Image du jour (2021 à 2023)

Qu'est-ce qui se passe dans la nébuleuse de la Statue de la Liberté ? De brillantes étoiles et d'intéressantes molécules s'y forment. La complexe nébuleuse réside dans la région de formation d'étoiles appelée RCW 57. Outre sa ressemblance avec le monument iconique, elle présente de denses nœuds de poussière interstellaire sombre, des étoiles brillantes qui se sont formées au cours des derniers millions d'années, des champs de gaz d'hydrogène rougeoyant ionisé par ces étoiles, et de grandes boucles de gaz expulsées par des étoiles mourantes.
Une étude détaillée de NGC 3576, également connu sous le nom de NGC 3582 et NGC 3584, a permit de découvrir au moins 33 étoiles massives dans les stades finaux de leur formation, et la présence claire des molécules de carbone complexes appelés hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Alors qu'il dérivait à travers le cosmos, un magnifique nuage de poussière interstellaire a été sculpté par les vents stellaires et les radiations, et a pris une forme reconnaissable. Justement nommée la nébuleuse de la Tête de Cheval, elle est ancrée dans la vaste et complexe nébuleuse d'Orion. Quasi impossible à observer avec un petit télescope, magnifiquement détaillée ci-dessus, l'image a été prise en lumière infrarouge par le télescope spatial de Hubble en orbite.
Le sombre nuage moléculaire, à environ 1.500 années-lumière de distance, est catalogué comme Barnard 33 et est vu principalement parce qu'il est rétro-éclairé par l'étoile massive voisine Sigma Orionis. La nébuleuse de la Tête de Cheval changera lentement de forme apparente au cours des prochains millions d'années et sera finalement détruite par le rayonnement des étoiles à haute énergie environnantes.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

La grande et belle galaxie spirale NGC 7331 est souvent présentée comme un analogue de notre propre galaxie, la Voie Lactée. A environ 50 millions d'années-lumière de la Terre dans la constellation de Pégase, NGC 7331 est vue dans l’image ci-dessus dans ce gros plan du télescope spatial Hubble.
Les magnifiques bras en spirale de la galaxie présentent des ruelles de poussière sombres, des grappes bleutées de jeunes étoiles massives et la lueur rougeâtre révélatrice des régions actives de formation d'étoiles. Les régions centrales jaunâtres brillantes abritent des populations d'étoiles plus anciennes et plus froides. Comme la Voie Lactée, un trou noir supermassif se trouve au cœur de la galaxie spirale NGC 7331.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

La géante de glace annelée Neptune se trouve près du centre de cette image nette dans le proche infrarouge du télescope spatial James Webb. Le monde sombre et lointain est la planète la plus éloignée du Soleil, environ 30 fois plus éloignée que la planète Terre. Mais dans la vue époustouflante de Webb, l'apparence sombre et fantomatique de la planète est due au méthane atmosphérique qui absorbe la lumière infrarouge. Les nuages de haute altitude qui dépassent la majeure partie du méthane absorbant de Neptune se distinguent facilement dans l'image.
Enduit d'azote congelé, la plus grande lune de Neptune, Triton, est plus brillante que Neptune à la lumière du soleil réfléchie et est vu en haut à gauche avec les pointes de diffraction caractéristiques de Webb. Y compris Triton, sept des 14 lunes connues de Neptune peuvent être identifiées dans le champ de vision. Les faibles anneaux de Neptune sont frappants dans ce nouveau portrait planétaire basé dans l'espace. Les détails du système d'anneaux complexe sont vus ici pour la première fois depuis que Neptune a été visité par le vaisseau spatial Voyager 2 en août 1989.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Les sculptures de poussière de la nébuleuse de l'Aigle s'évaporent. La lumière des puissantes étoiles taille ces piliers cosmiques dont notre imagination pourrait y voir des bêtes mythiques. Visible ci-dessus est un de ces saisissants piliers de gaz et de poussière de la nébuleuse de l'Aigle qui pourrait se comparer à une étrange fée immense qui accuse une hauteur de dix années-lumière.
La nébuleuse de l'Aigle, M16, est en fait une coquille géante de gaz et de poussière qui s'évapore à l'intérieur de laquelle se trouve une cavité en croissance remplie d'une pépinière stellaire spectaculaire formant actuellement un amas ouvert d'étoiles. Ce grand pilier, situé à environ 7.000 années-lumière, s'évaporera probablement dans environ 100.000 ans. L'image présentée est dans des couleurs scientifiquement réattribuées et a été prise par le télescope spatial Hubble en orbite autour de la Terre.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Quelle part de la planète Terre est constituée d'eau ? Très peu, en fait. Bien que les océans d'eau couvrent environ 70 % de la surface de la Terre, ces océans sont peu profonds par rapport au rayon de la Terre. L'illustration présentée montre ce qui se passerait si toute l'eau sur ou près de la surface de la Terre était regroupée en boule.
Le rayon de cette boule ne serait que d'environ 700 kilomètres, moins de la moitié du rayon de la Lune terrestre, mais légèrement plus grand que la lune de Saturne Rhéa qui, comme de nombreuses lunes de notre système solaire externe, est principalement constituée de glace d'eau. La plus petite boule suivante représente toute l'eau douce liquide de la Terre, tandis que la plus petite boule montre le volume de tous les lacs et rivières d'eau douce de la Terre. Comment cette eau s'est-elle retrouvée sur la Terre et si une quantité importante est piégée loin sous la surface de la Terre restent des sujets de recherche.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

