands bassins d'impact lunaire est très difficile à voir d'un point de vue terrestre. Pourtant, prise pendant une période d'inclinaison favorable ou de libration de la face visible de la Lune, la mer de l'Est peut être trouvée près du centre supérieur de cette vue télescopique nette, extrêmement raccourcie le long du bord ouest de la Lune.
Formé par l'impact d'un astéroïde il y a plus de 3 milliards d'années et près de 1.000 kilomètres de diamètre, les caractéristiques circulaires concentriques du bassin d'impact sont des ondulations dans la croûte lunaire. Mais ils sont un peu plus faciles à repérer dans des images plus directes de la région prises depuis l'orbite lunaire. Alors pourquoi la mer de l'Est se trouve-t-elle au bord ouest de la Lune ? L'élément lunaire Mare Orientale a été nommé avant 1961. C'est à ce moment-là que la convention indiquant l'est et l'ouest sur les cartes lunaires a été inversée.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Comment les amas de galaxies se forment et évoluent ? Pour aider à le comprendre, des astronomes continuent d'étudier le deuxième plus proche amas de galaxies de la Terre : l'amas de galaxies du Fourneau (Fornax), du nom de la constellation australe vers lequel on peut trouver la plupart de ses galaxies. Bien que 20 fois plus éloignés que notre voisine la galaxie d'Andromède, le Fourneau est d'environ 10 % plus loin que l'amas de galaxies de la Vierge.
Dans l'image ci-dessus, presque chaque tache jaunâtre sur l'image est une galaxie elliptique dans l'amas du Fourneau. La pittoresque galaxie spirale NGC 1365, visible en bas à droite, est également un membre éminent de l'amas.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Comment le gaz peut-il flotter au-dessus du Soleil ? Les champs magnétiques torsadés s'arquant à partir de la surface solaire peuvent piéger le gaz ionisé, le suspendant dans d'énormes structures en boucle. Ces arcs de plasma majestueux sont vus comme des protubérances au-dessus du limbe solaire.
En 1999, cette impressionnante image détaillée a été enregistrée par le télescope d'images ultraviolettes extrêmes (EIT) à bord de l'observatoire spatial SOHO dans la lumière émise par l'hélium ionisé. Elle montre un plasma chaud s'échappant dans l'espace alors qu'une protubérance ardente se libère du confinement magnétique à cent mille kilomètres au-dessus du Soleil. Ces événements impressionnants méritent d'être surveillés car ils peuvent affecter les systèmes de communication et d'alimentation à plus de 100 millions de kilomètres sur la planète Terre. Fin 2020, notre Soleil a dépassé le minimum solaire de son cycle de 11 ans et montre maintenant une activité de surface accrue.

Source : Astronomy Picture of the Day


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La Grande nébuleuse de la Carène abrite d'étranges étoiles et nébuleuses emblématiques. Nommée d'après sa constellation d'origine, l'immense région de formation d'étoiles est plus grande et plus brillante que la grande nébuleuse d'Orion, mais moins connue car elle est si loin au sud – et parce qu'une grande partie de l'humanité vit si loin au nord.
L'image présentée montre en détail la partie la plus septentrionale de la nébuleuse de la Carène. Les nébuleuses visibles comprennent les filaments semi-circulaires entourant l'étoile active Wolf-Rayet 23 (WR23) à l'extrême gauche. Juste à gauche du centre se trouve la nébuleuse Gabriela Mistral constituée d'une nébuleuse par émission de gaz incandescent (IC 2599) entourant le petit amas ouvert d'étoiles (NGC 3324). Au-dessus du centre de l'image se trouve le plus grand amas d'étoiles NGC 3293, tandis qu'à sa droite se trouve la nébuleuse par émission relativement faible désignée Loden 153. L'occupant le plus célèbre de la nébuleuse Carina n'est cependant pas représenté. En bas à droite de l'image se trouve l'étoile brillante, erratique et condamnée connue sous le nom d'Eta Carinae – une étoile autrefois l'une des plus brillantes du ciel et qui devrait exploser en supernova dans les prochains millions d'années.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Que se passe-t-il au centre de notre galaxie ? C'est difficile à dire avec les télescopes optiques puisque la lumière visible est bloquée par la poussière interstellaire qui s'y trouve. Dans d'autres bandes de lumière, cependant, comme la radio, le centre galactique peut être imagé et se révèle être un endroit assez intéressant et actif. L'image présentée montre la dernière image du centre de notre Voie lactée par le réseau MeerKAT de 64 antennes paraboliques en Afrique du Sud. Couvrant quatre fois la taille angulaire de la Lune (2 degrés), l'image est incroyablement vaste, profonde et détaillée.
De nombreuses sources connues sont présentées avec des détails clairs, dont beaucoup avec un préfixe de Sgr, puisque le centre galactique est dans la direction de la constellation du Sagittaire. Au centre de notre galaxie se trouve Sgr A, trouvé ici au centre de l'image, qui abrite le trou noir supermassif central de la Voie lactée. D'autres sources de l'image ne sont pas aussi bien comprises, notamment l'Arc, juste à gauche de Sgr A, et de nombreux fils filamenteux. Les objectifs de MeerKAT incluent la recherche d'émissions radio à partir d'hydrogène neutre émis dans un univers beaucoup plus jeune et des flashs radio brefs mais distants.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Même si Vénus (à gauche) était la planète la plus brillante du ciel, elle faisait moins de 1/30e de la taille apparente de la Lune le 29 janvier. Mais alors que les deux se levaient avant le Soleil, elles partageaient une phase de croissant, et pendant un moment leurs disques visibles étaient chacune éclairées à environ 12 % alors qu'elles se tenaient au-dessus de l'horizon sud-est.
Les croissants ensoleillés similaires ont été capturés dans ces deux images distinctes. Imagé à différents grossissements, chaque panneau est un composite d'images vidéo empilées prises avec un petit télescope. Vénus passe par une gamme de phases comme la Lune alors que la planète intérieure erre du ciel du soir au ciel du matin et vice-versa avec une période de 584 jours. Bien sûr, la Lune complète son propre cycle de phases, une lunaison complète, en environ 29,5 jours.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

