Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 17 Avr 2020, 08:18
La Voie Lactée contiendrait une importante population cachée de novae 27 mars 2020
Une étude, récemment publiée dans la revue Nature Astronomy, confirme que les explosions d'étoiles, que l'on appelle des novae, ne représentent que la pointe émergée d'un iceberg. Moins lumineuses que les supernovae mais un million de fois plus que le Soleil, ces étoiles, capables de devenir des novae à répétition, « hiberneraient » la plupart du temps, de sorte qu'elles seraient bien plus nombreuses qu'on ne l'imaginait généralement.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Sur cette vidéo d'artiste, on voit le principe d'une nova classique. Une naine blanche arrache de la matière à une étoile compagne jusqu'à ce que des réactions thermonucléaires se produisent, générant une explosion. Crédit : Nasa Vidéos
On parle souvent des supernovae dans l'actualité et principalement celles qui appartiennent à deux types, les SN II et les SN Ia. Il faut dire que ces explosions d'étoiles sont effectivement spectaculaires car, quand elles se produisent, elles peuvent libérer autant d'énergie par seconde que les centaines de milliards d'étoiles qui composent une grande galaxie comme la Voie lactée.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Sam 18 Avr 2020, 18:01
Les données de Voyager 2 cachaient un secret sur Uranus 27 mars 2020
En janvier 1986, la sonde Voyager 2 survolait Uranus en enregistrant au passage son champ magnétique. De nouvelles analyses des données révèlent que la sonde avait traversé une bulle de plasma que l'on appelle un plasmoïde. Ce genre de bulle intervient dans l'érosion des atmosphères planétaires.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Une planète comme la Terre avec ses lignes de forces magnétiques sous la pression du vent solaire. Les lignes se déforment et des régions contenant du plasma peuvent se former en étant auto-confinées donnant naissance à des plasmoïdes. Crédit : DP
Après la découverte des Jupiters chaudes dans le monde des exoplanètes, les astronomes ont découvert également les équivalents, en masse et taille, des planètes Neptune et Uranus. Pour faire progresser la compréhension des données qui afflueront de plus en plus sur ces exoplanètes, il est donc nécessaire de retourner visiter Neptune et Uranus mais plus complètement que ne l'avait fait la mission Voyager 2.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 19 Avr 2020, 15:52
Alma espionne des bébés Tatooine et des disques protoplanétaires autour d’étoiles doubles 28 mars 2020
Depuis 25 ans, de nombreuses planètes ont été trouvées, en orbite autour d'autres étoiles que notre Soleil. Pour certaines même, en orbite autour de deux étoiles. Un peu comme Tatooine, cette planète qui a vu grandir Luke Skywalker. Des chercheurs jettent aujourd'hui un nouveau regard sur les disques protoplanétaires dans lesquels ces planètes se forment.
Cliquez sur l'image pour agrandir l’image. À l’avenir, les chercheurs devront expliquer quel phénomène se cache derrière cette corrélation forte entre défaut d’alignement du disque protoplanétaire et période orbitale du système binaire. À gauche, le système stellaire HD 98800 B dont le disque est mal aligné avec ses étoiles. Leur période orbitale est de 315 jours. À droite, dans le système stellaire AK Sco, le disque est aligné sur l’orbite des étoiles. Leur période orbitale est de 13,6 jours. Crédit : Alma (ESO/NAOJ/NRAO), I. Czekala and G. Kennedy; NRAO/AUI/NSF, S. Dagnello
Dans l'Univers, la majorité des étoiles se présentent en couple. Comme des systèmes binaires d'étoiles qui tournent l'une autour de l'autre. Et depuis quelque temps, les astronomes savent que des planètes peuvent se former dans ce type de système. Ils cherchent à savoir par quels mécanismes. Aujourd'hui, des chercheurs du National Radio Astronomy Observatory (NRAO, États-Unis) annoncent avoir observé des disques protoplanétaires aux géométries orbitales étonnantes.