L'humanité pourrait-elle dévier un astéroïde se dirigeant vers la Terre ? Oui. Des impacts mortels de grands astéroïdes se sont déjà produits dans le passé de la Terre, provoquant parfois des extinctions massives de la vie. Pour aider à protéger notre Terre de certains impacts futurs potentiels, la NASA a testé hier un nouveau mécanisme de défense planétaire en faisant s'écraser la sonde DART (Double Asteroid Redirection Test) sur Dimorphos, un petit astéroïde d'environ 170 mètres de diamètre.
Comme le montre la vidéo présentée, l'impact a été un succès. Idéalement, s'il est touché suffisamment tôt, même le coup de pied d'une petite sonde peut dévier un gros astéroïde suffisamment pour manquer la Terre. Dans la vidéo, DART est vu en accéléré passant d'abord par le plus grand Didymos, sur la gauche, puis s'approchant du plus petit Dimorphos. Bien que la vidéo se termine brusquement avec le crash de DART, les observations surveillant l'orbite modifiée de Dimorphos – depuis des engins spatiaux et des télescopes du monde entier – viennent de commencer.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Observez la Lune chaque nuit et vous verrez sa partie visible éclairée par le soleil changer progressivement. Dans les phases progressant de la Nouvelle Lune à la Pleine Lune puis à nouveau à la Nouvelle Lune, un cycle lunaire ou lunaison est achevé en environ 29,5 jours. En haut à gauche en bas à droite, cette matrice 7x4 d'images télescopiques capture la gamme des phases lunaires pendant 28 nuits consécutives, du soir du 29 juillet au matin du 26 août, après une lunaison presque complète. Aucune image n'a été prise environ 24 heures juste après et juste avant la Nouvelle Lune, alors que la phase lunaire est au mieux un croissant étroit, proche du Soleil et vraiment difficile à voir.
Trouver un ciel méditerranéen principalement dégagé a nécessité un voyage occasionnel sur la route pour mener à bien ce projet de cycle lunaire, en prenant des images en début de soirée pour la première moitié et en fin de soirée et tôt le matin pour la seconde moitié de la lunaison. Étant donné que toutes les images sont enregistrées à la même échelle, vous pouvez utiliser cette matrice pour suivre l'évolution de la taille apparente de la Lune au cours d'une seule lunaison.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Qu'est-ce qui pourrait projeter une étoile à neutrons comme un boulet de canon ? Une supernova. Il y a environ 10.000 ans, la supernova qui a créé le vestige nébulaire CTB 1 a non seulement détruit une étoile massive, mais aussi son noyau d'étoile à neutrons nouvellement formé - un pulsar - dans la Voie Lactée. Le pulsar, tournant 8,7 fois par seconde, a été découvert à l'aide du logiciel téléchargeable Einstein@Home, en recherchant des données recueillies par l'observatoire en orbite de Fermi Gamma-Ray de la NASA.
Voyageant plus de 1.000 kilomètres par seconde, le pulsar PSR J0002 + 6216 (abrégé J0002) a déjà quitté le reste de la supernova, le CTB 1, et est même assez rapide pour quitter notre Galaxie. Sur la photo, la traînée du pulsar est visible et s'étend vers le bas à gauche du reste de la supernova. L'image ci-dessus est une combinaison d'images radio des observatoires radio VLA et DRAO, ainsi que des données archivées de l'observatoire infrarouge IRAS en orbite de la NASA. Il est bien connu que les supernovas peuvent agir comme des canons, et même que les pulsars peuvent agir comme des boulets de canon. Ce que l’on ne sait pas, c’est comment les supernovas le font.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Quels mystères pourraient être résolus en regardant dans cette boule de cristal ? Dans ce cas, la boule est en fait une lune de Jupiter, les cristaux sont de la glace et la lune est non seulement sale mais fissurée de façon irréparable. Néanmoins, les spéculations vont bon train sur l'existence d'océans sous les plaines de glace fracturées d'Europe qui pourraient abriter la vie.
Europe, à peu près de la taille de la Lune terrestre, est représentée ici dans une image prise il y a quelques jours lorsque le vaisseau spatial robotique Juno en orbite autour de Jupiter est passé à moins de 325 kilomètres de sa surface striée et mouvante. On pense que les océans souterrains sont probables parce qu'Europe subit une flexion globale en raison de son attraction gravitationnelle changeante avec Jupiter au cours de son orbite légèrement elliptique, et cette flexion chauffe l'intérieur. L'étude des images en gros plan de Juno peut permettre à l'humanité de mieux comprendre non seulement Europe et le système solaire primitif, mais également la possibilité que la vie existe ailleurs dans l'univers.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