Même si Jupiter était la seule planète visible dans le ciel du soir le 2 février, elle partageait le crépuscule au-dessus de l'horizon ouest avec les lunes les plus brillantes du système solaire. Dans une seule pose réalisée juste après le coucher du soleil, la géante gazeuse dominante du système solaire se trouve en haut à droite dans ce champ de vision au téléobjectif de Cancun, au Mexique. L'instantané capture également le propre satellite naturel de notre belle planète dans sa phase de jeune croissant.
Le disque de la Lune occupe une place importante, sa face familière illuminée principalement par l'éclat de la terre. Mais les quatre points de lumière alignés avec Jupiter sont les grandes lunes galiléennes de Jupiter. De haut en bas sont Ganymède, Io, Europa et Callisto. Ganymède, Io et Callisto sont physiquement plus grands que la Lune terrestre tandis que le monde de glace Europe n'est que légèrement plus petit.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2021)

L'étoile variable R Aquarii est en fait un système d'étoiles binaires en interaction, deux étoiles qui semblent avoir une relation étroite et symbiotique. À environ 710 années-lumière, ce système intrigant consiste en une étoile géante rouge et une chaude et dense étoile naine blanche en orbite autour de leur centre de masse commun, capturées dans cette image composite optique/rayons X. La lumière visible du système binaire est dominée par la géante rouge, elle-même une étoile variable à longue période de type Mira. Mais la matière dans l'enveloppe étendue de l'étoile géante est attirée par la gravité sur la surface de la naine blanche plus petite et plus dense, déclenchant finalement une explosion thermonucléaire et une explosion dans l'espace.
Des preuves d'explosions beaucoup plus anciennes sont visibles dans ces structures spectaculaires s'étendant sur près d'une année-lumière, comme observé par le télescope spatial Hubble (en rouge et bleu). Les données de l'observatoire de rayons X de Chandra (en violet) montrent la lueur des rayons X des ondes de choc créées lorsqu'un jet de la naine blanche frappe la matière environnante. Avec des jumelles, vous pouvez observer R Aquarii changer régulièrement de luminosité au cours d'une année environ.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Bienvenue sur la planète Terre, la troisième planète issue d'une étoile nommée le Soleil. La Terre a la forme d'une sphère et est composée principalement de roche. Plus de 70 % de la surface de la Terre est constituée d'eau. La planète a une atmosphère relativement mince composée principalement d'azote et d'oxygène. L'image présentée de la Terre, surnommée The Blue Marble, a été prise d'Apollo 17 en 1972 et présente l'Afrique et l'Antarctique. On pense qu'il s'agit de l'une des photographies les plus largement diffusées.
La Terre a une seule grande Lune qui fait environ 1/4 de son diamètre et, de la surface de la planète, on voit qu'elle a presque exactement la même taille angulaire que le Soleil. Avec son abondance d'eau liquide, la Terre abrite une grande variété de formes de vie, y compris des espèces potentiellement intelligentes telles que les dauphins et les humains. S'il vous plaît, profitez de votre séjour sur la planète Terre.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Il pleut des étoiles. Ce qui semble être un parapluie cosmique géant est maintenant connu pour être un courant de marée d'étoiles dépouillées d'une petite galaxie satellite. La galaxie principale, la spirale NGC 4651, a à peu près la taille de notre Voie lactée, tandis que son parasol stellaire semble s'étendre à quelque 100.000 années-lumière au-dessus du disque lumineux de cette galaxie. Une petite galaxie a probablement été déchirée par des rencontres avec NGC 4651. Les étoiles restantes retomberont sûrement et feront partie d'une plus grande galaxie combinée au cours des prochains millions d'années.