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La théorie des supercordes testée dans un amas de galaxies 28 mars 2020
Plusieurs des solutions de la théorie des supercordes pouvant peut-être unifier les particules de la physique contiennent des particules similaires que l'on rassemble dans la classe dite des axions. Dans certains cas, ces particules peuvent modifier le rayonnement X normalement attendu dans les amas de galaxies. On a ainsi posé de nouvelles contraintes sur la théorie des supercordes et les axions.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Un schéma illustrant la méthode pour tenter de découvrir des axions dans un amas de galaxies. En gris, les lignes de champs magnétiques dans lesquelles se propagent des rayons X énergétiques à courtes longueurs d'onde (bleus) et des rayons X moins énergétiques avec des longueurs d'onde plus longues (rouges). Les plus énergétiques donnent des axions (jaunes) qui se retransforment en photons X, en dessous d'une certaine énergie, les axions ne redeviennent pas des photons et le spectre initial en rayons X est donc appauvri, distordu, aux basses énergies. Crédit : Amanda Smith/Institute of Astronomy/University of Cambridge
Presque 50 ans ont été nécessaires pour faire la découverte du boson de Brout-Englert-Higgs et on s'attendait à faire la découverte des particules de matière noire jusqu'à présent indispensable en cosmologie pour faire naître les galaxies avant 2010. Il n'en est rien pour le moment et les deux classes de particules le plus souvent postulées pour rendre compte de la matière noire, à savoir les particules supersymétriques et les axions font toujours l'objet de recherches dans les laboratoires terrestres. Mais pas seulement.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 21 Avr 2020, 10:58
Débusquer une exoterre grâce à ces modèles de l’histoire de notre Planète 30 mars 2020
Des astronomes viennent de publier cinq modèles de périodes clés de l'évolution de notre Terre. Comme des instantanés de la chimie de notre atmosphère. Ils serviront à la nouvelle génération de télescopes, de modèles spectraux dans la chasse aux exoplanètes semblables à la Terre.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Les chercheurs de l’université de Cornell (États-Unis) se sont arrêtés sur un modèle de Terre prébiotique riche en CO2 datant d’il y a 3,9 milliards d’années, sur un modèle de Terre anoxique – comprenez, sans oxygène – datant d’il y a 3,5 milliards d’années et sur trois modèles marquant la montée de l’oxygène dans notre atmosphère, de 0,2 % aux 21 % actuels. Crédit : Anton Balazh, Adobe Stock
La première exoplanète a été découverte dans les années 1990. Depuis, les astronomes en ont identifié plus de 4.000 rien que dans notre Voie lactée. Et aujourd'hui, des chercheurs de l'université de Cornell (États-Unis) proposent de s'appuyer sur des modèles - et sur la prochaine génération d'instruments - pour chasser plus précisément les exoplanètes semblables à notre Terre.
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Sujet: Actualités spatiales (avril) Jeu 23 Avr 2020, 17:39
Des livres de tout genre en accès libre pendant le confinement 4 avril 2020
Plus de deux semaines que nous sommes confinés chez nous. Et nous avons encore quelques jours à patienter avant de pouvoir à nouveau retourner à nos occupations habituelles. En attendant, pourquoi ne pas profiter de quelques livres en accès libre sur Internet ?