L'ensemble ressemble à un aigle. Cependant, un examen plus approfondi du centre de la nébuleuse de l'Aigle montre que la région brillante est en fait une fenêtre au centre d'une plus grande coquille de poussière sombre. Par cette fenêtre apparaît un atelier très éclairé où se forme tout un amas ouvert d'étoiles. Dans cette cavité, de hauts piliers et des globules ronds de poussière sombre et de gaz moléculaire froid subsistent là où les étoiles se forment encore.
Paradoxalement, il est peut-être plus facile d'apprécier cette impressionnante usine de formation d'étoiles en la voyant sans ses étoiles - qui ont été supprimées numériquement dans l'image (visible en cliquant dessus). La nébuleuse d'émission de l'Aigle, étiquetée M16, se trouve à environ 6.500 années-lumière, s'étend sur environ 20 années-lumière et est visible avec des jumelles vers la constellation du Serpent. La création de cette image a nécessité plus de 22 heures d'imagerie et de combinaison de couleurs émises spécifiquement par l'hydrogène (rouge) et l'oxygène (bleu).

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

NGC 4631 est une grande et belle galaxie spirale. Vue de profil, elle se trouve à seulement 25 millions d'années-lumière dans la constellation nord bien entraînée des Chiens de Chasse. La forme en coin légèrement déformée de la galaxie suggère à certains un hareng cosmique et à d'autres son surnom populaire, la galaxie de la Baleine (the Whale Galaxy). Quoi qu'il en soit, sa taille est similaire à celle de notre propre Voie lactée.
Dans cette image aux couleurs nettes, le noyau jaunâtre de la galaxie, les nuages de poussière sombres, les amas d'étoiles bleu vif et les régions de formation d'étoiles rouges sont faciles à repérer. Galaxie compagne, la petite elliptique NGC 4627 se trouve juste au-dessus de la galaxie de la Baleine. Les flux d'étoiles faibles visibles sur les images profondes sont les restes de petites galaxies compagnes perturbées par des rencontres répétées avec la baleine dans un passé lointain. La galaxie de la Baleine est également connue pour avoir émis un halo de gaz chaud brillant dans les rayons X.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Se dirigeant vers son point de l’orbite la plus proche du Soleil ou du périhélie le 20 décembre, la comète C/2017 K2 (PanSTARRS) reste un spectacle pour les observateurs télescopiques alors qu'elle balaie le ciel de l'hémisphère sud de la planète Terre. Visiteur du nuage d'Oort pour la première fois, cette comète PanSTARRS arbore un coma verdâtre et une queue de poussière blanchâtre d'environ un demi-degré de long en haut à gauche dans une image profonde du 21 septembre. Elle partage également le champ de vision étoilé vers la constellation du Scorpion avec une autre comète, 73P/Schwassmann-Wachmann 3, vue à environ 1 degré en dessous et à droite de PanSTARRS.
Les astronomes estiment que la première visite de la comète C/2017 K2 (PanSTARRS), en provenance du nuage d'Oort, a été il y a environ 3 millions d'années le long d'une orbite hyperbolique. Schwassmann-Wachmann 3 est cependant plus familier. La comète périodique fait une boucle sur sa propre orbite elliptique, juste au-delà de l'orbite de Jupiter jusqu'au voisinage de l'orbite terrestre, une fois tous les 5,4 ans. Juste en passant dans la nuit, cette comète PanSTARRS est à environ 20 minutes-lumière de la Terre sur l'image du 21 septembre. Schwassmann-Wachmann 3 était à environ 7,8 minutes-lumière.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Quelles structures sombres apparaissent dans la nébuleuse du Pélican ? Dans l'ensemble, la nébuleuse apparaît comme un oiseau (un pélican) et est vue vers la constellation d'un oiseau différent : un Cygne. Mais à l'intérieur, la nébuleuse du pélican est un endroit éclairé par de nouvelles étoiles et souillé de poussière noire. Les grains de poussière de la taille d'une fumée commencent par de simples composés de carbone formés dans les atmosphères froides des jeunes étoiles, mais sont dispersés par les vents stellaires et les explosions.