L'image présentée a été capturée par le télescope Canada-France-Hawaï (CFHT) à Hawaï, aux États-Unis. La galaxie parapluie se trouve à environ 50 millions d'années-lumière vers la constellation nord bien entretenue de la Chevelure de Bérénice.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Quelle moitié de ce ciel est votre préférée ? Sur la gauche, le ciel nocturne est éclairé par des particules expulsées du Soleil qui sont ensuite entrées en collision avec la haute atmosphère terrestre, créant des aurores lumineuses. Sur la droite, la nuit brille de lumières au sol, réfléchies par des millions de minuscules cristaux de glace tombant du ciel, créant des piliers de lumière. Et au centre, l'astrophotographe présente vos choix.
Les piliers lumineux sont des colonnes verticales car les cristaux de glace flottants sont pour la plupart plats au sol et leurs couleurs sont celles des lumières au sol. Les aurores couvrent le ciel et le sol dans la teinte verte de l'oxygène rougeoyant, alors qu’ils sont transparents laissant voir les étoiles à travers elles. Des étoiles lointaines parsèment l'arrière-plan, y compris des étoiles brillantes de la constellation emblématique d'Orion. L'image présentée a été capturée en une seule pose il y a deux mois près de Kautokeino, en Norvège.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Quelle est l'étoile la plus dangereuse près de la Terre ? Beaucoup pensent qu'il s'agit d'Eta Carinae, un système stellaire binaire d'environ 100 fois la masse du Soleil, à seulement 10.000 années-lumière de la Terre. Eta Carinae est une bombe à retardement, prête à exploser en supernova dans quelques millions d'années seulement, lorsqu'elle pourrait baigner la Terre de rayons gamma dangereux.
L'étoile a subi une explosion notoire dans les années 1840 lorsqu'elle est devenue l'étoile la plus brillante du ciel austral, pour ensuite disparaître dans l'obscurité en quelques décennies. L'étoile n'a pas été détruite, mais se cache derrière une structure épaisse, en expansion et à double lobe appelée Homunculus qui entoure maintenant la binaire. Les études de ces éjectas fournissent des indices médico-légaux sur l'explosion. En utilisant les observations des satellites de la NASA, nous pouvons maintenant visualiser la distribution 3D des éclats d'obus, de l'infrarouge, en passant par l'optique et les UV, jusqu'à la coque la plus externe d'un matériau d'un million de degrés, visible uniquement aux rayons X.

Source : Astronomy Picture of the Day


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L'étoile avec une teinte orange près du centre supérieur de ce cadre télescopique poussiéreux est T Tauri, prototype de la classe des étoiles variables T Tauri. À côté (à droite) se trouve un nuage cosmique jaune historiquement connu sous le nom de nébuleuse variable de Hind (NGC 1555). À environ 650 années-lumière, à la limite de la bulle locale et du nuage moléculaire du Taureau, l'étoile et la nébuleuse varient considérablement en luminosité, mais pas nécessairement en même temps, ce qui ajoute au mystère de la région intrigante.
Les étoiles T Tauri sont maintenant généralement reconnues comme des étoiles jeunes (moins de quelques millions d'années), semblables au soleil, encore aux premiers stades de leur formation. Pour compliquer davantage l'image, les observations infrarouges indiquent que T Tauri elle-même fait partie d'un système multiple et suggèrent que la nébuleuse de Hind associée pourrait également contenir un très jeune objet stellaire. L'image bien composée s'étend sur environ 8 années-lumière à la distance estimée de T Tauri.

Source : Astronomy Picture of the Day


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je trouve cette variable de Hind très difficile à voir au télescope!

Il faut y revenir souvent et croiser les doigts pour tomber sur le maximum de luminosité.