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. En cette période de confinement, des milliers de livres sont en accès libre sur internet. Crédit : MiaStendal, Adobe Stock
Plusieurs études l'affirment : lire, c'est un moyen efficace de lutter contre le stress. Plus efficace que sortir se promener, prétendent même certains. Ça tombe bien parce qu'en ces temps de confinement, se promener, c'est déconseillé. Alors, (re)mettons-nous à la lecture ! D'autant qu'en la matière, Internet regorge de ressources payantes, bien sûr, mais aussi 100 % gratuites.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 24 Avr 2020, 15:26
L’existence des trous noirs intermédiaires renforcée par Hubble 5 avril 2020
Les trous noirs de masses intermédiaires, entre celles des étoiles et leurs cousins géants contenant plusieurs millions à plusieurs milliards de masses solaires, sont difficiles à détecter et font l'objet d'une chasse. Quelques candidats à ce titre sont connus, et le dernier débusqué avec l'aide du télescope Hubble semble particulièrement convaincant.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Cette image du télescope spatial Hubble a identifié l'emplacement d'un trou noir de masse intermédiaire, pesant 50.000 fois la masse de notre Soleil (ce qui le rend beaucoup plus petit que les trous noirs supermassifs trouvés au centre des galaxies). Le trou noir, nommé 3XMM J215022.4−055108, est indiqué par le cercle blanc. L'imagerie à haute résolution de Hubble montre que le trou noir se trouve à l'intérieur d'un amas dense d'étoiles bien au-delà de notre Galaxie, la Voie lactée. Crédit : Nasa, ESA, and D. Lin (University of New Hampshire)
L'année dernière, le 10 avril 2019, les membres de l'Event Horizon Telescope révélaient la première image d’un trou noir. Il s'agissait de celle d'un monstre, au cœur de la galaxie M87, de 6,5 milliards de masses solaires situé dans une région de 20 milliards de kilomètres de large, soit à peine deux fois le diamètre de notre Système solaire. Ce genre d'astre compact fait partie des trous noirs dits supermassifs et par convention ils contiennent au moins un million de masses solaires. Pour mémoire, celui de la Voie lactée, Sgr A* en contient 4 millions seulement.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Sam 25 Avr 2020, 17:12
La comète interstellaire 2I/Bourinov s’est fragmentée ! 6 avril 2020
De récentes observations montrent que le noyau de 2I/Borisov, comète interstellaire découverte en 2019, s'est fragmenté en plusieurs morceaux.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Les images continues du télescope spatial Hubble de l’objet interstellaire 2I/Borisov montrent un changement d’aspect distinct. Crédit : Jewitt et al. (2020)
Depuis sa découverte en 2019, 2I/Borisov a été suivie avec attention par les astronomes. Un sursaut d'activité détecté début mars laissait penser que la comète interstellaire pourrait être en train de se fragmenter. Des observations effectuées fin mars avec Hubble ont permis de confirmer que c'est effectivement le cas.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 26 Avr 2020, 15:52
Cet astéroïde qui a rebondi sur l’atmosphère terrestre, fonce sur Jupiter 7 avril 2020
Lorsqu'elles entrent dans l'atmosphère, la plupart des météorites se désintègrent, ou ralentissent et s'écrasent au sol. Mais dans de très rares cas, elles repartent vers le ciel en prenant un nouvel élan. C'est ce qui est arrivé à un astéroïde aperçu dans le ciel australien en juillet 2017.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Observation à longue exposition du passage de la météorite nommée DN170707_01. L’événement a duré plus de 90 secondes et s'est étendu sur quatre images de 30 secondes (A, B, C, D). La boule de feu a d'abord été observée à 85 km d'altitude, puis s’est enfoncée à 58 km avant de s'échapper de l'atmosphère terrestre. Sa vitesse initiale était de 16,1 km/s, et sa vitesse de sortie d'environ 14,6 km/s, à droite (d'ouest en est). Crédit : Patrick Shober et al, ArXiv, 2020
Le 7 juillet 2017 à 0 h 33, une étrange boule de feu a traversé le ciel australien, illuminant le ciel d'un flash lumineux de 90 secondes. Un phénomène lié à l'entrée dans l'atmosphère d'une météorite fonçant à une vitesse de 15 km/s vers la surface terrestre. Sauf que malgré sa masse imposante (environ 60 kg et 30 cm), aucune trace d'impact n'a jamais été trouvée. Et pour cause : après s'être partiellement consumée dans l'atmosphère, la météorite est repartie vers l'espace et fonce aujourd'hui tout droit vers Jupiter.