Deux impressionnants jets Herbig-Haro sont vus émis par l'étoile HH 555 sur la droite, et ces jets aident à détruire le pilier de poussière d'une année légère qui le contient. D'autres piliers et jets sont également visibles. L'image présentée a été scientifiquement colorée pour mettre en valeur la lumière émise par de petites quantités d'éléments lourds dans une nébuleuse composée principalement d'éléments légers, l'hydrogène et l'hélium. La nébuleuse du Pélican (IC 5067 et IC 5070) est à environ 2.000 années-lumière et peut être trouvée avec un petit télescope au nord-est de l'étoile brillante Deneb.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Nuage cosmique mystérieux ressemblant à un calmar, cette nébuleuse est très faible, mais aussi très grande dans le ciel de la planète Terre. Dans l'image, composée de 30 heures de données d'image à bande étroite, elle s'étend sur près de trois pleines lunes vers la constellation royale de Céphée. Découverte en 2011 par l'astrophotographe français Nicolas Outters, la forme bipolaire de la nébuleuse du calmar se distingue ici par l'émission bleu-vert révélatrice des atomes d'oxygène doublement ionisés.
Bien qu'apparemment entourée par la région d'émission d'hydrogène rougeâtre Sh2-129, la vraie distance et la nature de la nébuleuse du calmar ont été difficiles à déterminer. Pourtant, une enquête plus récente suggère que Ou4 se trouve vraiment dans Sh2-129 à environ 2.300 années-lumière. Conformément à ce scénario, le calmar cosmique représenterait une sortie spectaculaire de matière entraînée par un triple système d'étoiles chaudes et massives, cataloguées comme HR8119, vues près du centre de la nébuleuse. Si c'est le cas, cette nébuleuse de calmar vraiment géant aurait physiquement plus de 50 années-lumière de diamètre.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Le sursaut gamma GRB 221009A signale probablement la naissance d'un nouveau trou noir, formé au cœur d'une étoile en train de s'effondrer il y a longtemps dans l'univers lointain. L'explosion extrêmement puissante est représentée dans ce gif animé construit à l'aide des données du télescope spatial Fermi Gamma Ray. Fermi a capturé les données aux énergies des rayons gamma, détectant des photons avec plus de 100 millions d'électrons-volts. En comparaison, les photons de la lumière visible ont des énergies d'environ 2 électronvolts.
Une lueur constante de rayons gamma à haute énergie provenant du plan de notre galaxie, la Voie lactée, traverse en diagonale le cadre large de 20 degrés à gauche, tandis que le flash de rayons gamma transitoire de GRB 221009A apparaît au centre puis s'estompe. L'un des sursauts gamma les plus brillants jamais détectés GRB 221009A est également proche en ce qui concerne les sursauts gamma, mais se trouve toujours à environ 2 milliards d'années-lumière. En orbite terrestre basse, le télescope à grande surface de Fermi a enregistré des photons gamma de la rafale pendant plus de 10 heures alors que le rayonnement à haute énergie de GRB 221009A a balayé la planète Terre le dimanche 9 octobre dernier.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Quels sont ces anneaux étranges ? Riches en poussière, les anneaux sont probablement des coquilles 3D, mais la façon dont ils ont été créés reste un sujet de recherche. L'endroit où elles ont été créées est bien connu : dans un système stellaire binaire situé à environ 6.000 années-lumière vers la constellation du Cygne – un système dominé par l'étoile Wolf-Rayet WR 140.
Les étoiles Wolf-Rayet sont massives, lumineuses et connues pour leurs vents tumultueux. Ils sont également connus pour créer et disperser des éléments lourds tels que le carbone qui est un élément constitutif de la poussière interstellaire. L'autre étoile du binaire est également brillante et massive, mais pas aussi active. Les deux grandes étoiles joutent sur une orbite oblongue en se rapprochant environ tous les huit ans. À l'approche la plus proche, l'émission de rayons X du système augmente, tout comme, apparemment, la poussière expulsée dans l'espace, créant une autre coquille. L'image infrarouge présentée par le nouveau télescope spatial Webb résout plus de détails et plus de coquilles de poussière que jamais auparavant.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Pourquoi des anneaux de rayons X apparaîtraient-ils autour d'un sursaut gamma ? La réponse surprenante n'a pas grand-chose à voir avec l'explosion elle-même, mais plutôt avec la lumière réfléchie par les zones de gaz chargés de poussière dans notre propre galaxie de la Voie lactée. GRB 221009A était une énorme explosion – un sursaut gamma très brillants (GRB) qui s'est produit loin dans l'univers avec un rayonnement qui est d'arriver dans notre système solaire le mois dernier.