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Exoterre : des ingrédients indispensables à la vie après leur formation 9 avril 2020
Selon une étude publiée dans Nature Astronomy, les exoplanètes pourraient capturer dans leurs atmosphères un gaz tardif, probablement relâché par des collisions entre des planétésimaux qui orbitent à la périphérie des systèmes planétaires. Une nouvelle piste pour expliquer la formation des atmosphères d'exoterres, potentiellement favorables au développement des premières briques de la vie.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Le gaz est relâché dans un disque de planétésimaux plus lointain que la planète et migre vers l’intérieur jusqu’à se faire capturer par la planète, ce qui crée une nouvelle atmosphère sur cette dernière, qui peut avoir une masse similaire à l’atmosphère terrestre ou même devenir bien plus massive que l’atmosphère vénusienne. Crédit : Sylvain Cnudde, Observatoire de Paris - PSL
Les exoplanètes pourraient capturer dans leurs atmosphères un gaz tardif pendant plusieurs dizaines de millions d'années, ce qui les enrichirait en carbone et les rendrait potentiellement propices à la vie. C'est la conclusion à laquelle parvient une équipe menée par un astronome de l'Observatoire de Paris - PSL au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Observatoire de Paris-PSL/CNRS/Sorbonne Université/Université de Paris) dans une étude parue dans la revue Nature Astronomy le 6 avril 2020. On dénombre à ce jour plus de 4.000 exoplanètes qui surprennent par leurs diversités et celles de leurs systèmes. Leurs observations détaillées permettent de révéler que leurs atmosphères sont très variées. Il est communément admis que l'origine de cette diversité est liée aux processus de formation et à l'histoire des systèmes planétaires.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 28 Avr 2020, 13:46
Un an après le trou noir M87*, l’EHT livre l’image d’un jet de quasar 9 avril 2020
Un an après l'obtention de la première image d'un trou noir, les membres de la collaboration Event Horizon Telescope (EHT) révèle celles d'un jet associé à un quasar. La résolution obtenue bat un record et montre des détails inédits.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. On voit avec ces images les progrès en résolution obtenus avec des réseaux de radiotélescopes de plus en plus grands, du Very Long Baseline Array (VLBA) à l'EHT. Crédit : J.Y. Kim (MPIfR), Boston University Blazar Program (VLBA and GMVA), and Event Horizon Telescope Collaboration
Le 10 avril 2019, la collaboration Event Horizon Telescope (EHT) révélait la première image de ce qui est très probablement un trou noir supermassif avec un horizon des événements et ce, au cœur de la radiogalaxie M87. Baptisé M87*, ce trou noir exhibait clairement, dans l'image produite en combinant les observations de plusieurs radiotélescopes sur la planète, l'aspect attendu depuis les premières simulations numériques faites à ce sujet par Jean-Pierre Luminet. On espérait voir aussi une image du trou noir supermassif de notre Voie lactée, Sgr A* mais l'entreprise s'est trouvée être plus difficile que prévu.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 29 Avr 2020, 10:44
Des astronautes sont en route vers la Station spatiale malgré la pandémie 9 avril 2020
Ils ont quitté le plancher des vaches en pleine pandémie de Covid-19 : deux cosmonautes russes et un astronaute américain se sont envolés aujourd'hui pour la Station spatiale internationale (ISS). Ils sont les trois seuls humains au monde à ne plus être inquiétés par le coronavirus mais ils n'échappent pas au confinement.
Cliquez sur l'image pour agrandir l’image.Crédit : Nasa, GCTC, Andrey Shelepin Lanceur Soyuz MS-16, le 9 avril 2020, avec à son bord trois nouveaux passagers pour la Station spatiale.
L'Américain Chris Cassidy de la Nasa et les Russes Anatoli Ivanichine et Ivan Vagner de Roskosmos ont décollé à 8 h 05 GMT du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan. Si leur mission de six mois à bord de l'ISS a été maintenue malgré le Covid-19, plusieurs rituels ont toutefois été annulés pour limiter les risques de propagation de la maladie. Leurs familles et les journalistes n'ont ainsi pas été conviés mercredi à la traditionnelle conférence de presse précédant le départ. Cette dernière s'est donc déroulée par visioconférence, sans public, dans une ambiance assez terne.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 01 Mai 2020, 18:57
Mort de Margaret Burbidge, mère de la nucléosynthèse stellaire 9 avril 2020
C'était l'une des titans de l'astrophysique nucléaire du XXe siècle. L'astrophysicienne d'origine britannique Margaret Burbidge est décédée le 5 avril 2020. Coauteure avec son mari Geoffrey Burbidge d'un célèbre papier sur l'origine des éléments dans les étoiles, elle était une opposante à la théorie standard du Big Bang qu'elle essaya de réfuter en étudiant les quasars, notamment avec le télescope Hubble.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Une vidéo sur l’astrophysicienne d’origine britannique Margaret Burbidge. Crédit : Women's Museum of California
Ce 5 avril 2020, presque une décennie après son mari, l'astrophysicienne états-unienne d'origine britannique Margaret Burbidge est décédée à San Francisco. En compagnie de Geoffrey Burbidge, Fred Hoyle et le prix Nobel de physique William Fowler, elle était l'auteure d'un important article publié en 1957 et qui n'exposait rien de moins que la recette suivie par l'Univers pour fabriquer les éléments chimiques dans les étoiles. L'article est célèbre depuis lors pour les astrophysiciens nucléaires sous le nom de B2FH d'après les initiales de ses auteurs.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Sam 02 Mai 2020, 11:12
Uranus : un disque de vapeur serait à l’origine de ses lunes 9 avril 2020
L'inclinaison d'Uranus, de son système de satellites et d'anneaux est communément expliquée par un impact géant, mais jusqu'à présent, les modèles ne parvenaient pas à reproduire la masse et la dimension de ces anneaux. Un nouveau modèle, présenté par une équipe d'astronomes japonais, semble y parvenir.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Le télescope spatial Hubble de la Nasa a détecté six nuages distincts dans les images prises le 28 juillet 1997. Crédit : Nasa, JPL, STScI
La planète Uranus est connue, entre autres, pour l'inclinaison importante de son axe de rotation donnant l'impression de « rouler » sur son orbite comme une balle au sol. L'explication la plus communément admise pour expliquer cette inclinaison est un impact géant. Le fait que l'orbite des satellites et les anneaux d'Uranus soient alignés avec l'équateur de la planète, et donc inclinés de la même façon (c'est-à-dire presque perpendiculaires à l'orbite de la planète), laisse penser qu'ils tirent leur origine de cet impact. Cependant, les simulations réalisées jusqu'à présent prédisaient un disque de l'ordre de dix fois plus petit et cent fois plus massif que ce qui est observé actuellement.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Lun 04 Mai 2020, 14:07
Et si l’expansion de l’Univers n’était pas la même dans toutes les directions ? 10 avril 2020
Depuis longtemps, les astronomes décrivent un Univers homogène. Et de nombreuses études et conclusions reposent sur ce principe. Mais des chercheurs présentent aujourd'hui des observations qui semblent montrer des vitesses d'expansion différentes selon les directions.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Sur cette carte de notre Univers, centrée sur notre Voie lactée, les couleurs indiquent des vitesses d’expansion variables selon les directions. En violet, les plus faibles et en orange/jaune, les plus élevées. Crédit : K. Migkas et al. 2020, CC BY-SA 3.0 IGO
Notre Univers est homogène. Quelle que soit la direction dans laquelle vous regardez – sur une distance suffisamment grande –, le paysage est le même. Les propriétés de l'Univers aussi. C'est ce que l'on appelle un Univers isotrope. Un Univers qui ne privilégie aucune direction. C'est l'un des principes fondamentaux de la cosmologie. Mais une nouvelle étude – qui repose notamment sur des observations dans le domaine des rayons X du télescope spatial Chandra et de l'observatoire spatial XMM-Newton – remet cette idée en question.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 05 Mai 2020, 17:38
Première image d’un jet de particules et de galaxies en collision 10 avril 2020
Des chercheurs du Clemson University College of Science en Caroline du sud, associés à un collège international d'astronomes, ont produit la première preuve photographique d'un jet relativiste issu de deux galaxies en collision. La fusion des galaxies peut produire des jets de particules chargées qui se déplacent à une vitesse proche de celle de la lumière.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir.Crédit : Courtesy Vaidehi Paliya La galaxie Seyfert 1, TXS 2116-077, (vue de droite) entre en collision avec une autre galaxie en forme de spirale de masse similaire, créant un jet relativiste au centre du TXS. Les deux galaxies ont des noyaux galactiques actifs (AGN).