Étant donné que les GRB peuvent également émettre de grandes quantités de rayons X, un flash lumineux de rayons X est arrivé presque simultanément avec le rayonnement gamma. Dans ce cas, les rayons X ont également rebondi sur des régions riches en poussière ici même dans notre galaxie de la Voie lactée, créant des réflexions inhabituelles. Plus l'angle entre la poussière réfléchissante de la Voie lactée et le GRB est grand, plus le rayon des anneaux de rayons X est grand et, généralement, plus il faut de temps pour que ces échos lumineux arrivent.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Oserons-nous en croire nos yeux ? Lorsque nous regardons des images de l'espace, nous nous demandons souvent si elles sont "réelles", et tout aussi souvent la meilleure réponse varie. Dans ce cas, la scène apparaît à peu près comme nos yeux la verraient, car elle a été obtenue à l'aide de filtres RVB (rouge, vert, bleu) comme les cellules coniques de nos yeux, à l'exception de la collecte de lumière pendant 19 heures, et non en une fraction de seconde.
L'image présentée a été capturée pendant six nuits, à l'aide d'un télescope de 24 pouces de diamètre dans les montagnes de la Sierra Nevada, en Californie, aux États-Unis. La galaxie spirale brillante au centre (NGC 7497) semble être saisie par une étrange vrille de fantôme spatial, et c'est là que réside l'astuce. La galaxie est en fait à 59 millions d'années-lumière, tandis que la nébulosité, MBM 54, est à moins de mille années-lumière, ce qui en fait l'un des nuages froids de gaz et de poussière les plus proches – les cirrus galactiques – de notre propre galaxie de la Voie lactée. Les deux se trouvent dans la constellation de Pégase, que l'on peut voir au-dessus des latitudes nord en automne.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Dérivant à travers le bras d'Orion de la galaxie spirale de la Voie lactée, ce nuage cosmique fait écho au contour de la Californie sur la côte ouest des États-Unis. Notre propre soleil se trouve également dans le bras Orion de la Voie lactée, à environ 1.500 années-lumière de la nébuleuse de Californie. Également connue sous le nom de NGC 1499, la nébuleuse à émission classique a une longueur d'environ 100 années-lumière.
La nébuleuse de Californie brille avec la lueur rougeâtre caractéristique des atomes d’hydrogène ionisés. La très brillante étoile bleuâtre Xi Persei située à droite de la nébuleuse fournit probablement la lumière stellaire énergétique qui ionise une grande partie du gaz nébulaire. Cible populaire pour les astrophotographes, cette image de la nébuleuse californienne profonde est une mosaïque télescopique de 6 panneaux. La nébuleuse se situe vers la constellation de Persée, non loin des Pléiades.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Une image célèbre du télescope spatial Hubble présentait ces étoiles formant des colonnes de gaz froid et de poussière, long de plusieurs années-lumière à l'intérieur de M16, la nébuleuse de l'Aigle, surnommée les Piliers de la Création. Cette image NIRCam du télescope spatial James Webb élargit l'exploration de cette région plus en détail et en profondeur à l'intérieur de la pépinière stellaire emblématique.
L'émission rougeâtre révélatrice des nœuds de matière subissant un effondrement gravitationnel pour former des étoiles dans les nuages natals est particulièrement étonnante dans la vue proche infrarouge de Webb. La nébuleuse de l'Aigle est distante d'environ 6.500 années-lumière. La plus grande nébuleuse à émission brillante est elle-même une cible facile pour les jumelles ou les petits télescopes. M16 se trouve le long du plan de notre galaxie, la Voie lactée, dans une partie du ciel riche en nébuleuses, vers la constellation coupée en deux de la queue du Serpent.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Jupiter et ses lunes se déplacent comme notre Soleil et ses planètes. De même, Jupiter tourne sur lui-même pendant que ses lunes tournent autour. La rotation de Jupiter peut être observée en suivant les ceintures sombres et les zones claires en circulation. La grande tache rouge, la plus grande tempête connue, tourne pour devenir visible après environ 15 secondes dans la vidéo en accéléré de 48 secondes.
La vidéo est une compilation de courts métrages pris plusieurs nuits le mois dernier et combinés dans une recréation numérique de la façon dont les 24 heures continues apparaîtraient. Les lunes les plus brillantes de Jupiter orbitent toujours dans le plan de rotation de la planète, même si la rotation de la Terre donne l'impression que tout le système s'incline. Les lunes Europe, Ganymède et Io sont toutes visibles, l'ombre d'Europe apparaissant alors que la lune galiléenne glacée traverse le disque de Jupiter.