Des chercheurs du Clemson University College of Science en Caroline du Sud, en collaboration avec des astronomes internationaux, avaient déjà observé que des jets étaient présents dans certaines galaxies elliptiques formées par la fusion de deux galaxies spirales.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 06 Mai 2020, 11:38
Saturne : pourquoi son atmosphère est-elle si chaude ? 12 avril 2020
Par-delà la tombe, Cassini continue de nous livrer son héritage. Grâce aux données collectées par la sonde durant sa mission, une nouvelle cartographie de la haute atmosphère de Saturne a pu être réalisée, expliquant potentiellement pourquoi la planète est si chaude.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Image en fausses couleurs capturée par Cassini en 2005, l'aurore est visible en bleue aux pôles de Saturne. Crédit : Nasa, JPL, University of Colorado
Le 15 septembre 2017, Cassini disparut à jamais des radars. Dans un dernier élan héroïque, la sonde se laissa tomber et brûler dans la haute atmosphère de Saturne, sous les acclamations de ceux qui l'avaient suivie depuis le début. Deux ans et demi après cette fin spectaculaire, les données collectées par l'appareil ont permis de constituer la cartographie la plus exhaustive à ce jour de la haute atmosphère de Saturne, offrant de nouveaux indices capables d'expliquer pourquoi cette dernière est si chaude.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 07 Mai 2020, 11:00
Ce trou noir joue au boomerang avec sa lumière ! 13 avril 2020
Le champ de gravitation d'un trou noir peut être si extrême qu'il attire vers lui la lumière issue de son disque d'accrétion. C'est le cas avec celui faisant partie du système binaire XTE J1550-564 observé par le défunt satellite Rossi X-ray Timing Explorer (RXTE).
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Schémas illustrant la courbure des rayons lumineux émis par le disque d'accrétion d'un trou noir au point de revenir heurter ce disque où ils sont partiellement réfléchis. Crédit : Nasa, JPL-Caltech/R. Hurt (IPAC)
Il était déjà clair du temps d'Einstein, dans les années 1930, que la théorie de la relativité générale permettait d'étonnants phénomènes d'optique relativiste en déviant les rayons lumineux. Einstein avait ainsi commencé à développer le concept de lentille gravitationnelle au cours de ces années. Des décennies plus tard, juste à la fin de ce qu'il est convenu d'appeler l'âge d'or de la physique théorique des trous noirs – généralement compris comme allant depuis la découverte en 1963 par Roy Kerr, de sa solution décrivant un trou noir en rotation jusqu'à la découverte par Stephen Hawking de l'évaporation des trous noirs en 1973 –, ces astres compacts allaient révéler des phénomènes optiques encore plus spectaculaires.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 08 Mai 2020, 18:16
La plus violente tempête cosmique jamais observée ! 17 avril 2020
Il y a quelques semaines, le télescope spatial Hubble avait pointé des quasars dont les vents, comparés à des tsunamis cosmiques, étaient capables d'affecter la matière à l'échelle d'une galaxie entière. Aujourd'hui, des chercheurs annoncent avoir mis la main sur un quasar à l'origine d'une tempête encore plus violente.
Cliquez sur l'image pour agrandir l’image. Cette vue d’artiste montre la partie centrale de la galaxie hôte du quasar SDSS J135246.37+423923.5 vu aux longueurs d’onde infrarouges. Le vent qui en émane est transparent à ces longueurs d’onde. De quoi offrir une vue dégagée sur le quasar. Crédit : International Gemini Observatory/NOIRLab/NSF/AURA/P. Marenfeld
Il est situé à quelque 10 milliards d'années-lumière de notre Terre. Les astronomes l'appellent SDSS J135246.37+423923.5. Et des chercheurs du National Optical-Infrared Astronomy Research Laboratory (NOIRLab - États-Unis) viennent de l'identifier comme le quasar à l'origine du vent le plus énergétique jamais observé. Ce dernier souffle dans sa galaxie hôte à près de 13 % de la vitesse de la lumière !
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Dim 10 Mai 2020, 17:28
Découverte de l’exoplanète la plus ressemblante à la Terre 17 avril 2020
Depuis 25 ans, plus de 4.000 exoplanètes ont été découvertes, et parfois, des surprises restent cachées dans d'anciennes données. En réanalysant des observations du télescope spatial Kepler, des chercheurs ont pu confirmer l'existence d'une planète que les systèmes d'analyse automatique avaient classée comme faux positif. Cette planète est d'autant plus intéressante qu'elle est de taille terrestre et dans la zone habitable de son étoile. Prudence cependant, il est encore bien trop tôt pour affirmer qu'on a affaire à une véritable jumelle de la Terre.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir.Crédit : Nasa, Ames Research Center, Daniel Rutter Vue d'artiste de Kepler-1649 c autour de son étoile. Sa taille est comparable à celle de Terre.
Le système où se trouve cette nouvelle planète est Kepler-1649, à 300 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. L'étoile centrale est une naine rouge : sa masse est 20 % de celle du Soleil, son rayon 23 % de celui-ci et sa température de 3.000 °C, contre 5.500 °C pour le Soleil. Avec une magnitude d'environ 16, elle est dix mille fois trop faible pour être visible à l'œil nu.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Lun 11 Mai 2020, 11:01
La vitesse des vents d’une naine brune mesurait pour la première fois 19 avril 2020
Si, sur Terre, les vents dépassent rarement les 300 km/h, ce n'est pas le cas sur tous les corps célestes. Une nouvelle étude, combinant observations dans l'infrarouge et dans le domaine radio, a permis de mesurer la vitesse du vent sur une naine brune et de déterminer qu'elle y atteint 2.300 km/h.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Vue d'artiste de 2MASS J10475385+2124234 montrant son champ magnétique et sa surface, qui ont été observés à différentes longueurs d'onde pour déterminer leur période de rotation et, par suite, la vitesse des vents en surface. Crédit : Bill Saxton, NRAO / AUI / NSF
Les naines brunes sont des corps célestes intermédiaires en masse, entre les planètes géantes gazeuses (comme Jupiter) et les étoiles. Depuis le milieu des années 1990, plusieurs centaines de naines brunes ont été découvertes. Sur Terre ou tout autre corps ayant une surface solide bien identifiée, la vitesse du vent est mesurée par rapport à cette surface. Cependant, les planètes géantes gazeuses et les naines brunes sont composées presque entièrement de gaz, donc il faut utiliser une autre référence.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mar 12 Mai 2020, 07:06
La comète interstellaire 2l/Borisov a une composition atypique 20 avril 2020
Découverte fin août par un astronome amateur, la comète interstellaire 2I/Borisov contient de la matière qui provient d'un autre système planétaire. Sa composition chimique est en cours d'analyse et paraît semblable à celle des comètes du Système solaire par certains aspects mais en différerait fortement d'après les observations d'Alma avec le monoxyde de carbone.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. Vue d'artiste de la comète interstellaire 2I / Borisov lors de son voyage à travers notre système solaire. Ce mystérieux visiteur des profondeurs de l'espace est la première comète d'une autre étoile identifiée de manière concluante. La comète se compose d'une agglomération lâche de glaces et de particules de poussière. Du gaz est éjecté de la comète à l'approche du Soleil et se réchauffe. Crédit : NRAO/AUI/NSF, S. Dagnello
Les comètes sont des objets de curiosité pour l'Humanité depuis des millénaires mais il a fallu attendre l'essor de la science moderne au XVIIe siècle pour que leur étude scientifique démarre vraiment et principalement avec Newton qui – reconnaissant les travaux de Tycho Brahe montrant pour la première fois que les comètes sont forcément des astres au-delà de l'atmosphère terrestre et même au-delà de l'orbite de la Lune – va leur appliquer sa théorie de la gravitation comme aux autres planètes du Système solaire.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Mer 13 Mai 2020, 08:57
Ondes gravitationnelles : la fusion de deux trous noirs très différents détectée pour la première fois 21 avril 2020
Ligo et Virgo continuent de détecter les ondes gravitationnelles produites par des collisions de trous noirs stellaires. Pour la première fois, la fusion observée s'est produite avec des trous noirs de masses vraiment différentes. De quoi tester de nouveaux aspects de la physique et de l'astrophysique de ces objets.