Source : Astronomy Picture of the Day


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Quels sont ces nuages rouges qui entourent la galaxie d'Andromède ? Cette galaxie, M31, est souvent photographiée par des astronomes basés sur la planète Terre. En tant que grande galaxie spirale la plus proche, c'est un spectacle familier avec des bandes de poussière sombres, un noyau jaunâtre brillant et des bras spiraux tracés par des nuages d'étoiles bleues brillantes.
Mosaïque de données d'images à large bande et à bande étroite bien exposées, ce portrait profond de notre univers-île voisin offre cependant des caractéristiques étonnamment inconnues, de faibles nuages rougeâtres d'hydrogène gazeux ionisé brillant dans le même champ de vision large. La plupart des nuages d'hydrogène ionisé se trouvent sûrement au premier plan de la scène, bien au sein de notre galaxie de la Voie lactée. Ils sont probablement associés aux cirrus interstellaires omniprésents et poussiéreux dispersés à des centaines d'années-lumière au-dessus de notre propre plan galactique. Certains des nuages, cependant, se trouvent directement dans la galaxie d'Andromède elle-même, et certains dans M110, la petite galaxie juste en dessous.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Le 25 octobre, le Soleil et la nouvelle Lune se sont réunis vus d'Agra, en Inde. Leur conjonction proche près de l'horizon ouest, une éclipse solaire partielle, a été capturée dans cette vue élevée dans un ciel brumeux près du dôme solitaire du Taj Mahal.
Bien sûr, l'éclipse solaire partielle a également été observée dans la majeure partie de l'Europe, de l'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et de l'ouest de l'Asie. Cette éclipse était la dernière de deux éclipses solaires (toutes deux des éclipses partielles) en 2022. Mais la prochaine pleine Lune glissera dans l'ombre de la planète Terre les 7 et 8 novembre, dans une éclipse lunaire totale.

Source : Astronomy Picture of the Day


IMAGES DU JOUR (Année 2022)

Faisant partie d'une grande étendue sombre qui sépare le plan de notre voie lactée, le Grand Rift de l’Aigle se trouve dans le ciel de l'hémisphère nord près de la brillante étoile Altair et le Triangle d'été.
Se découpant comme des ombres au premier plan de la grande population d’étoiles de la Voie Lactée, ces poussiéreux nuages moléculaires contiennent probablement suffisamment de matières premières pour la formation de centaines de milliers d'étoiles et les astronomes y recherche avidement des signes de naissance étoile. Les nuages sombres de l'Aigle sont situés à quelques 600 années-lumière. À cette distance, ce champ de vision s'étend sur environ 7 années-lumière.

Source : Astronomy Picture of the Day


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