Cliquez sur l'image pour voir le film. Simulation numérique d'une fusion binaire de trous noirs à l'origine de la source d'ondes gravitationnelle GW190412 avec des masses asymétriques et une précession orbitale. Crédit : N. Fischer, H. Pfeiffer, A. Buonanno (Max Planck Institute for Gravitational Physics), Simulating eXtreme Spacetimes project.
Cela fait maintenant plusieurs années que nous sommes entrés dans l'ère de l'astronomie gravitationnelle grâce aux travaux pionniers de Kip Thorne et Rainer Weiss d'un côté de l'Atlantique, et d'Alain Brillet et Thibault Damour de l'autre côté, sans oublier tous les autres membres des collaborations Ligo et Virgo qui ont permis la détection et l'analyse des ondes gravitationnelles ainsi que, bien évidemment, tant d'autres noms associés depuis des décennies à leur quête (Ron Drever, Vladimir Braginsky etc...). Rappelons que ces ondes, prédites par la théorie relativiste de la gravitation d'Einstein, sont des ondes dans la structure de l'espace-temps qu'elles déforment un peu à la façon dont le ferait une onde sonore dans un solide.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Jeu 14 Mai 2020, 07:31
La comète interstellaire Borisov viendrait d’une étoile naine rouge 23 avril 2020
La chevelure de la comète interstellaire Borisov a été analysée avec le télescope Hubble et sa composition s'est finalement révélée atypique par rapport à celles des comètes nées dans le Système solaire. Son contenu en monoxyde de carbone laisse penser qu'elle s'est formée autour d'une étoile peu lumineuse, une naine rouge.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir. La comète 2I / Borisov, photographiée avec le télescope spatial Hubble de la Nasa, une des photos montrant une galaxie (à gauche), est le deuxième objet interstellaire connu pour être entré dans notre Système solaire après le désormais célèbre 'Oumuamua. Une nouvelle analyse de la coma brillante et riche en gaz de Borisov indique que la comète est beaucoup plus riche en monoxyde de carbone qu'en vapeur d'eau, une caractéristique très différente des comètes de notre Système solaire. Crédit : Nasa, ESA et D. Jewitt (UCLA)
La nature exacte des comètes n'a commencé à être comprise que depuis quatre siècles. Le premier astronome qui a montré qu'il s'agissait de corps célestes voyageant bien au-delà de l'orbite lunaire a été le Bâtisseur du Ciel, Tycho Brahe. Mais, c'est à son futur collègue états-uniens, Fred Whipple, que l'on doit le premier modèle physique correct des comètes au début des années 1950. Elles y sont décrites comme des petits corps célestes glacés contenant de la matière primordiale datant des premiers temps de la formation du Système solaire et, pour partie d'entre elles, mises au congélateur dans la ceinture de Kuiper et le nuage d’Oort à des milliards de kilomètres du Soleil.
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Sujet: Re: Actualités spatiales (2018 à 2020) Ven 15 Mai 2020, 07:25
Voici la carte géologique la plus complète et détaillée de la Lune 23 avril 2020
Des cratères, des chaînes de montagne, des mers, des failles. Notre Lune est riche en caractéristiques géologiques. Et des chercheurs nous en offrent aujourd'hui, une toute première carte complète incroyablement détaillée.
Cliquez sur l'image pour l’agrandir en très haute résolution.Crédit : NASA, GSFC, USGS
La Lune. Depuis la nuit des temps, elle fascine l'humanité. Et la Nasa se prépare à y renvoyer des astronautes d'ici 2024. Pour soutenir l'Agence spatiale américaine dans ce projet ambitieux, l'USGS, l'Institut d’études géologiques des États-Unis vient de publier la première carte géologique de l'ensemble de la surface de la Lune.
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